Sujet: Et Le Maire entre en scène [sujet libre] Dim 13 Nov - 23:31
Et le Maire entre en scène
Ne le cherchez pas ! Vous risqueriez bien de le trouver...
On vous a convoqué dans la salle principale de la Pump Room, avec l'ensemble des Aristocrates logés ici. Qu'ils peuvent être rustres, ces officiers de la Milice ! Lorsque vous leur avez demandé pourquoi on vous dérangeait de la sorte, ils ne vous ont même pas répondu ! Cela commence à devenir sérieusement agaçant, comme situation, voire totalement inquiétant.
Les portes de la Pump Room s'ouvrent, et entrent quelques officiers de la Milice. Puis, suivi de deux officiers fermant la marche, entre quelqu'un que vous n'avez jamais vu auparavant. Son air est sérieux, sa carrure intimidante, son visage austère... Le tout vous impressionne et vous fait froid dans le dos. Personne n'ose prononcer un mot. Personne ? Ce serait sans compter sur ce présomptueux de Lord Villard, connu pour sa prétention, sa laideur et son amour pour le whisky irlandais !
- « Qui êtes vous, Monsieur ? Et de quel droit nous faites-vous rassembler ici ? En ces temps de crise, la moindre des choses serait d'agir de manière un peu plus civilisée ! » vocifère le Lord Villard. Deux officiers l'empêchent de trop approcher du nouveau venu dans la salle, qui le fusille instantanément du regard. Il y a un silence, pendant lequel vous attendez avec impatience que l'inconnu parle enfin. - « Je suis votre nouveau Maire, mylord. Et, en ces temps de crises, je suis justement là pour m'assurer que vous restiez civilisés. » Lâche finalement le Maire, dans un sourire à vous en faire froid dans le dos. Il claque des doigts dans la direction de deux officiers, tout en scrutant chaque Aristocrate de son regard inquisiteur, vous y compris. Les deux officiers s'empressent de passer parmi la petite foule pour distribuer des tracts. « J'ai été nommé à la tête de cette ville pour y rétablir l'ordre et y maintenir la sécurité. Vous êtes priés de prendre connaissance des nouvelles règles instaurées et entrée en vigueur dès à présent. »
On vous donne également un tract, que vous vous empressez de lire, comme tout le monde. Il s'agit des fameuses règles que le Maire vient de mentionner. Au fil de votre lecture, vos yeux s'écarquillent, indignés, mais à l'instar de vos amis, vous n'osez pas prononcer une protestation pour l'instant.
« Il est interdit de quitter la Pump Room sans en avoir reçu l'autorisation par un officier de la Milice, qui sont les porte-paroles de la volonté du Maire, ou par le Maire lui-même. Si l'on juge bon de vous faire accompagner, pendant votre moment à l'extérieur, par un officier de la Milice, vous accepterez sans discuter cette décision. Le couvre-feu est fixé à 23 heures. Vous devrez alors vous trouver dans la chambre qui vous a été assignée, et des militaires s'assureront que vous n'en sortirez pas avant le matin par mesure de sécurité. S'il vous arrivait d'entendre parler du mouvement barbare des rebelles, ou de vous retrouver confronté à l'un de ces hors-la-loi, vous êtes priés d'en informer immédiatement les autorités. [...] »
Vous êtes interrompu dans votre lecture par une nouvelle intervention du Maire, qui semble sur le point de partir vous-ne-savez-où, certainement dans les nouveaux locaux de la Milice, où il prendra possession de son bureau.
- « Rappelez-vous, Ladies & Gentlemen, que ces mesures ont été prises pour votre propre sûreté. Avec votre collaboration, nous nous libérerons de la terreur que les hors-la-loi tentent de nous imposer. » Le Maire se tourne, fait quelques pas en compagnie des militaires, puis s'arrête à nouveau pour se retourner une dernière fois. « N'ayez crainte ; si vous n'avez rien à cacher, tout se passera bien. »
Les grandes portes de la salle se referment derrière son départ, et un murmure d'indignation s'élève parmi les Aristocrates. Vous cherchez vos amis du regard, choqué qu'un seul homme puisse ainsi vous donner des ordres, à vous. Vous n'êtes tout de même pas n'importe qui ! Mais, désormais, il faudra se plier aux consignes énoncées sur le papier que vous tenez toujours entre vos mains... Vous n'en revenez pas ! Comme si avoir perdu votre appartement dans un incendie ne vous avait pas suffi ! Vous n'en pouvez plus, de ces histoires de rébellion. Au fond, vous n'êtes pas rassuré, et vous n'êtes pas le seul : qui est le plus dangereux pour vous ? Les hors-la-loi, ou ce Maire plutôt hostile ? Vous rejoignez vos amis pour en discuter avec eux.
A partir de maintenant, les membres de l'Aristocracy, de la Gentry et de la Miltia devront se plier aux consignes du Maire. A la suite de ce sujet, vous pouvez décrire les réactions de votre personnage quant à l'entrée en scène du Maire. Voit-il d'un bon oeil le nouveau règlement, ou craint-il de se voir trop limité dans ses propres mouvements ? Fait-il confiance aux autorités pour défendre les Aristocrates contre les Rebelles ? A vous de le décider !
Reputation Famille: Leycesters Age du personnage: 26 ans Relations :
Sujet: Re: Et Le Maire entre en scène [sujet libre] Mar 15 Nov - 19:24
Milieu de soirée et tout le monde paraissait bouleversé par les derniers événements. Maintenant des appartements brûlaient, des bourgeois étaient blessés, des aristocrates étaient enlevés... Malgré toute cette tourmente, un sifflotement léger se fit entendre dans la grande salle. Mister Kenneth Dawsey se tenait là, dans un coin, assis sur un de ses grands beaux fauteuils si hardiment prisés ces derniers temps. Mille personnes se bataillaient chaque jour déjà pour rester à l'abri dans la Pump room, sans ce sentiment d'étouffement, et c'était désormais devenu une obligation. Maintes personnes regardaient le jeune homme avec un air de désapprobation : c'est que Kenneth ne manquait jamais de se faire remarquer et d'essayer de provoquer la moindre autorité. Malheur à qui oserait reprendre Kenneth sur son attitude !
Mayor, mayor, mayor... si vous saviez comme cette situation amusait Kenneth. Mystérieusement, ce dernier en effet conservait un calme hors du commun, et portait même au coin des lèvres ce petit sourire narquois qui embêtait bien des gens. Malin comme il était, il allait sûrement trouver un moyen d'échapper à ce couvre-feu. Mais en vérité, ce n'est pas comme ça que Kenneth l'imprévisible voyait les choses.
"Mouahahaha" pensait-il.
Même s'il pouvait se sentir quelque peu contraint à cause de cette nouvelle loi, il y voyait quelque satisfaction : les jeunes femmes étaient vulnérables et coincées dans ce lieu ... avec lui. Menteur invétéré, Kenneth saurait user de ses charmes pour obtenir celles de ses proies. Manipulation et entêtement seront ses armes dans cette quête. "Malade" pouvait-on penser de lui. Malade d'amour et d'ivresse, oui, car Kenneth était un bon vivant, et ce n'était ni des rebelles énervés ni un Maire tyrannique qui viendrait à l'encontre de cela. Malheureusement pour lui, on allait lui apprendre sous peu que son appartement avait flambé lui aussi. Miraculeusement, ni lui ni Bethany ne brûleront ce soir. Mince, on aurait bien voulu voir ça ! Malicieux fut le regard qu'il lança au loin au Maire qui retroussait chemin...
Reputation Famille: Prices Age du personnage: 18 Relations :
Sujet: Re: Et Le Maire entre en scène [sujet libre] Sam 19 Nov - 19:14
Le voyage fut long, très long et quand Lucy arriva enfin à Bath et posa les pieds à terre, la seule chose à laquelle elle aspirait était une bonne nuit de sommeil dans un lit confortable. Elle ne connaissait pas Bath, elle avait toujours refusé de suivre sa soeur lorsque celle-ci partait y passer quelques semaines, préférant la campagne de Meryton... La pensée de sa soeur lui était douloureuse, cela faisait tellement longtemps. Elle essuya rapidement un larme, elle savait que revenir en Angleterre allait raviver des souvenirs qu'elle avait fini par enfouir au fond d'elle profondément après quelque temps passé à Paris. Elle savait qu'elle n'avait pas choisi les meilleurs temps pour revenir, mais malgré tout ce qu'elle pouvait dire, tout ce qu'elle pouvait faire, l'Angleterre et toutes les personnes qu'elle avait laissé derrière elle lui manquait terriblement.
Elle avait reçu des directives très stricte concernant son arrivée à Bath et sa calèche la déposa donc devant la Pump Room où elle habiterait désormais. L'heure n'était pas si tardive, mais la nuit commencait déjà à tomber et les rues étaient désertes. Lucy n'était pas du genre peureuse, mais cette vision de la ville lui donna des frissons. Elle se dépêcha donc d'entrer dans la Pump Room, pressée de se coucher et de dormir enfin. A peine franchit-elle le seuil du bâtiment qu'elle sentie quele sommeil réparateur n'était pas pour tout de suite. En effet, il regnait une drôle d'agitation dans la grande salle du bal, et tout les habitants se trouvaient réunis ici, entourés par la milice.
Lucy s'approcha de cet attroupement, surprise, se demandant ce qu'il pouvait bien se passer. Elle eut sa réponse assez rapidement lorsque un individu entra dans la salle. Lucy écoutait d'une oreille tout en scrutant l'assemblée à la recherche de tête familières. Elle retenu néanmoins l'essentiel de ce qu'il se passait, un maire avait été élu pour s'occuper de la ville et des problèmes de rebéllion et pour y "rétablir la sécurité". La jeune fille se demanda si la situation était vraiment si grave que ça, et lorsqu'elle lu le tract avec les règles à respecter elle comprit qu'effectivement, l'Angleterre qu'elle avait laissé derrière elle avait bien changé. Ces règles n'effrayèrent pas Lucy. Elle n'avait jamais été connu pour les respecter de toute façon, et cela constituerait sûrmenent un passe-temps intéréssant que de trouver des moyens de les détourner. Elle avait suivi de loin ce qu'il se passait et elle savait d'hors et déjà de quel coté elle se situait : la cause que les rebelles défendaient était totalement légitime.
Le maire sorti de la salle et les conversations partirent de bon train. Lucy resta seule, son tract en main, se demandant un instant quelle mouche l'avait piquée de revenir. Elle voyait nombreux de ces anciens amis dans cette pièce mais n'osait pas aller les voir, une boule dans le ventre, de nombreux souvenirs refaisant surfaces, la submergeant. Elle s'assis donc dans un coin, seule, regardant l'agitation dans la Pump Room, personne ne semblait la remarquer. En même temps, comment leur en vouloir, son retour était dérisoire comparé aux évênements du moment...
Reputation Famille: Kingsley Age du personnage: 17 ans Relations :
Sujet: Re: Et Le Maire entre en scène [sujet libre] Mer 23 Nov - 18:09
L'arrivée de Britanny dans la Pump Room avait été loin d'être réjouissante. Alors qu'elle commençait tout juste à se sentir chez elle dans l'appartement de Cael, elle n'aimait pas du tout l'idée de devoir cohabiter avec un tas de parfaits inconnus, tous dans une situation désespérée et donc dans des états qui étaient loin d'être enthousiasmants. En fait, elle avait presque l'impression d'être retournée à l'orphelinat mais dans le monde des adultes cette fois, et on ne pouvait pas dire qu'elle faisait énormément d'efforts pour se faire des amis. Elle était de plus en plus méfiante au fur à et mesure que le temps passait et ce n'était pas non sans raison, au vu des circonstances actuelles.
La seule chose qui différait la Pump Room de l’orphelinat, hormis le fait qu'elle n'était pas entourée d'orphelins bien sûr, était le fait qu'elle y était relativement plus libre, ce qui n'était pas négligeable. Miss Dawsey était méfiante, certes, mais après toutes ses années enfermée, elle tenait à ses libertés, même si ce n'était pas toujours très prudent, il fallait l'avouer.
L'ensemble des aristocrates présents dans les lieux avaient été convoqués pour des raisons très floues. Ce n'était pas faute pour la miss d'avoir essayé d'en savoir plus avant tout le monde, de nature curieuse, elle avait posé tout un tas de questions à un maximum de personnes mais sans réponses. Elle n'aimait pas vraiment le fait qu'on lui cache des choses et surtout des choses ayant apparemment beaucoup d'importance.
Elle avait mis une des peu de robes qu'elle avait, plutôt seyante dans les tons pastels avec un corset serré, pour le moins désagréable à porter. Entourée par tout un tas de monde qu'elle ne connaissait que très peu, elle était restée le regard fixe, se demandant ce qui allait encore leur arriver, ce qu'on allait leur apprendre de si important pour réunir ainsi tout le monde.
L'agitation se mit très vite à régner dans la salle lorsqu'un homme, qui se présenta comme étant le nouveau maire fit son apparition. Cela ne présageait rien de bon, surtout au vu de son comportement, tout le monde commençait déjà à craindre le pire. Des tracts sur les nouvelles règles imposées furent distribuées. Britanny y plongea immédiatement son regard et au fur et à mesure de sa lecture, ses yeux s’écarquillaient et son teint devenait de plus en plus pâle. Ce n'était pas possible, la Pump Room était en train de devenir une véritable prison ! La Miss tentait de retenir un maximum une réaction négative en la présence du Maire, ce n'était pas le moment d'aggraver son cas. Lorsque celui-ci quitta la pièce, le teint toujours aussi pâle et choquée par ces nouvelles règles, elle cherchait du regard un visage connu, n'ayant pas vraiment envie de se morfondre dans son coin. Si seulement cela aurait été un mauvais rêve, elle aurait été si heureuse de se réveiller et de comprendre que tout était faux. Alors que la plupart des personnes présentes sur les lieux s'agitaient en tout sens, elle restait sur place, ne tournant que le regard, complètement ébahie, comme dans un état second.
Reputation Famille: Ferrars Age du personnage: 26 yo Relations :
Sujet: Re: Et Le Maire entre en scène [sujet libre] Dim 27 Nov - 17:31
L’incendie de son appartement au Royal Crescent, d’origine criminelle comme tous les autres, avait laissé un goût très amer dans la bouche de Lady Caiterina Ferrars. Elle se souvient de chaque seconde, chaque geste, chaque détail de cette maudite journée où elle perdit tout. Lorsque le feu fut déclaré, par un triste après-midi de Février, elle était dans sa chambre pour se faire une beauté. C’est Albert qui se précipita dans la pièce, sans prendre la peine de frapper, pour la prévenir de l’urgence d’évacuer les lieux. Cait n’eut que le temps d’ordonner à son majordome de sauver quelques affaires avant de se précipiter au dehors. Charles la suivait, ayant lui sagement tenté de rassembler le plus d’argent possible. Les époux Ferrars furent alors obligés d’assister au spectacle de la destruction de tous leurs biens, pendant de longues minutes, depuis le Royal Victoria Park. C’est probablement à ce moment-là qu’un déclic se fit en Caiterina et qu’elle jura de faire payer ceux qui lui avaient tout pris, jusqu’au dernier d’entre eux. Elle devint à partir de ce jour encore plus intransigeante et impliquée dans son rôle de membre du Conseil qu’elle ne l’était déjà. Et ce fut encore pire lorsqu’elle apprit peu après qu’Emy avait été enlevée par des rebelles. Aucun des Lower Class faits prisonniers, rebelle ou intouchable, ne pouvait trouver une once de pitié dans ses yeux lorsqu’ils se retrouvaient face à elle. La Lady voulait sa vengeance et elle l’aurait, quel que soit le prix à payer pour cela.
Depuis son emménagement à la Pump Room, elle avait consacré la majeure partie de son temps à remplir ses fonctions au Conseil. Si elle laissait le commandement des soldats de la Milice aux hommes, Caiterina se chargeait volontiers de l’accueil et du relogement des familles sinistrées. Des Ladys et des Lords qui avaient subi le même traumatisme qu’elle. Cependant aujourd’hui avait été une journée presque normale. Pas de Conseil, pas de nouvel incendie. Elle avait passé sa matinée avec quelques amies à discuter comme au bon vieux temps, dans un des rares salons de thés qui n’avaient pas encore fermé. En début d’après-midi, elle était même allée s’acheter une nouvelle robe au Circus. Mais sitôt sortie de la boutique, elle entendit une annonce faite par un garde dans la rue. Tous les résidents de la Pump Room étaient priés de s’y rendre dans les plus brefs délais. Caiterina obtempéra, néanmoins une fois arrivée, personne ne semblait savoir quelle était la raison de cette réunion. Tout cela n’annonçait rien de bon. Après quelques minutes supplémentaires d’attente, toutes les questions trouvèrent leur réponse. Le nouveau Maire pénétra dans la grande salle et se présenta comme tel. La Ferrars en fut soufflée. Elle ne s’attendait pas du tout à ce changement à la tête de la ville ! A aucun moment, le Conseil ne l’en avait informée. Et à première vue, ce nouveau protagoniste de l’histoire ne semblait pas du tout commode. Elle fut encore plus abasourdie par le tract qu’on lui remit et qu’elle parcourut du regard à toute vitesse. Totalement décontenancée, elle fut incapable de prononcer ne serait-ce qu’un mot de protestation.
Ce n’est que lorsque les portes de la Pump Room se refermèrent sur le Maire et ses gardes qu’elle parvint à s’ébranler. Elle chercha instinctivement Charles des yeux mais elle ne le trouva pas dans toute la foule. C’est alors que ses yeux se posèrent sur la petite Britanny Adams. Parfaitement immobile, comme si elle était ailleurs, elle ne réagit pas au petit signe de la main que Caiterina lui fit. Celle-ci se dirigea alors rapidement vers la jeune fille. Elle avait besoin de partager son sentiment, ses impressions avec quelqu’un, et il se trouve que la Miss correspondait parfaitement au profil requis pour entendre ses plaintes.
- Ma jeune amie ! Comment vous portez-vous ? Et que diable pensez-vous donc de ces nouvelles directives ?
Reputation Famille: Leycesters Age du personnage: 20 yo. Relations :
Sujet: Re: Et Le Maire entre en scène [sujet libre] Lun 5 Déc - 0:16
De façon surprenante, Ambre ne fit aucune résistance quand la Milice les pria de se rendre dans la pièce principale. La jeune femme qui d’habitude n’en faisait toujours qu’à sa tête, se montra assez docile. Alors qu’un cercle s’était formé autour de cet inconnu, le nouveau maire apparemment, Ambre se faufila pour mieux l’observer. Alors qu’il servait à la communauté luxueuse de Bath, des propos forts agréables, Ambre ne lâchait pas des yeux cet inconnu. Les bras croisés contre la poitrine, elle ne semblait pas effrayé ou impressionné par cette nouveauté. Elle n’allait pas jusqu’à à affirmer qu’elle se fichait bien de sa présence… sa témérité lui ayant causé quelques problèmes, elle avait appris à être plus raisonnable… Moins agir sur des coups de tête, moins jouer avec les règles. Mais cependant, comment tenir ces nouveaux engagements, si on la forçait à suivre les règles? Alors que ce maudit Maire, qu’elle n’aimait déjà pas, fanfaronnait et jetant des regards ici et là, qui se voulaient intimidants, Ambre ne broncha pas. Elle ne cilla pas, elle ne détourna pas le regard quand le sien rencontra celui du maire. Oh non. Elle allait certes essayer de ne pas se montrer trop impertinente, car elle avait appris de ces erreurs, mais de là à se soumettre, il ne fallait pas pousser non plus.
Leur quotidien était déjà assez sombre, pour en plus se faire un sang d’encre à cause d’un nouveau venu qui n’a même pas vécu les sombres jours qu’ils ont connu. Ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. Ambre a toujours été un fort caractère, son impertinence, son insolente, son attirance pour les ennuis, et tous pleins d’autres traits de caractère, lui permettait à cet instant de garder la tête haute et sereine. Ce n’est pas ce maudit bout de papier, avec ces fichues règles qui allaient encore plus lui gâcher la vie. Elle sortirait si elle le souhaitait. Non mais ! Si en plus de toutes ces épreuves, on lui changeait son caractère de cochon, alors c’était bien la fin de la fin. Et elle était bien décidée à rester elle-même, même si ce n’était pas le comportement le plus intelligent. Alors que le maire repartait déjà, apparemment satisfait de son effet, Ambre adressa un coup d’œil à son Eli qui était juste à côté d’elle. Elle lui adressa un petit sourire malicieux et leva les yeux au ciel.
- Combattre la terreur par la terreur… quelle belle preuve d’intelligence ma chère, nous allons encore passer des moments exquis ; dit-elle à peine ironique.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Et Le Maire entre en scène [sujet libre]