- Nom de Di*u de puta*n de bord*l de mer*e de saloper*e de conna*d d'encu*é de ta mè*e!

Quelles douces paroles prononcées avec entrain par une voix mélodieuse en ce mercredi après midi ensoleillé. Miss Georgiana Cleverley venait en effet de retrouver cul contre terre après s’être prise le pied dans un trou du chemin qu’elle empruntait. Elle jeta un coup d’œil inquiet autour d’elle. C’est qu’il ne faudrait pas que quelqu’un la voie ainsi et encore l’entende. Fort heureusement, elle était seule. Rassérénée, elle se releva et poursuivit son chemin d’un pas vif. Destination: le manoir des Tiddlers. Objet de la visite: Miss X qui serait courtisée par Mr Y (dont la fortune serait estimée à 20 000 livres) mais il semblerait que sa mère, Mrs Y, veuille le fiancer à Lady Z parce que le Lord Z aurait eu un différend avec... et patati et patapouet. Georgiana se devait donc d’informer en personne et au plus vite sa meilleure amie Lydia Shatterney de cette dernière nouvelle de la plus haute importance.

Malheureusement le pasteur Price n’avait pas les moyens d’entretenir une voiture, ni même quelques chevaux. Par conséquent, la jeune fille ne disposait plus que de ses deux pieds comme moyen de transport. C’est d’ailleurs dans ces moments-là qu’elle regrettait tout le confort dont elle avait bénéficié chez elle à Latherney. Pourquoi fallait-il que le manoir des Tiddlers soit si éloigné du centre de Meryton? Rouspétant toujours, elle continua d’avancer, non sans trébucher plusieurs fois encore, jusqu’à ce que le manoir soit en vue. C’était une belle bâtisse, imposante et à l’allure peu accueillante. Elle n’y était venue qu’une seule fois, pour papoter avec Lydia bien sûr. Elle avait entendu dire que l’endroit était hanté mais n’avait pas osé demander à son amie si elle avait déjà été témoin d’un phénomène pouvant confirmer cette rumeur. Ce n’était pas comme si Georgiana croyait aux fantômes ou aux esprits, oh ça non ! Elle avait toujours clamé haut et fort que c’étaient là des superstitions et des croyances de pacotille mais bon tout de même... sait-on jamais.

Les domestiques qui la reçurent l’invitèrent à patienter dans un petit salon, Miss Shatterney étant sortie s’acheter un nouveau chapeau mais d’après leurs dires, elle ne devrait pas tarder à revenir. Seulement voilà, la patience n’est pas la première des qualités de Georgiana. Elle s’accorda cinq minutes pour observer les meubles, tapisseries et bibelots de la pièce et trois autres minutes à se demander dans combien de temps Lydia rentrerait. Après cette loooooongue et interminable attente, n’y tenant plus, elle sortit à pas de loup du salon pour explorer d’autres pièces du château. Si jamais on la surprenait, elle pourrait toujours dire qu’elle avait besoin de se dégourdir les jambes. (Quoi de plus naturel après tout le trajet pour se rendre jusqu’ici?)

Elle fouina au hasard dans deux ou trois pièces sans grand intérêt avant d’être interpellée par une crinière brune qu’elle aperçut à travers une porte légèrement entrouverte. La personne à qui appartenait cette magnifique chevelure (Ben *_*) lui tournait le dos, assise sur un canapé de cuir ouvragé et selon l’inclination de sa tête, Georgiana devina qu’elle regardait par la fenêtre qui lui faisait face. Elle était franchement intriguée par l’identité de cette personne et, poussée par sa curiosité, elle se hissa sur la pointe des pieds tout en s’accrochant fermement à la poignée de la porte. Elle tendit le cou, tentant d’apercevoir le visage de l’inconnu mais sans succès.
Comme il fallait s’y attendre, la position n’était pas très stable et la jeune fille perdit l’équilibre avant de s’effondrer sur la porte qui s’ouvrit avec un grand BOUM!. Par chance, elle eut le réflexe de lâcher la poignée, ce qui lui évita d’aller se fracasser également contre le mur. Mais pour se rattraper, elle s’agrippa à un guéridon situé juste à côté de la porte sur lequel était disposé un vase vide. La secousse fit vaciller dangereusement celui-ci, que Georgiana rattrapa de justesse avant qu’il ne se suicide. Elle avait retrouvé l’équilibre, ses deux pieds bien à plat au sol. Elle fixait à présent l’inconnu aux cheveux de rêve, tenant toujours dans ses bras le vase, contre sa poitrine, comme si c’était un nouveau né. Un seul mot lui vint spontanément aux lèvres:

- Oups !

Rupert avait installer Mr Shatterney dans son salon préféré. Encore une preuve de son indéfectible loyauté à William. Lydia lui avait raconter pendant de longues heures comment la duchesse du comté voisin avait réussi à prendre un amant, quitter son mari et gardes ces terres. Elle avait parler, parler encore et toujours pendant d'interminables heures. Si les faits en eux même étaient interessants, qu'elle femme intelligente que cette duchesse pour réussi ce coup!, Lydia ponctuait ce récit de toutes sorte de commentaires. Elle décrivait toutes les tenues, les différentes pièces de la demeure de la duchesse, ce que d'autres Miss lui avaient raconté, ce qu'elle soupsonnait être des mensonges, ce qui était la vérité... Enfin, elle n'avait cesser de parler vite et fort.
Ô quel soulagement quand elle était partie. S'acheter un chapeau, encore un chapeau devrait-il dire. Pour aller avec une nouvelle robe, couleur parme que William et elle avaient choisis ensemble. Heureusement pour lui, ilavait échapper au choix du couvre chef. Ils avaient passer toute l'après midi à donner son avis sur toute les robes que sa soeur avait essayer, mais son avis étant que peu important, la jeune femme avait surtout écouter la propoiétaire de la boutique et avait pri la plus cher. De toute façon il ne s'y connaissait pas en acessoirs féminins, et Lydia le savait. Avant de partir elle s'était même excuser d'avoir tant parler, qu'elle était une incorigible bavarde et qu'elle le laissait dans le silence jusqu'a la fin de la matinée. Côté silence, c'était raper!

William était donc assis dans ce superbe fauteuil qui donnait sur la route permettant d'entrer dans la propriété des Tiddlers. Quel magnifique domaine, William s'y sentait à son aise.
Mais éteinté comme il l'était il ne vis pas la meilleur amie de sa soeur entrer. Il ne l'entendit pas non plus ce déplacer à cet étage. Par contre ce qu'il entendit fut un grand fracas juste derrière lui. Même ici il ne pouvait prendre un peu de repos. William n'était pas du genre à crier après le personnel, mais la c'était trop. Tout ce bruit allait le rendre fou.

"Cet aile, et sutout cet étage est censé être le plus silencieux de toute cette demeure. Ne me dites pas que vous ne pouvez pas aller faire du bruit ailleur. J'essaye de me reposer un peu. Mais sans silence c'est tout bonnement impossible.
Rupert, où êtes vous, je veux qu'on condamne l'étage au personnel!"

débita-t-il en faisait demi-tour pour regarder la personne qui rompait sans ménagement la quiétude de cette pièce.

Mais ce n'était ni une cuisinière, ni une des gouvernante de Lydia qui ce trouvait les fesses par terre, un vase d'une valeur inestimable dans les mains. Non, c'était bien une jeune femme, mais c'était la fille du pasteur dont le nom lui échappait. Quel étonnement! Il en avait vu des choses étranges dans son ancienne ville, mais ici, il allait de surprises en surprises. Que diable faisait-elle là? Et pourquoi personne ne l'avait annoncer...
S'étant promis d'essayer d'être plus sociable, le jeune homme ce devait d'aidé la jeune demoiselle et d'essayer de faire sa connaissance. Et de savoir pourquoi elle était la en même temps.
Les femmes de Meryton étaient assurement de curieuses personnes! Il s'approcha doucement de la fille du pasteur et s'accroupit à côté d'elle.

"Est-ce que sa va Miss? J'espère que vous ne vous êtes pas cogner la tête... Regardez moi..."

dit-il en lui levant décliactement le menton. Elle semblait déconcertée certe mais pas vraiment ni étonnée, ni assomée.

"Allez, levons nous et allons nous asseoir sur le fauteuil très chère, c'est plus confortable que le parquet."

William lui offrit gracieusement son bras. Ce fut une fois debout que William remarqaua le charme de la jeune femme, et la beauté de son visage.

Spoiler:

Georgiana ne comprenait pas pourquoi elle avait tant la poisse. Depuis toute petite, cette poisse la poursuivait, se manifestant particulièrement aux moments où elle avait justement besoin de faire preuve de classe et de finesse. En réalité, ce qu’elle appelait la malchance n’était rien d’autre que sa propre maladresse et son entêtement. Elle se rappelait ainsi d’un jour où elle avait participé à un match de cricket. Au poste de batteur, elle avait enfin réussi à frapper la balle après de nombreux essais infructueux. Sauf qu’elle l’avait envoyée droit sur la tête de la jeune femme qui lui faisait face, qui en avait été souffrante pendant des jours et des jours. Ou encore une fois, lorsqu’elle était enfant, et qu’elle avait voulu impressionner ses camarades en se balançant plus haut et plus loin que tout le monde alors que sa gouvernante l’avait avertie plusieurs fois que cette balançoire n’était plus fiable. Georgiana n’en avait pourtant fait qu’à sa tête et s’était élancée si haut et si loin que lorsque la corde cassa, elle s’écrasa lamentablement et douloureusement au sol sous les quolibets de ses « amis ».
Pourtant, elle n’avait pas su tirer un enseignement de toutes ces mésaventures et continuait aujourd’hui encore à se mettre dans des situations embarrassantes. Comme par exemple, faire irruption en défonçant la porte dans le salon d’un inconnu ne désirant qu’un peu de tranquillité. Un bel homme qui semble ne pas apprécier cette intrusion.

- Cette aile, et surtout cet étage est censé être le plus silencieux de toute cette demeure. Ne me dites pas que vous ne pouvez pas aller faire du bruit ailleurs. J'essaye de me reposer un peu. Mais sans silence c'est tout bonnement impossible. Rupert ! Où êtes-vous ? Je veux qu'on condamne l'étage au personnel!

Le personnel ? Georgiana se sentit insultée. Elle ne dédaignait pas les domestiques mais tout de même, à chacun son rang. D’ailleurs il sembla se rendre compte de sa méprise car sitôt retourné, il afficha un air stupéfait et se dépêcha de la rejoindre (tandis que Georgiana s’empressait de reposer le pauvre vase sur son guéridon) avant de lui demander d’une voix qui avait perdu toute trace d’exaspération :

- Est-ce que ça va Miss? J'espère que vous ne vous êtes pas cognés la tête... Regardez-moi...

Quelle ne fut pas la surprise de Georgiana lorsqu’il lui releva spontanément et tout en douceur le menton pour la dévisager ! Elle était déconcertée par ce contact si… inattendu. Ils n’avaient même pas été présentés après tout. Très gênée, elle détourna rapidement le regard et lui répondit dans un murmure :

- Oui, enfin non, je voulais dire… je vais très bien merci.

Il lui proposa alors de s’installer sur le canapé et lui offrit un bras pour l’aider à se relever. Une fois debout, elle constata qu’il l’observait à nouveau et elle fit timidement de même. En voyant son visage de plus près, elle trouva un air assez familier dans les gracieux traits du jeune homme. Oh mais bien sûr ! Cela devait être William, le frère de Lydia ! Celle-ci lui avait confié qu’il souffrait d’une maladie inconnue. Voilà la raison pour laquelle il était aussi agacé de voir son repos troublé.

« En même temps, c’est ce qu’il doit faire tout le temps. Il ne sort presque jamais à ce qu’elle m’a dit. Ce n’est pas comme s’il allait chasser ou s’entraîner au tir. A croire qu’il est agonisant ! »

Ces pensées la remontèrent passablement mais elle parvint à les refouler dans un coin de sa tête, pour le moment. Ils s’installèrent sur un large canapé et toujours confuse de ce qui s’était passé, elle eut le besoin de se justifier :

- Je suis terriblement navrée de vous avoir dérangé et je vous prie d’accepter mes plus sincères excuses. Et si vous vous demandez la raison de ma présence ici, et bien, j’étais venue voir Lydia mais comme elle n’est pas encore rentrée alors euh… Je cherchais les toilettes.

Georgiana la mystérieuse

William l'homme surpris.

Elle allai bien, c'était déja sa. William était un peu moins mécontent d'être déranger quand il s'agissait d'une charmante jeune femme. D'abord Crystal, ensuite sa cousine Elisabeth, Ambre De Lys et pour finir la nièce du pasteur. A croire que c'était une conspiration.
Cela lui fit vaguement pensée à cette soirée où il s'était retrouver bloquer dans cette chambre avec ces quatre magnifiques jeunes femmes... Un coup de Blythe, dans aucun doute. Dommage qu'il ait sous juger l'intelligence de William. Il s'était échapper par la fenêtre avec sa cour et ils étaient aller ce baigner dans le petit lac qui bordait le château puis s'étaient laisser sécher par la petite brise tout en regardant le soleil ce lever.

Et en plus cette Georgiana s'excusait. Trop vivement d'ailleur, trop d'insistance dans sa voix. Elle n'était pas entièrement naturel, mais Willaim ne réussit pas à savoir pourquoi.. Il ne l'avait pas rencontrer à l'église, ni lors d'un bal, pas au village non plus et il était sur de ne l'avoir jamais croiser ici non plus. Mais alors d'où le connaissait-il?

" j’étais venue voir Lydia"

Elle ce trouvait au château en plein milieu de l'après midi, bien habillé malgrè le beau temps, elle ne pouvait que venir voir Lydia... Ou un membre de la maisonnée. Mais vu l'élégence et l'age de la jeune femme, elle venait à coup sur pour Lydia.

"Désolé d"avoir haussé la voix Miss, j'avais besoin de repos et cet endroit est supposé être silencieux, mais je suppose que même mon majordome ne pouvait prévoir que vous viendriez vous attaquer aux vases de ce salon!"

De un il supposait beacoup trop aujourd'hui, de deux, il n'était même pas drôle. Mais pour sa défense, il avait VRAIMENT besoin de repos.
Assis sur ce canapé, il ce demandait ce qu'il pouvait bien ajouter à cela. Plus de blagues stupides en têtes, pas d'excuses stupides (les toilettes non mais je vous jure, elle croyait vraiment qu'il allait gober ça?? XDXDXD)

Bon aller, je vais la complimenter ce dit il... Au moins pour lui paraitre agréable.

"Vos cheveux sont toujours parfaitement bien coiffé, pas la peine de vous rendre jusqu'aux toilettes pour le vérifier! Ma soeur, Lydia, m'a expliquer comment elle coiffait ces cheveux pour que je puisse lui dire en toute sincérité si sa coiffure était parfaite. Et croyez moi, j'ai une loooongue experience des chignons, tresses et autres. Mais peut être vous fait elle le même coup à vous aussi Miss Georgiana!"



Et voila qu'il parlait maintenant, il n'y avait que les filles pour le rendre à ce point bavard. Et curieusment, son mal de tête était envolé. Cela avait il un lien avec les cheveux blonds de la jeune femme assise à côter de lui?
Sans aucun doute.

Spoiler:

Après s’être excusée, Georgiana observa le visage du jeune homme pour voir s’il trahissait un quelconque signe de colère. Mais apparemment, il semblait désormais n’accorder que peu d’importance à cette intrusion. Plus fort encore, c’était à présent lui qui lui présentait des excuses :

- Désolé d’avoir haussé la voix Miss, j'avais besoin de repos et cet endroit est supposé être silencieux, mais je suppose que même mon majordome ne pouvait prévoir que vous viendriez vous attaquer aux vases de ce salon!

Au rappel de l’attaque surprise du vase, Georgiana sentit la chaleur se répandre sur ses joues et elle préféra contempler ses souliers. S’il avait voulu plaisanter, on était forcé de constater que c’était raté.

- Vous avez besoin de calme et de sérénité pour vous reposer, je le comprends tout à fait.

En réalité pas du tout xD, elle n’arrivait pas à comprendre comment il pouvait avoir besoin de repos alors qu’il se reposait déjà toute la journée, d’après les confidences de Lydia. Georgiana n’avait jamais été vraiment malade, juste quelques coups de froid et des mauvais rhumes par-ci par-là. Des maux qui étaient réglés après trois ou quatre jours alités chez elle, grand maximum. Alors une maladie qui durait soi-disant depuis des années, c’était tout bonnement incompréhensible.
Mais elle se devait d’être courtoise et agréable (et gracieuse aussi mais pour ça, on repassera plus tard), en vertu des règles de bienséance et parce qu’elle ne voulait pas s’attirer l’inimitié d’un si beau jeune homme, surtout lorsqu’il porte le nom de Shatterney. Même si pour l’instant à ses yeux, il tenait plus de la larve que de Lydia.

Bien élevé, il lui fit la conversation avec aisance, la complimentant au passage sur ses cheveux :

- Vos cheveux sont toujours parfaitement bien coiffés, pas la peine de vous rendre jusqu'aux toilettes pour le vérifier! Ma soeur, Lydia, m'a expliqué comment elle coiffait ses cheveux pour que je puisse lui dire en toute sincérité si sa coiffure était parfaite. Et croyez-moi, j'ai une loooongue expérience des chignons, tresses et autres. Mais peut-être vous fait-elle le même coup à vous aussi Miss Georgiana ?

« Ma sœur, Lydia ». Plus aucun doute n’était permis à présent, Georgiana avait enfin à côté d’elle le frère de sa meilleure amie. Et lui non plus n’avait aucun doute sur l’identité de sa compagne de canapé : il l’avait appelée « Miss Georgiana ». A la surprise qu’elle ressentit succéda presque immédiatement sa curiosité insatiable. S’il la connaissait, cela ne pouvait être que par Lydia qui lui avait parlé d’elle. Elle était maintenant avide de savoir ce que son amie avait bien pu dire d’elle. Avait-elle fait son éloge ? Ou bien lui avait-elle rapporté ses petits défauts et travers ? Peut-être Lydia était-elle très hypocrite et en réalité détestait Georgiana, auquel cas elle aurait raconté à son frère comment elle se jouait d’elle ? Ne résistant pas à l’envie de savoir, elle décida de lui poser la question, bien qu’elle soit très impolie, et s’arrangea pour la tourner de la façon la moins indiscrète possible.

- Vous connaissez mon nom ? *Petit air surpris* Est-ce Lydia qui vous a parlé de moi ?

Elle est embarrasser, nota William. Regard fixer au sol, visage fermé, apparemment elle s'en voulait le l'avoir déranger. Mais après avoir rencontrer Crystal il trouvait la maladresse excise. Elle pimentait la vie, et permettait de faire de jolies rencontres. Mais c'était plus son zèle de colère que l'embêtait. Quelle opinion allait elle avoir de lui maintenant? Juste un homme capable de crier sur les domestiques pour ce faire entendre, un de ces bourgeois qui a un égo plus important que son portefeuille? Il ce sentait un peu ridicule. Au moins il n'avait pas faillit casser du mobilier lui... mais bon c'était pas vraiment une consolation.

- Vous avez besoin de calme et de sérénité pour vous reposer, je le comprends tout à fait.

dit-elle

"Oh ne vous en faites pas Miss, je ne suis pas en sucre! Juste un peu souffrant." lui répondit-il

C'était agréable aussi de rencontrer des gens, il en avait marre d'être toujours exclu de la société. Enfin de s'auto-exclure plutôt. Mais depuis qu'il était arriver à Meryton, il sentait que son comportement changeait, et il aimait bien le nouveau William qu'il était en train de devenir. Il ce doutait que sa soeur aimait bien ces changements aussi, mais que ces parent, eux, n'allait pas du tout apprécier cette émancipation. Mais au diable ces parents, il ferait ce qu'il voudrait. Etre le seul héritier masculin devait bien avoir des avantages parfois. Et il allait s'en servir. Faire du chantage... quelle idée excise!

- Vous connaissez mon nom ? *Petit air surpris* Est-ce Lydia qui vous a parlé de moi ?

"Je n'ai pas souvenir que Lydia ait dit votre nom, elle parle 'd'amies' où de 'compagne' et mots dans le genre. Elle n'utilise que rarement des prénoms. Donc elle m'a surement parler de vous, mais je ne sais à quelles histoires vous relier... Si je vous connais c'est par le biais de votre oncle Miss Cleverley"

Il était en effet promis à Lily Price. Fille du pasteur. Il avait donc eu droit à la généalogie de la famille. Pendant des heures et des heures. Merci père mère, merci! Quand ces parents prévoyaient quelque chose c'était vraiment dur de les faire changer d'avis, il c'était donc plier de mauvaise grâce, mais plier quand même aux leçons sur les Price. Mais heureusement, jusqu'à maintenant il avait éviter le mariage. D'ailleurs il ne connaissait presque pas Lily.

- Oh ne vous en faites pas Miss, je ne suis pas en sucre! Juste un peu souffrant.

« Pas en sucre, non. En verre, je dirais plutôt. Fragile et qui peut-être cassant, voire blessant. » brûla-t-elle de répliquer. Mais elle songea que cela risquerait peut-être de le froisser un peu.

- Je n'ai pas souvenir que Lydia ait dit votre nom, elle parle 'd'amies' où de 'compagnes' et mots dans le genre. Elle n'utilise que rarement des prénoms. Donc elle m'a sûrement parlé de vous, mais je ne sais à quelles histoires vous relier... Si je vous connais c'est par le biais de votre oncle Miss Cleverley.

Georgiana était très déçue. Elle n’allait pas découvrir ce que Lydia pensait d’elle. Il ne la connaissait que par son oncle, elle n’était que la nièce du pasteur Price. Mais bon, elle se consola en remarquant que quand bien même Lydia l’aurait nommée, il était peu probable que son frère eût accepté de lui révéler ses réflexions.
Et à propos des Prices, elle se rappela brusquement qu’il était promis à Lily. Comment avait-elle pu l’oublier ? Sa cousine lui en avait pourtant parlé au moment où elle l’avait interrogée sur un éventuel fiancé. Peut-être que cela lui était sorti de la tête parce que depuis son arrivée à Meryton, Mr Shatterney n’était jamais venu chez les Prices et réciproquement Lily n’était jamais allée lui rendre visite au manoir des Tiddlers. Et fait non négligeable, Lily semblait très intéressée par Alexander Lovehood, l’apprenti pasteur qui logeait chez eux. Un détail que Georgiana s’abstint de mentionner, ne voulant pas mettre sa cousine dans une position difficile.

« […] je ne sais à quelles histoires vous relier » était une phrase qui déclencha son hilarité intérieure. A l’extérieur, elle se contenta d’afficher un grand sourire malicieux. Et devinant (ou imaginant) la curiosité de son interlocuteur, elle lui en expliqua la raison en toute franchise:

- Je crois qu’il vaut mieux pour moi que vous demeuriez dans l’ignorance ! Lydia a été témoin de deux ou trois petites histoires me concernant, assez… embarrassantes dirai-je. Si jamais elle vous les a rapportées … et si jamais vous veniez à découvrir que j’y suis impliquée, je crains que mon image ne soit légèrement écornée.

À bien y réfléchir, elle aurait mieux fait de se taire. Encore une fois. Pourquoi sa langue travaillait-elle plus vite que son cerveau ? Dire la vérité vraie n’était pas toujours payant. Cette annonce allait probablement susciter l’intérêt du jeune homme qui essaierait alors de faire le lien entre les récits de Lydia et elle. Que pensera-t-il d’elle quand qu’il aura connaissance de l’affaire de la librairie Oliver? Ou encore de sa déshonorante bataille sur la place de Meryton, relatée par la Gossip Austen ? Georgiana n’appréciait pas particulièrement William pour l’instant mais elle tenait tout de même à lui faire une très bonne impression. Pour détourner son attention, elle décida de lancer la conversation sur Lydia. Car si celle-ci avait assisté à des situations compromettantes pour Georgiana, elle-même avait eu droit au récit détaillé de toutes les aventures délurées de Lydia. Et quelque chose lui disait qu’elle n’en avait pas encore fait profiter son frère. C’était tout à fait regrettable et Georgiana comptait bien réparer cet oubli. Elle mettait sa main à couper que Mr Shatterney serait très curieux de savoir ce que Lydia faisait au dehors, quand elle était libre et libérée de la surveillance de son frère. Et d’une voix tout à fait innocente, elle lui dit :

- Quelle idiote je fais ! J’en ai déjà trop dit ! Lydia ne me pardonnerait pas d’avoir évoqué ces secrets qu’elle m’a confiés.

Et voilà, la bombe était lâchée. Elle avait pris une intonation mystérieuse en parlant de « secrets confiés ». Tout était fait pour qu’il s’intéresse, s’interroge et s’inquiète de ce qu’avait bien pu faire sa sœur dans son dos. Et c’était elle, Georgiana, qui allait apporter la réponse à ses questions. Une bonne manière de rentrer dans les bonnes grâces du jeune homme. Et puis ça allait sûrement être très drôle.

Quelle était malicieuse cette Georgiana! William n'arrivait pas à la percée à jour, elle ce faufilait comme une anguille. Et il aimait bien sa. Elle jouait la coquette et la mystérieuse. C'était très agréable de ce faire chouchouter comme ça. Cette Miss s'entourait d'un voile de mystère, de rire et de secrets. Comme si elle savait des choses où qu'elle avait participer à des évènements importants. Mais pourquoi était il si peut attentif aux dires de sa soeur. Autant elle avait raconter des anecdotes, des petits secrets que elles avaient échanger...Mais il ne ce rappelait même pas de quoi avait parler Lydia lors de leur dernière rencontre alors les mois précédents. Oulla, même pour sauver sa vie il n'aurait pas su! Il ce fit l'effet d'être un mauvais frère et un confident indigne. En même temps sa soeur ne pouvait pas ignorer ces absences et devait donc trouver une certaine forme d'interêt en ce dialogue de sourd.

Pourquoi sa petite soeur l'ennuyait tant alors qu'il prenait tellement de plaisir à discuter avec toutes les habitantes de Meryon? Ces hormones le menaient par le bout du nez, mais il n'était pas du genre à ce laisser diriger les yeux fermé. Il fallait reprendre le contrôle du navire pour éviter de ce noyer dans les yeux de la jolie demoiselle à ces côtés.

- Je crois qu’il vaut mieux pour moi que vous demeuriez dans l’ignorance ! Lydia a été témoin de deux ou trois petites histoires me concernant, assez… embarrassantes dirai-je. Si jamais elle vous les a rapportées … et si jamais vous veniez à découvrir que j’y suis impliquée, je crains que mon image ne soit légèrement écornée.

"Cela a t-il des rapports avec votre tendance à attaquer de pauvres tables sans défense Miss Georgiana."La taquina-t-il
Il était d'humeur taquin, et elle allait en faire les frais! Il ne voulait pas la mettre mal à l'aise mais bon, autant s'amuser un peu. Et une petite boutade allait soit faire rire la jeune femme soit la faire bouder. Dans les deux cas il aurait une réponse appropriée. Il ne maîtrisait pas encore bien les discutions avec le genre opposé mais il savait comment rendre une conversation intéressante une fois les premières banalités échangés.

Mais apparemment c'était la jolie rousse (ou BLOND VENITIEN, d'où mon "blond" du post précédent XD) qui voulait prendre les rênes de l'échange. Après tout pourquoi pas, il en avait plus que marre des gamines superficielles et puériles de Londres. Des blondes fades, avec une réflexion personnelle non équivalente à la profondeur de leur décoletés. Les femmes d'ici en plus d'être incroyablement belles étaient aussi intelligentes. Et comme elles l'avaient démontrés, elles étaient capable de retourner l'esprit des hommes.

- Quelle idiote je fais ! J’en ai déjà trop dit ! Lydia ne me pardonnerait pas d’avoir évoqué ces secrets qu’elle m’a confiés.

Menteuse! lui chuchota la petite voix dans sa tête...

Ah les femmes...

Ayant toujours eu du mal à se faire de vrais amis, Georgiana a finalement compris que le meilleur moyen d’y parvenir était de faire croire à l’autre qu’ils partageaient des points communs. C’est ainsi qu’elle a un jour feint d’être passionnée d’ouvrages philosophiques auxquels elle ne comprend pas un seul mot. Un autre jour, elle a affirmé adorer monter à cheval mais en réalité, elle en a peur depuis l’accident qui a entraîné la mort de sa mère. Ou bien encore, elle a fait semblant de nourrir un culte au velours alors qu’elle ne jure que par la soie. Pourtant avec Lydia, elle n’a jamais eu à mentir. Leur amitié a été tout aussi naturelle que le coucher du soleil en fin de journée. Les deux femmes sont complémentaires et complices.
Il n’en va pas de même pour Georgiana et William, loin de là. Bien qu’il lui paraisse tout à fait bien élevé, elle ne pouvait s’empêcher de le trouver insipide et profondément ennuyeux. De toute évidence, les histoires - pourtant passionnantes à son sens - de Lydia ne le captivaient guère (et cela voulait tout dire car Georgiana buvait littéralement chacune des paroles de son amie). Et à force de rester cloîtré entre quatre murs, lui-même ne devait rien avoir de bien intéressant à raconter. Cependant, elle continuait d’afficher un sourire légèrement espiègle, écoutant son interlocuteur lui rappeler une anecdote qu’elle aurait préféré oublier :

- Cela a t-il des rapports avec votre tendance à attaquer de pauvres tables sans défense Miss Georgiana ?

Hahaha. Très drôle. Le sourire de la jeune femme se crispa durant un dixième de seconde. Un autre dixième de seconde après, elle éclata d’un rire forcé mais très bien imité. Il n’existe pas de meilleur moyen pour s’attirer les faveurs d’un homme que de rire à ses plaisanteries, aussi lourdes et gênantes soient-elles. Et cela lui permettait aussi de faire comme si cette histoire ne l’embarrassait pas. Elle s’abstint cependant de tout commentaire, ce qui signifiait clairement que l’épisode devait être définitivement clos. Elle détestait remettre sur le tapis des situations où elle se couvrait de ridicule (ce qui veut dire une bonne partie de sa vie xD).

Elle avait espéré un peu plus d’enthousiasme de sa part à propos des supposées aventures rocambolesques de Lydia. Mais peut-être était-il déjà au courant de tout ? Lydia était tellement bavarde… Mais non, même elle n’aurait pas pu tout lui raconter. Georgiana était certaine qu’il aurait désapprouvé et elle savait aussi que Lydia était beaucoup plus heureuse lorsque son frère n’était pas dans ses pattes (même si elle aimait beaucoup son frère) (même s’il était responsable du plus grand bubullecide de toute l’Histoire de l’Humanité xD). Aussi elle décida de le relancer subtilement, se donnant un petit air étonné :

- Oh mais peut-être préféreriez-vous ne pas évoquer toutes ces embarrassantes situations dans lesquelles votre sœur bien-aimée a été impliquée ?

Georgiana n’était pas du genre à vouloir attirer sciemment toute l’attention sur elle, elle n’en avait pas besoin, sauf en ce qui concerne un autre William habitant Meryton… D’ailleurs lorsque cela arrivait, elle était bien souvent mal à l’aise et ses joues se teintaient d’une jolie (et très voyante) couleur vermillon. Mais cette fois-ci, elle était résolue d’accaparer toute la concentration de William, à défaut de trouver un autre sujet de conversation. Elle aurait l’occasion plus tard de lui demander mille et une autres choses.

Ah elle avait bien des secrets cette jolie fleur! Et William commençait à ce prendre à son jeux. Et pour le coup l n'était pas vraiment sur de savoir où aller. Cette Georgiana semblait avoir de l'expérience pour faire tourner les gens en bourrique sans rien lâcher de ces secrets mais en délestant les autres des leurs. Il avait plutôt intérêt à garder sa bouche scellée et à la jouée fine. Très fine.

Vu la jolie couleur rouge qui venait de colorer ces joue, la Miss semblait vouloir jouer aussi. L'après-midi s'annonçait sous de charmants hospices!
Elle avait un de ces rire contagieux, totalement maîtrisé mais auquel il était impossible de ne pas retourner un sourire. Elle était si jolie avec ces paumettes bombées, ces cheveux roux et son petit air de fille sage. Elle ressemblait un peu à Lydia. Ange à l’extérieur. Et un flot de lave bouillonnant à l'intérieur. Il ne doutait pas un seul instant que ces deux jeunes femmes aient put faire tourner la tête à bien des hommes, à les manipuler et à les faire jouer à leur jeux. Il suffisait de voir la réputation de sa soeur. Elle était réputée intouchable. Tout le monde la voulait, mais personne ne réussissait. Vu la famille de Georgy, il devait aller de même pour elle. Ce qui était sans doute la meilleur position pour entrer dans le monde. Jamais de rumeurs desobligeantes sur elles, juste du respect, de la crainte et de l'admiration.
Connaissant sa soeur, cette femme n'était pas une soufifre de sa soeur, mais bien son amie. Tu son petit air entendu lui laissait penser le pire à propos de ces connaissances à elle sur le passée de Lydia.
Et voila, il redevenair papa-poule, où plutôt frère-poule. Toujours à la couvée, alors que c'était plutôt l'inverse. Elle attirait l'attention et lui pouvait passer au travers des regards des gens. Il n'était que "le frère de Miss Lydia" et tant mieux, les gens ne posaient pas de questions comme ça.

Cela lui fit penser que peut être qu'elle savait pour sa maladie. Lydia n'avait aucune raison de le lui cacher, ce n'était pas plus importante qu'une totale honnêteté avec une amie fidèle. Il fronça les sourcils et lança un regard soupçonneux (plein plein pleiiiiin de soupçons) vers Georgiana. Mais il ne pouvait rien lui dire sans ce dévoilé seul. Et il n'était pas assez stupide pour tenter le diable.

Oh elle semblait elle aussi intéressée par parler de Lydia. Ah non pas tout à fait, elle était la comme "espionne"... C'était d'ailleurs très amusant, elle ne perdait pas une occasion d'en savoir toujours plus et de poser les bonnes questions. Elle ferait une redoutable épouse. Le mari allait avoir intérêt à marcher droit avec elle dans les parages. Où elle allait le manger tout cru.

"Lydia me raconte de nombreuses histoire, mais je confesse ne pas me souvenir de toutes... Il y en a tellement. Je ne serais même plus à laquelle ou lesquelles vous rattacher Miss Georgiana!"

Il était un bien piètre menteur, donc la vérité était souvent sa seule échappatoire, mais au moins il était honnête, ce qui était d'ailleurs fort apprécier par ici. Surtout avec ces cousines. Aucune langue de bois dans la famille. Il espérait que Georgina était mise au pli elle aussi.

"Mais racontez m'en une et je ferais de même. Nous pourrions ainsi nous connaitre d'avantage"