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William était sur la mezzanine qui surplombait la bibliothèque depuis plus de 4 heures. Il avait tour à tour dormis, lu, écrit, fait les cent pas et observer la tempête par la fenêtre.
La journée avançait à un rythme incroyablement long. A croire qu'il avait passer une anné enfermée. Le soleil commençait à lui manquer. Ainsi que les ballades dans les bois, et les promenades dans les bois à cheval avec ses amis. Enfermer entre quatre murs, il ce sentait prisonnier. Il était déjà prisonnier de son corps, mais si le temps s'acharnait contre lui, il allait exploser.

Mais sa cousine entra dans la bibliothèque. Enfin un peu de distraction. Il n'était pas du genre à avoir un aprioris sur les gens, mais Elisabeth reflétait tant la vanité et la mesquinerie que William ne pouvait faire autre chose que rester loin d'elle. Il ne voulait pas être toucher par son venin. Elle était arrogante, méchante avec les employés de la maisons, et le peu de conversation qu'elle faisait était d'un ennui mortelle. D'un côté, il basait ces idées sur la courte visite que sa cousine éloignée lui avait fait plus de neuf mois plus tôt. Mais Will' n'avait pas beaucoup d'espoir pour l'amélioration du caractère de Elisabeth. Il ne savait pas ce qu'elle avait fait de son temps.

Il était toujours étonner qu'elle ne soit pas marié. Elle était un excellent partie. Et il devait l'avouer elle était d'une grande beauté. Mais elle allait seule, toujours. Sans amies, sans suivantes, sans personnel. Elle changeait toujours sa suite. Comme si ils étaient du matériel et non des êtres humains. Ne voulait-elle pas s'attacher? Où était elle juste frigide comme la glace... De là, il voyait ces cheveux arranger en un ravissant chignon dévoilant son cou et une robe d'un très joli bleu nuit. Elle était très belle, même vue d'en haut. Mais William ne risquait pas de le lui dire, il n'allait pas renforcer l'ego déjà surdimensionner de sa cousine.

Il s'approcha de la rambarde et posa les bras dessus. Il ce pencha un peu plus, et doucement, pour ne pas l'effrayer, il lui dit: "Trouvez vous ce que vous êtes venu chercher Elisabeth, c'est que vous risquez de vous égarer dans une si grande bibliothèque. Vous êtes au niveau des livres se science. Laissez moi vous guider. Ne vous inquiétez pas, je vais vous guider. Alors pour commencer dites moi quel genre de livre vous chercher et on vous ferra bouger entre les rayons jusqu'à, après plusieurs questions, arriver devant l'étalage qui correspond à vos goûts. A moins que vous ne soyez pas ici pour lire..."

Il n'y avait aucune animosité dans sa voix. Ni vraiment dans les yeux de sa cousine quand elle pivota et leva la tête pour lui faire face.

"Alors cousine, quel genre de livre cherchez vous?" insista-il.

Elle n'allait pas s'en tirer comme cela. Il voulait savoir ce qu'elle faisait ici, et ce qu'elle était venu chercher. Et il allait le découvrir, même si Elisabeth n'allait pas lui faciliter la tâche. Elle parlait peu mais bien. Mais il était également adroit avec les mots. Ils jouaient à armes égales.

Pour le moment...

Spoiler:

Quelle énigme cette Elisabeth! Cette très belle femme, avait de la répartis. Elle n'avait même pas été ébranler par son apparition surprise. En masquant son trouble sous une feine gentillesse, elle pensait avoir renverser les rôles, mais William n'allait très certainement pas la laisser faire. Si elle s'ennuyait, elle avait qu'a aller essayer des robes dans ces appartements, mais pas rôder dans tout le château comme si elle était chez elle. Et la bibliothèque était un lieu sacré pour William, il n'allait pas la laisser prendre possession des lieux. Si elle était ici ça devait être pour une quelconque raison. Il ne concevait pas que sa cousine aima lire. Pour lui elle était intelligente certe, mais pas vraiment cultivée. Sans compter que sa chambre contenait une petite bibliothèque avec une centaine de livres préparés à son attention. Des romans sentimentaux, des traités sur des villes d'Europe et des romans d'aventures mettant en scène des jeunes femmes fortes et indépendante... Alors que faisait-elle ici? Peut être voulait elle lire ces livres interdits que le propriétaire de cette bibliothèque c'était fait un plaisir de rassembler ici. Pour lui les livres ne pouvant pas corrompre l'esprit, il n'avait aucune raison de ce priver de la lecture des ces romans.

"Je ne vous connais certe pas assez pour m'avancer sur vos gouts Elisabeth. Mais je l'étonne que vous n'ayez pas pris un des livre qui ce trouve dans la petite bibliothèque adjacente à votre chambre. A moins que vous ne l'ayez pas vu... Elle contiens une centaine de livres, tous choisis en fonction de vos goûts. "

Ainsi tous les doutes seraient dissipés quand elle répondrait à la question. Soit elle n'avait pas vu la bibliothèque, soit elle n'y avait rien trouver à son goût, soit elle venait faire autre chose ici. Si la présence de sa cousine l'énervait, elle lui permettai aussi de passer le temps. La tempête ce calmait de jours en jours et à la fin de la semane elle ne serait qu'un lointain souvenir, mais comme il s'était mortellement ennuyer toute la matinée, cette joute verbale lui fit le plus grand bien. Il ce sentait en vie.
William commença tout de même à songer vers où il allait diriger Elisabeth. Surement vers la partie romans pour commencer. Enfin tout dépendait de ce qu'elle voulait.
En la regardant William songea qu'il n'avait pas vraiment d'amis ici lui non plus. Seulement de vagues connaissances, surtout de jeunes femmes qu'il avait rencontrer ici. Il allait devoir faire des efforts, beaucoup d'efforts pour pleinement s'intégrer. Si l'air de Meryton n'améliorait pas vraiment sa santé, elle ne la dégradait pas non plus. Il allait surement rester ici un long moment. Il ce promis silencieusement d'être d'avantage sociable. Maintenant restait à appliquer sa promesse. Mais pour le moment pas avec Elisabeth, ni avec Miss Price que ces parents voulaient lui faire épouser. Il le sentait sa promesse allait être dur à respecté...

William n'en croyait pas ces oreilles. Sa cousine était une grande lectrice! Une amatrice de traités en tous genre, de poésie et de romans en prose. Elle le cachait bien! Il fronça les sourcils quand cette révélation eut atteint son cerveau. Ils avaient quelque chose en commun.... Sa cousine, d'avantage préoccupée par la couleur de son teint et pas la propreté de sa robe était une femme avide de lecture... Non s'en était trop pour ses capacités mentale. Il tombait de haut, de TRES haut. Il songea un moment à remettre en doutes ces propos mais sa cousine n'était pas du genre à mentir. Quel intérêt y aurait-il eu? Il suffisait que Will la questionne sur un bouquin sur son mensonge volait en éclats. Et Elisabeth était tout sauf stupide. Son père était quelqu'un de charmant et de cultivé, et il ce faisait toujours un plaisir de discuter avec lui quand ils se rencontraient. Il lui parlait d"alliances entre les familles, des relations à entretenir avec tel où tel personnage, qui était plus susceptible de lui venir en aide si il avait besoin d'un quelconque soutiens. Et il lui rappelait sans cesse de ne pas épouser Miss Price. Aucune Miss Price. Mais William n'était pas idiot. Il n'allait pas couper lui même les ailes qui lui permettaient d'avoir un peu de liberté. Ici, loin du joug de son père, la vie était plus évidente. Il pouvait réfléchir calmement, à tête reposé, sans la constante pression de sa famille. Il pensa aussi qu'il était temps que sa cousine trouve époux elle aussi. Mais peut etre était elle trop attachée à sa liberté elle aussi. SI sa ce trouve, ils avaient aussi cela en commun.

"Que diriez vous d'un roman gothique cousine? Où d'un roman gothique interdit! Vous savez bien qu'oncle est friant de ces bouquins! Et ils se trouvent cachés dans les rayons. Oncle est un parano, sans doute lié à son amour pour tout ce qui est interdit. Comme il dit: "Tout ce qui n'est pas sous nos yeux est invisible". Alors Elisabeth, vous laisserez vous tenter par un de ces roman avant de monter me rejoindre pour discuter?"

Heureusement que Mr Tiddlers lui avait montrer où ce trouvaient les romans, parce que vu la taille de la bibliothèque il aurait pu les cherchés des jours entiers. Pas étonnant que Elisabeth ne trouve pas ce qu'elle était venu chercher. Non, la il s'emballait! Rien n'indiquait que c'était ce genre de chose qu'elle voulait lire. Il ne servait à rien de faire des suppositions et d'être cruel avec les autres, mais si on avait pas toujours les meilleurs sentiments à leur égard.
Après tout il avait trouver de qui s'occuper. Le temps était meilleur mais il pleuvait encore régulièrement. La journée passerait plus vite ainsi. Il allait peut être être étonner par la sympathie (il sourit de sa propre blague) de Elisabeth.

William eut l’air surpris de l’entendre dire qu’elle avait déjà lu les livres qui lui étaient proposés dans la petite bibliothèque adjacente à sa chambre. Mais, Elizabeth n’aurait pas pu l’affirmer avec certitude. Il pouvait la questionner s’il désirait, mais elle connaissait les livres qu’elle avait lus. Il lui était même arrivée de relire certains, mais seulement et uniquement les livres qu’elle avait réellement aimé. D’autres avaient été d’un ennui mortel, malheureusement son père l’avait obligé à les lire. Quelques instants plus tard, après « l’étonnante révélation », William lui proposa un roman gothique.

A son arrivée, elle avait entendu quelques bribes de la collection entretenue par son oncle, mais jusqu’à présent, elle n’y avait pas porté grand intérêt. Ne croyant nullement à ses rumeurs, elle n’avait pas souhaité questionner son oncle à ce sujet. Mais peut être aurait-elle du ? Maintenant qu’elle connaissait la fameuse bibliothèque, cette source énormissime de connaissance. Elle se retourna vars le rayon, auquel elle tournait le dos, ce n’était pas pour le moment le genre de livre qu’elle aimerait lire. Mais un roman gothique ? Jusqu’à présent, elle en avait lu aucun, et n’était pas sûre d’aimer. De plus, William avait précisé que ce dernier faisait parti des romans interdits. Certes, elle était curieuse, mais allait-elle réellement aimé ? Elle aimait l’aventure, mais qu’est ce qu’il y avait réellement dans ses romans gothiques ? Elle devait prendre une décision, mais surtout elle devait prendre en considération son cousin. Si elle refusait, risquait-il de la renvoyer de la bibliothèque ? Il était si imprévisible qu’elle ne pouvait dire ce qu’il ferait exactement. Finalement, elle se décida de se lancer dans la lecture de ce fameux roman.

« Guidez moi jusqu’à un roman gothique, mon cher William. Je serais bien curieuse d’en lire un, je dois vous avouer que jusqu’à présent, je n’en ai lu aucun. Mais dites-moi, comment savez-vous, tout ce que contient cette immense bibliothèque ? Même si lors de mes précédentes visites, je vous ai peu vu, je ne pense pas que vous viviez dans cet endroit. Me trompe-je ? »

Elizabeth se retourna pour faire de nouveau face à son cousin. Il n’avait pas bougé d’un poil, toujours en haut, sur cette mezzanine, et toujours entrain de la regarder. Elle lui fit un grand sourire, un léger fou rire naquit en elle. Décidemment, c’était un homme à prendre avec des pincettes, elle le connaissait peu, mais elle avait plutôt l’impression de le rencontrer pour la toute première fois. Néanmoins, il avait accepté le fait qu’elle le rejoigne ensuite, afin de pouvoir s’asseoir à ses côtés et de ne pas le laisser ainsi seul, dans le silence absolu de la bibliothèque. Elle posa ses mains sur ses hanches attendant que ce dernier daigne lui indiquer le chemin. De même qu’elle prit une pose indiquant qu’elle s’impatientait. Bien évidemment, ce n’était que de la comédie, Elizabeth savait parfaitement être patiente quand il le fallait. Mais William allait-il voir le petit tour qu’elle venait de lui jouer ?

Elle allait lui rendre la vie impossible... La cohabitation s'annonçait tendue entre les cousins. Peut être un jours finiraient ils par s'entendre et rigoleraient ensemble en ce rappelant ces moment de cruauté passer ensemble. Ils raconteraient à leurs petits enfants comment ils ce menaient la vie dur à chaque instant, comment chaque regard avait pour vu de pétrifier l'autre, comme leur ton était hautain et leurs mots dur. Ils devraient retenir qu'il ne faut pas ce fier aux apparences, il ne faut pas avoir d'aprioris sur les autres au risque de tomber du haut de son ego et de ce briser le coup. Les Tiddlers tout comme les Shatterneys et les Forbes étaient des familles avec du pouvoir, mais sans aucune condescendance excessive. Les grands parents, les patriarches des familles avaient toujours inculqués aux enfants le respect de chaque être vivant même si ils étaient nés dans des familles moins aisés. William croyait en cette leçon de vie. Il respectait les domestiques et tous ceux qui ce trouvaient au dessous de son rang. Elisabeth elle ne semblait pas avoir appris la leçon, à moins que sa vanité égale son statut social à savoir au dessus de William.

Et comme d'habitude il ce faisait des noeuds au cerveau en tentant de percer Elisabeth. Fut-ce possible. Lui même n'avait jamais réussi et il n'avait jamais rencontrer quelqu'un qui pouvait lui parler d'elle. De ce qu'elle aimait, de ce qu'elle faisait de ces journées, des amies qu'elle avait, de ces passions... Elle était un tel mystère. Comme si elle avait construit des murs autour d'elle. Une sorte de carapace qui la protégeait des intrusions dans son monde. Elle repoussait tout le monde, sans même à avoir à ouvrir la bouche. Un exploit par ici où les jeunes gens veulent tout connaitre des nouveaux arrivants avec qui ils participerons aux bals, aux sorties, aux promenades. Pas étonnant qu'elle aussi ce réfugie dans les livre si elle ce sentait seule...

Il allait lui dire qu'elle n'était pas obliger de choisir un livre, qu'elle faisait comme bon lui semblait. Il n'était pas assez fou pour la forcer à faire quelque chose contre son grès, elle le lui aurait fait payer pendant des années très certainement. Mais il s'étonna qu'elle accepte si facilement, sans négocier, dans énervement. Il haussa tout de même un sourcil pour noter son étonnement. Réaction naturelle incontrôlable. (pas comme dans mon gif mais presque LOL)

"Très bien très chère Elisabeth, vous vous trouvez plus où moins au centre de la bibliothèque. Les romans gothique ce trouvent plus (+) à l'avant de la pièce. Je vais donc vous faire retourner sur vos pas. Donc faites demi tour et marchez. Tournez deux fois à droite, une fois à gauche, au croisement tout droit et à droite. Allez y!"

Elle avait une très bonne mémoire, il en était sur, et elle semblait être du genre à aimer les challenges. Le chemin n'était pas bien long, mais la bibliothèque ce coupait en croisements et il fallait bien compter les virages qu'on prenait. Il ne la torturait plus. Il s'amusait avec elle.
Voyons voir si elle ce prenait au jeu!

Elizabeth ne pouvait s’en empêcher. Jouer la comédie de temps à autre était plus fort qu’elle. C’était ainsi, que voulez vous de plus. Elle était ainsi et pas prête de changer, même pour les plus beaux yeux d’un jeune homme. Alors envers son cousin imaginez la situation. Elle aimait donner du fil à retordre à tout le monde. Personne ne faisait exception, même sa petite sœur attrapait de sacrés maux de tête, et pourtant, elles se connaissaient parfaitement. Mais telle la recherche d’un trésor, Elizabeth restait sur ses positions, ne dévoilant presque rien d’elle.

Attendant l’aide de William, Elizabeth se rendit compte, qu’elle n’avait jamais croisé William dans le manoir. C’était bien la première fois qu’elle le voyait et qu’elle conversait avec. Bien évidemment, elle quittait rarement sa chambre. Elle détestait être en compagnie de son oncle, qu’elle abominait plus que tout. Lui et ses bonnes manières, lui et ses leçons. Quand elle le voyait, ce n’était que des idées diaboliques qui lui traversaient l’esprit. Aucune once de gentillesse pour lui. Elle le haïssait tout comme elle en voulait à son père. Mais lorsqu’elle quittait sa chambre, elle ne croisait jamais William, au contraire de sa sœur, Lydia ou de ses autres cousins. Mais lui, rien, elle ne savait pas grand-chose sur lui, sauf qu’il était quelqu’un de discret. Serait-ce l’occasion de mieux le connaitre ? Pourquoi pas ? Mais fallait-il encore y arriver et percer ses mystères. Pour le moment, elle attendait plutôt qu’il la guide, lui conseille un livre ou autre. Mais qu’il agisse. Ce dernier fut d’ailleurs surpris de voir qu’elle n’opposait aucune résistance, à ce qui la conseille. Ce n’était pas pourtant une surprise. Au contraire, elle voulait découvrir vers quel genre de roman, il allait la guider. En revanche, elle ne put laisser échapper un petit rire cristallin, lorsqu’elle crut voir son cousin hausser un sourcil. Etait-il étonné ou quelque chose dans le genre. Elle mit rapidement sa main devant sa bouche et s’arrêta tant bien que mal de rire.

« Excusez moi, William, mais j’ai cru voir que vous étiez étonné de ma réponse. Je n’ai pu m’empêcher de rire. Serait-ce le cas ? »

Elle le lui demandait en toute impunité. Est-ce vrai ou non, qu’importe ? Une joie de vivre l’animait, et à cet instant précis, cette dernière se réveillait un peu. En effet, ces derniers temps, peu d’évènements lui avait arraché un rire ou même un sourire. Alors pourquoi pas se lâcher un peu, et se laisser aller à rire. Aucun mal n’avait été fait. Finalement, William lui indiqua le chemin, mais il ne lui indiqua seulement le chemin. A elle ensuite d’avoir le bon sens de l’orientation. Un défi ? Très bien, elle allait le relever. Au contraire, elle n’avait aucunement peur et surtout elle avait un excellent sens de l’orientation. Elle suivit donc les instructions de William et revint sur ses pas. Elle était pratiquement arrivé à l’avant de la bibliothèque qu’elle tourna une première fois à droite, puis une deuxième fois. Tout en marchant, elle se demandait si William lui avait bel et bien indiqué le véritable chemin. Et si William se jouait de sa cousine ? Non, ce n’était pas son genre, il était tout le contraire d’elle. En effet, elle aurait bien été capable de lui jouer un tel tour, si les rôles avaient été inversés. Histoire d’y mettre un peu de piquant et de s’amuser. Après avoir tourné deux fois à droite, elle tourna à gauche. Il ne lui restait plus qu’à aller tout droit au croisement puis de tourner à droite. Le chemin était relativement facile ainsi que les instructions. Arrivée dans l’allée, elle éleva un peu la voix pour que William puisse l’entendre.

« Et maintenant William ? Je viens juste d’arriver là où je dois être selon vos instructions. A moins que vous avez décidé de jouer un peu… »

Elle laissa sa phrase en suspens. Qu’il joue avec elle ou non, cela ne changeait rien du tout à la situation. En revanche, elle adorait jouer et elle comptait bien lui donner du fil à retordre s’il s’aventurer dans cette voie !

Spoiler:

"Je ne vous laisserais jamais vous égarer vous savez Lizzie" dit-il avec une étonnante douceur.
Elle était de sa famille et il la chérissait quand même. Ils n'avaient aucune affinité, rien en commun, une sorte de haine gloque réciproque. Ils étaient comme chiens et chats. Mais elle était quand même sa cousine. Elle était son sang. Ils respectaient les mêmes ancêtres. Ils faisaient partis d'un tout. C'était l'ennui avec ce genre de famille, ils étaient tellement respectueux du concept même de famille qu'il aurait fait tous les efforts du monde pour que Elisabeth et même sa jeune soeur Pearl s'intègrent le mieux possible au manoir Tiddlers. Ce n'était pas gagner, mais William n'avait pas dit son dernier mot. Et quand il voulait quelque chose il l'obtenait, il lui suffisait de ce battre pour. Ce combat là n'était pas gagner d'avance, mais le temps n'était que du temps.

Comment ce faisait-il qu'il relativisait comme cela sa rencontre, qui commençait à tourner à l'affrontement, avec Elisabeth? Et pourquoi l’appelait-il Lizzie? Elle n'était pas son amie. Sa cousine, mais bon... Vu les flammes qui dansaient dans ces yeux, elle semblait sur le point de commanditer un meurtre. Il imaginait déjà les journaux: "L’aîné de la famille Shatterney meurt suite à une malheureuse chute de la mezzanine située dans la bibliothèque".
Non, vraiment pas marrant. En même temps William avait une façon de penser assez lugubre. Toujours à voir le pire pour mieux apprécier la vie, mais le plus souvent il ce sapait le moral lui même. Il broyait du noir à longueur de temps, son adorable petite soeur réussissait à contrer ces pensées noirs quand elle était dans les parages. C'était comme un aimant à mauvaises pensées, et un diffuseur de joie de vivre. Elle était sa vie, le sang qui faisait battre son coeur, l'énergie qui alimentait ces muscles. Elle était incontrôlable, mais c'était un bien petit prix à payer pour être heureux. Elisabeth aurait mieux fait d'aller explorer du côté des quartiers à Lydia, elle l'aurait dérider en moins de deux.

William n'était pas ce qu'on pouvait appeler, qu'un de drôle, mais il n'avait pas ce masque de cire constamment sur la figure comme Elisabeth. La vie semblait bien lui peser... Plus qu'a lui. Pourtant elle connaissait sa maladie, elle savait qu'elle avait le devoir de vivre sa vie à fond pour ceux qui ne pouvaient pas. Mais si elle avait la tête dur, les idées fixes, elle faisait bien ce qu'elle voulait.
Il respectait cette part des femmes qui voulaient êtres indépendantes. Il ne l'encourageait pas, mais pour lui tout humain est libre de suivre ce que sa tête et son coeur lui dit, sans avoir à en référer à quelqu'un d'autre. Mais bon, tel n'était pas le cas de la société dans laquelle il évoluait. Donc il gardait sa bouche close et ces idées silencieuses.

Pour donner le change il entrepris de répondre à sa question. Question piège. Elle voulait jouer la beauté blonde...

"La dernière fois que je vous ait demander quelque chose, sans vous demander votre avis, vous m'avez gentiment dit de retourner à mes bouquins au lieu de vous embêter avec mes idées clairement inférieurs. Comprenez que je me méfie...."



Voila qui répondait à sa première et sa deuxième question. Voyons voir ce que elle allait répondre.

Ainsi William ne la laisserait pas tombée. Elizabeth en fut plus qu’étonnée d’entendre une telle réponse. Ils ne se connaissaient pas et voilà qu’il lui parlait comme s’ils avaient toujours cohabiter ensemble. Lizzie ? L’appelait-elle Wiwi ou tout simplement Will ? Non, c’était toujours William ou mon cher cousin. Comment pourrait-elle envisager une toute autre réponse que celle-ci ? Elle était totalement à son opposé, elle ne chérissait aucun membre de cette famille. En même temps, comment le pouvait-elle, elle ne les connaissait aucunement, elle connaissait de vagues noms mentionnés par son père. Jamais elle aurait pu croire ou imaginer qu’elle appartenait à une telle famille. Mais tout de même, cela l’intriguait, pourquoi faisait-il comme si elle était dans la famille depuis toujours, comme si elle était la cousine adorée, que l’on aime voir et avec qui on aime discuter ? Généralement peu venait la voir, elle était enfermée dans une grande solitude. Non pas que cela lui plaisait et qu’il s’agissait de son mode de vie, mais tout de même, elle ne pouvait en être qu’étonnée. Toutefois et dans un esprit toujours en plein régime, prêt à passer de l’angélique au diabolique, Elizabeth lui répondit, afin de le dérouter.

« Merci pour votre bienveillance Will ! Je serais m’en souvenir et vous apporter donc secours si jamais je le peux »

Semer la confusion dans l’esprit de William, quel drôle de jeu pour n’importe qui, mais pas pour elle. Voir jusqu’où il irait ? Surtout qu’il n’aille pas croire qu’elle serait méchante avec lui, mais tester les gens était un passe temps pour elle, dès qu’elle le pouvait, elle le faisait. Et même son père passait à la trappe. Personne ne pouvait échapper à ce test, surtout quand elle cherchait à sonder la personne en face d’elle. Mais il n’y avait rien de méchant dans son petit jeu. Cependant elle n’en était pas au bout de ses surprises. Surtout quand William lui rappela un événement où elle lui avait demandé de s’occuper de ses affaires. Il est vrai qu’elle repoussait souvent les personnes, surtout les hommes, elle n’aimait pas qu’on lui dicte quoi faire. Cela devait venir d’elle-même. Mais il arrivait qu’elle n’en veuille pas en découdre et envoyer sur les roses le monde extérieur.

« Je le sais parfaitement Will, mais voyez vous, je veux défendre mes idées. Celle d’une femme libre ! Autant femme qu’homme, nous sommes égaux et donc avons le droit de choisir. Ne voyez pas cela comme une méchante pique que je vous ai fait jadis, même si j’ai du fortement employer un ton sec, cassant et repoussant. Mais vous m’intriguez très cher ! Je suis là et vous me proposez votre aide, alors que vous venez à l’instant même de me rappeler ce petit incident …. »

Mots simples, petite voix enjouée et le tour est joué ! Ainsi, elle évitait tout piège que son cher cousin pouvait lui tendre. Elle voulait jouer c’était certain, mais elle allait gagner, c’était sur à 100%. Jamais elle ne perdait une partie, jamais elle ne se laissait avoir dans une jouxte verbale, que se soit en face d’un homme ou non. Pour le moment, elle ne s’avançait pas trop, elle devait tout d’abord évaluée la répartie de William. Comment allait-il réagir ? Bien ou mal ? Allait-il avoir du mal à y répondre ou non ? Néanmoins, elle ne lui laissa pas beaucoup de temps our tenter la moindre réponse qu’elle enchaina.

« Et si vous me révélez les titres de ces fameux romans pour que j’en choisisse un et vienne vous rejoindre en haut. Ainsi nous serions assis et bien plus disposés à converser. Qu’en pensez-vous ? A moins que…. A moins que cette situation vous convienne et que vous préfériez rester seul sur cette mezzanine ? »

Ding ding ding, le premier round venait d’être lancer! Et une pique, une ! Mais tout de même, elle s’était retenue, si bien qu’elle avait insisté sur la dernière phrase et avait donc répéter le « à moins que ». Une petite mise en scène très gentille, pour un commencement. Elizabeth avait de la répartie à revendre. William l’avait lancé dans un certain jeu en commençant par un petit jeu d’orientation, mais elle pensait aller bien au-delà. Elle tourna sur elle-même attendant la réponse de son cousin et regarda également le titre des divers livres qui était à sa portée.

Spoiler:

Sa cousine ne devait pas être si diabolique, elle ne le POUVAIT pas non. William ce refusait à en arriver la. Son esprit tenait par maintes et maintes schéma, pirouettes, prouesses à ne pas relier ce mot à sa cousine. Mais comment pouvait-il faire face à la vérité qui ce trouvait devant lui? Il essaya de trouver un peu d'humanité dans ses yeux, il n'y vit que les esquisses d'un plan sombre, il essaya de trouver une émotion sur son regard, il ne vit qu'un front plissé et une mâchoire serré. Aucune once de bonheur de bonheur dans son corps ou dans son âme.
Mais comment pouvaient-ils êtres de la même famille, comment pouvaient-ils avoir quelque chose en commun, ce sang pouvait-il le rendre si humain , si chaud et elle si froide?

Pourquoi avait-elle dit qu'elle était prête à l'aider au besoin alors? Bon sang mais elle était encore plus compliquer à démêler que les racines d'un vieux chêne. Étais-ce encore une de ces tentative de manipulation, ou le début d'un plan pour lui faire payer son intervention non plannifiée dans sa journée, où était-elle sincère...
William n'en savait rien et il n'allait certainement jamais le découvrir, il n'était pas assez courageux pour lui demander de but en blanc, Lizzy n'en parlerais jamais à personne donc il ne pouvait pas acheter l'info et apparemment il était trop bête pour deviner seul.
Il ferma les yeux un instant. Appuyer ainsi sur la rambarde, on aurait pu croire qu'il dormait. Mais il reposait juste son cerveau un instant. C'était comme rouler dans du coton (ou pédaler dans la choucroute). Mieux valait s'arrêter et constater les dégâts plutôt que pédaler sans but.

"Merci de votre prévenance chère cousine, je tâcherais de me souvenir de votre aimable proposition" Réponse nul, et il le savait, mais elle l'avait tellement pris de cours qu'il ne savait plus quoi dire ni quoi faire. Au moins il avait prononcer sa phrase de façon intelligible et pas en bafouillant comme un sombre crétin.

"Je compte bien vous conduire à la mezzanine, de la, c'est comme si on dominait le monde. Il y a de la place pour deux". Et Biiiim, étouffer par de la gentillesse. Round 1 terminé.

Et voila qu'elle lui renvoyait ces phrases doit dans la face. Mais après tout, elle n'allait pas nier où faire une voix mielleuse, elle n'était pas ce genre de femme. Elle était plus du genre à retourner tout à son avantage. En cela il l'admirait, Lizzie était une femme forte, elle ne se laisserais pas marcher dessus par les hommes jamais. Et il respectait les femmes de pouvoir plus que tout. Pour lui on ne devait jamais ce fier aux apparences, ce qui était à l’intérieur de chacun, caché du regard du monde, c'était cela la vrai personne. D'un côté William était heureux de voir Elizabeth comme ça, au moins elle serait toujours en mesure de protéger sa petite soeur, envers laquelle elle ne semblait avoir aucune attache, mais qu'elle protégerais quand même. Question d'image. William aimait beaucoup Pearl, il ne l'avait pas encore croisé d'ailleurs, la petite devait fuir sa soeur ainé.

Il était temps de faire avancer la demoiselle dans le dédale.

"Nous faisons tous des choses que nous regrettons cousine. Mais cela ne nous empêche pas d'avancer. Dirigez vous jusqu'au croisement. Sur votre droite, sous les livres d'astronomies vous trouverez les romans gothiques reliés en noir, la couverture d'un brun soutenue. Les derniers sortis serons au niveau de vos genoux. Prenez en un au hasard, il fait souvent bien les choses".

Et puis, pris d'un doute il ajouta "Quand verrons nous Pearl, Elizabeth? Je souhaite constater moi même la beauté et l'intelligence que les gentlemans qui l'ont croiser, vantent. Vous devez être fière..."

"Ah oui vraiment, il y a de la place pour deux, mais pourquoi donc prendre son temps, alors que l'on peut dominer le monde de là haut ?"

Et allez, que l'on recommence, le round 1 était peut être fini, mais le round deux commençait de plus belle. Rien que ça faisait sourire Elizabeth. Ahhhh la torture mentale, son petit jeu bien à elle, rien qu'à elle. Personne ne pouvait réellement le comprendre, mais il formait autour d'elle une carapace. Un seul homme avait réussi à percer le "mystère Elizabeth", mais il avait été tué, mort, dead. Il n'était plus là. Elle aurait pu minauder, jouer la comédie, mais ce n'était pas là son intention. Pas avec William. Il était différent de tous les autres, de tous ceux qu'elle avait pu croiser. Vous ne le croirez peut être pas, mais même pas avec son père, elle le faisait. Son père n'avait jamais échapper à sa manipulation, à ses talents de comédienne. Mais cette fois-ci avec William, elle voulait partir sur un tout autre type de chemin, qu'elle réservait qu'à certaines de ses proies. Un jeu intellectuel bien plus difficile, bien plus vicieux. Ne prêtez pas attention une seule seconde et vous signez votre perte. Il valait mieux réfléchir à deux fois lorsque l'on jouait avec elle.

Après de longues, très longues, voire éternelles minutes, son cousin daigna lui indiquer la position exacte des soit disant livres interdit. enfin, elle allait pouvoir en lire un ! On lui avait tant parler de ses livres. Parler ? Non, bien évidemment, elle avait entendu, ou alors elle s'était introduite dans les conversations, curieuse de savoir ce que l'on pouvait y trouver. Elle suivit les instructions à la lettre comme une gentille petite fille. Cela vous étonne ? Surement que oui et tant mieux. En dessous des livres d'astronomie, elle y trouva plusieurs livres correspondant à la description donnée. Elle en attrapa un au hasard, elle n'avait même pas pris la peine de lire le titre. Elle en voulait un et puis c'est tout. Elle avait ce qu'elle avait. Mais voilà que quelque chose allait tourner à la catastrophe. Mais la catastrophe de chez catastrophe. Comment avait-il pu oser parler de sa soeur? Cette soeur qu'elle détestait. Elle resta interdite un instant, mais ne filtra sur son visage. En aucun cas, William devait s'apercevoir que lui parler de sa soeur était la plus mauvaise des idées.

"Pearl? Humm voyons, je ne sais que vous répondre. La dernière fois que je l'ai vu, elle était si troublée"

Pour avoir été troublée, elle en savait quelque chose. Elle avait été l'instigatrice du joli plan qui l'avait rendu ainsi. Après, cet incident, elle ne l'avait plus du tout vu, mais vraiment pas. Et il faut dire qu'elle s'en fichait.

"Mais si vous voulez la voir, aller lui rendre visite, elle doit être sûrement dans sa chambre. Bien évidemment, je comprendrais que vous ne veuillez pas, avec toutes ces rumeurs qui courent sur vous. Tout le monde vous croit coureur de jupon. Et regardez vous..... vous êtes malade...!!"

Elizabeth se retint d'éclater de rire. Vous savez ce rire méchant qui vient de plus profond de vous, ce rire si jouissif ! Eh oui, elle savait tout des rumeurs, et puis elle avait également croiser cette Lily Price. Cette soit disante promise. Mais si William voulait jouer sur ce terrain, il allait finir par se brûler les ailes. Parler de Pearl allait engendrer des réponses cinglantes.

"Et si maintenant vous me laissiez la place. J'ai également le droit de dominer le monde, surtout que je suis bien ....."

Pour plus de cruauté, elle laissa sa phrase en suspens. Rien de mieux que pour le laisser cogiter et se torturer les méninges

Spoiler:

Quoi qu'elle dise, Elizabeth était toujours au niveau du sol et lui sur la mezzanine, sur ce coup la elle avait beau essayer de ce donner une contenance, il lui avait couper le sifflet. Et puis elle devait d'abord sortir du dédale pour avoir accès à l'escalier pour le rejoindre.
Mais elle était bien mieux loin de lui. Trop de proximité, et ils pouvaient s'étriper à mains nues plutôt qu'avec des mots coupants comme des lames de rasoir. Ils jeta un coup circulaire à la pièce, aucune arme visible, -à part pousser l'autre par dessus la rambarde-, donc de ce côté la tout était bon. Il pouvait la faire monter sans risque de mourir dans d'atroces souffrances.

Il bomba le torse quand il la vit ce précipité sur les livres, elle avait pas mentis, elle ne savait pas où ils ce trouvaient. Mais elle aimait lire ça c'était sur! Elle ne prenait même pas le temps de lire les titres, elle en choisis un au hasard. Mais les livres étaient tous de très bon romans, elle ne prenait donc aucun risque.
Mais cela signifiait qu'elle allait vouloir monter à ces côtés. Oh zut, il aurait préféré ce couper un bras. Un seul petit point commun pour contrebalancer tout le reste. C'était peu, très très peu. une plume contre du plomb. Mais c'était toujours mieux que rien. Non, il valait mieux faire taire cet optimisme illico.

"Il n'y a aucun plaisir à dominer le monde seul Lizzie, la vie entière est une quête pour trouver la personne avec qui il fera bon de partager la place."
Pff, qu'il était sentimental! Mais bon, il ne parlait pas forcement d'amour, pour son père le partenaire de sa vie en plus de sa femme était son bon amis Mr Price. Tout deux ce complétaient et ce rendaient heureux à leur façon. Mais que connaissait Elizabeth au bonheur?

Surtout compte tenu de sa réponse sur sa soeur.
La dernière fois que je l'ai vu, elle était si troublée"

La faute à qui? Elle ne s'intéressait pas à sa soeur, ne l'avait pas vu depuis un moment, et entretenait un feu de colère qui aurait fini depuis longtemps si elle ne prenait pas tant de plaisir à l'entretenir. Mais d'après les quelques nouvelles qu'il avait eu de Pearl, elle commençait à ce rebeller. Brave enfant. Il était curieux d'en apprendre plus sur elle, et heureux de savoir qu'elle était venue à Meryton.

Mais la, elle poussait le vice plus loin que jamais.
"Mais si vous voulez la voir, aller lui rendre visite, elle doit être sûrement dans sa chambre. Bien évidemment, je comprendrais que vous ne veuillez pas, avec toutes ces rumeurs qui courent sur vous. Tout le monde vous croit coureur de jupon. Et regardez vous..... vous êtes malade...!!"

Ouahou,la reine de glace avait bien un point faible, et un point faible d'un mètre soixante quatre. Sa petite soeur. Il devait y avoir des histoires et des secrets partagés bien plus grand que ce qu'il groyait pour qu'elle ce défende comme ça. La mère de Lizzie était aussi morte, elle avait du mal à s'attacher aux gens. Mais lui et elle ce ressemblaient tant avant. Quelque chose avait définitivement changé depuis cette époque.

"Uhuhhh, j'ai vraiment du vous froisser pour que vous m'attaquiez sur ma maladie, votre coeur à donc un point faible cousine." dit-il en sifflant (le Uhuhhh du début! ><)
C'était plus fort que lui, il devait lui démontrer qu'elle avait fait une erreur, qu'elle jouait face à un adversaire de taille, et qu'elle venait d'ouvrir une brèche dans son mur en voulant attaquer celui de son ennemi.
Pauvre petite chose, elle ce redressa comme si elle avait été fouetter par le diable. Des flammes de colères dansaient dans ces yeux.
Apparemment William avait obtenu la guerre. Et il allait certainement pas lui montrer la sortie. A moins qu'elle le demande gentille ment, où qu'elle cherche toute seule. Vu d'ici c'était comme observer une souris dans un labyrinthe.

Partager la place avec quelqu'un? Pff, était-il si sot qu'il laissait paraître, ou ne connaissait-il rien à la vie ? Franchement, il fallait être niais pour vouloir partager une telle place. L'amour n'avait pas réellement sa place en ce bas monde. Essayer de le trouver et voilà qu'il vous quittait tragiquement. Elizabeth en savait quelque chose. Elle avait accordé sa confiance une seule fois à sa jeune soeur, pour en connaitre le revers de la médaille. Cette souffrance si dure à supporter que vous avez qu'une envie, vous vider les entrailles. William pouvait penser ce qu'il voulait, mais il ne connaissait rien à l'amour ni même au pouvoir pour formuler une telle réponse.

"Etes vous sot, William ? Si tel est votre cas, empressez vous de rejoindre ma soeur. Vous ferez une belle paire d'idiot."

Ne jamais jouer avec Elizabeth, et surtout ne pas essayer de la faire défaillir, la chute risque de vous être plus douloureuse. Mais creusez plus loin, et c'est l'assassinat qui vous attends. William devait vraiment être imprudent pour tenter le diable avec Elizabeth. Parler de Pearl était une chose, lui dire qu'elle avait un point faible en était une autre. Quoique sa soeur ressemblait plus à une épine incrustée dans son pied qu'à une faiblesse. Elle en avait cure de cette petite blonde. Qu'elle devienne ce qu'elle veut, du moment qu'elle ne lui fasse pas d'ombre sur son chemin, sinon elle l'écraserait comme il se devait. Voilà comment elle percevait sa soeur, ce n'était point une faiblesse. PAr contre, cela confirmait que son cousin était sot, comme elle le pensait, quelques instants auparavant. Un sourire diabolique se dessina sur son visage. Un sourire à vous faire peur. Un sourire qui en disait long sur 'état d'esprit d'Elizabeth. Quelque chose se tramait dans tête, quelque chose de malsain. Et c'était William la proie du jour. Quelle chance, il allait gagné le gros lot pour s'être conduit ainsi envers Elizabeth.

Comédienne dans l'âme, elle feint la colère. Jouer la colère était si facile, le front pliée, le regard dur. Que William fasse ce qu'il souhaite, elle allait le retrouver là haut sur la mezzanine. Et si jamais il tentait de fuir, elle savait qu'elle retomberait facilement sur lui. En allant par exemple à sa chambre.

"Bien joué, William. Je vous félicite." lui répondit-elle en applaudissant.

Etonnant, hein ? A qui le dirais vous ! Elizabeth, le livre sous le bras, applaudissait son cousin, afin de le flatter. Puis, elle décida de trouver l'escalier, afin de mettre à exécution son idée. Ne craignez rien, Elizabeth n'est pas une meurtrière, jamais elle n'attenterait à la vie de son cousin. Par contre, elle pouvait.... Non, je ne vous le dirais pas de suite, vous allez devoir attendre. Elizabeht revient au croisement, delà elle étudia où se trouvait la mezzanine par rapport à elle. Elle étudia le plafond de la bibliothèque ainsi que les murs afin de repérer d'où pouvait provenir l'escalier. A droite ou à gauche.? Derrière ou devant elle ? Usant de la ruse, elle fit d'abord mine de se tromper et de prendre une issue au hasard. Mais tout ceci n'était que jeu, elle savait parfaitement la direction qu'elle devait prendre. Mais elle devait tromper son cousin, et se rendre dans un endroit, où il serait impossible pour William de la voir. Une volonté d'instaurer un climat de peur, Elizabeth avançait silencieusement, ne prêtant aucune attention à son cousin. Elle allait lui faire payer son intolérance, ce dernier allait passer quelques mauvais moments. Soit il s'excusait et peut être qu''Elizabeth, si elle était dans son bon jour, le pardonnerait. Soit rien du tout. Elizabeth continuait, tant et si bien qu'à un angle, elle réussit à se dissimuler du regard de William.

"Que cherchez vous ? JE sais parfaitement qu]e depuis quelques minutes vous m'observez, William. Ce n'est pas la peine de le cacher."

Qu'elle pouvait être diabolique cette Elizabeth, elle continuait de terroriser son entourage. Elle avait pourtant cru au départ que William était différent des autres cousins et cousines de ce manoir. Hélas non, pour le moment, il était aussi ennuyeux que les autres, mais surtout, il se surestimait.

"Tic tac, les minutes passent William, et je vous trouverais, alors les paroles prononcées par vous vous sembleront bien futiles par rapport à ce qui vous attends. Avec de la jugeote vous vous seriez tu... mais sans cerveau, on ne réfléchit pas."

Touché d'abord l'amour propre et la fierté de cet homme était le premier objectif de la jeune Lady. Elle souriait en son for intérieur, que dis-je, elle jubilait !! Elle jouait avec les étagères, cachant tantôt sa présence, tantôt se découvrant. Très certaine, que William, même s'il connaissait cette bibliothèque comme sa poche, avait du mal à la suivre.

Spoiler:

Éternel conflit. William se sentait déjà épuiser de cet affrontement qui n'allait mener à rien. Mais aucun des deux ne se sentait près à en démordre, et vu les merveilleux coups bas qu'ils ce faisaient, l'ennuie et les rancoeurs ressentie depuis leur arrivée avaient enfin trouver un moyen de sortir. Et cela devait la soulager, elle, la statue de glace qui arpentait le dédale des livres. Il aurait bien pu la tuer déjà, un sourire carnassier apparu sur son visage à cette pensée. Gain de temps, d'énergies, de paroles. Arf pourquoi faire, ils avaient apparemment du temps à perdre, autant le perdre ensemble.

William n'arrivait pas à saisir le pourquoi du comment de la colère de Lizzie vis à vis de sa soeur. Quelque chose avait du ce passer. Mais ce n'était certainement pas elle qui allait lui dire ce qu'était cette chose. Il allait devoir cuisiner la plus jeune pour essayer de savoir. Il y avait un talon d'Achille sous l'amas de secrets et de mensonges. Il pensa aussitôt que sa cousine avait aussi fait ces conclusions et qu'elle allait le jeter dans un puis de mensonge et le laisser se noyer dans ces propres suppositions. Il ne doutait pas de son pouvoir sur les gens et était quasiment sur de pouvoir faire parler la jeune sœur. Le peu qu'ils s'étaient vu avant qu'elle parte à Paris, ils s'étaient apprécier. Il allait devoir faire appel aux bon sentiments de Pearl.
D'un côté comme d'un autre ils semblaient bien trop ce comprendre. Et c'était certainement pas cela qu'ils ne s'entendaient pas. Ils ne voulaient avoir quelque chose en commun, quelque chose auquel ce rattacher. Il y avait juste cette haine intérieur et inexplicable, cette sorte de rage qui faisait monter la bile le long de sa trachée.

"Etes vous sot, William ? Si tel est votre cas, empressez vous de rejoindre ma soeur. Vous ferez une belle paire d'idiot."

"Votre soeur est autrement plus intelligente que vous. Enfaite elle vous surpasse dans tous les domaines. La beauté, la gentillesse, la culture, le crochet, la mode, le bon goût, le nombre de relations..." commença-t-il à énumérer. Mais il s'arrêta et renchéri: "Mais vous voudriez certainement sortir de cet endroit avant que je n'ai fini de dire pourquoi Pearl sera toujours la meilleur des soeurs Forbes.

"Que cherchez vous ? JE sais parfaitement qu]e depuis quelques minutes vous m'observez, William. Ce n'est pas la peine de le cacher."

Je ne comprend pas vos sous entendu cousine, mais peut-être est-ce dut à votre su-per-io-ri-té intellectuelle...
Du coup, il ne prenait plus aucun plaisir à converser avec elle. Il avait juste envie de la laisser la comme une gourde au milieu de la rangée.

Elizabeth continuait d’avancer, continuait de chercher cet escalier qui n’était plus très loin. Encore quelques pas et elle pourrait monter sur la mezzanine et avoir son cousin en face. Cousin qui commençait fortement à lui taper sur les nerfs. Qu’il continue à parler de Pearl et il allait passer par la fenêtre. Pearl ceci, Pearl cela, mais il ignorait quelque chose. Quelque chose de taille. Si aujourd’hui, Elizabeth semblait si froide et distante, si aujourd’hui elle était la reine des glaces, ce n’était qu’à cause d’une seule et une unique personne. Une personne qui n’aurait jamais du la soutenir dans une entreprise si absurde qu’elle fut. L’encourager à vivre son grand amour. Quelle sottise ! Cette aventure ne lui avait rien apporté, uniquement du malheur. Un malheur si terrible qu’aujourd’hui, on pouvait se demander si cette blessure, aussi profonde qu’elle soit, était désormais guéri. Elle ne pouvait l’oublier, elle ne pouvait la pardonner. Et pourtant, elle avait aimé sa sœur, elle avait aimé passer du temps avec elle, lui apprendre ce qu’elle savait. Aujourd’hui ce n’était plus ça ! Aujourd’hui c’était la haine, la haïr et la détruire. William avait tout intérêt à s’arrêter, s’il ne voulait pas connaitre un sort similaire Malade ou non, elle ne l’épargnerait pas. Et dire qu’elle avait failli changer d’opinion sur lui. Un instant elle avait cru avoir un homme de bon sens devant elle, mais non, elle s’était trompée. Et personne ne le ferait.

Un sourire se dessina sur son visage, devant elle se profilait un escalier. Celui de la mezzanine !! Elle entreprit de monter les escaliers doucement, sans le moindre bruit. Elle allait triompher et faire regretter les paroles proférées par son cousin. Oh que oui, sa vengeance serait cruelle, personne ne parlait de sa sœur devant elle, tout en sortant vainqueur. Le moment tant attendu approchait, encore deux marches et elle serait face à lui. Une marche, la mezzanine s’ouvrait à elle. William était toujours appuyé sur la rambarde, surplombant la bibliothèque.

« Sachez mon cher William que vous venez, à l’instant même, de commettre une grave erreur. Et vous allez vous en mordre les doigts. »

Elle s’avança afin de faire face à son cousin. Il n’était guère plus grand qu’elle, en réalité, il semblait même plus petit, et pour un homme dont les rumeurs en faisaient un coureur de jupon invétéré, on se demandait à sa vue, d’où de telles sornettes pouvaient provenir. Elizabeth contenais un rire diabolique. L’apparence physique de William ne correspondait en rien avec ce qu’elle avait entendu. Voilà fort longtemps qu’elle ne s’était pas retrouvée face à lui. Elle n’était plus qu’à quelques mètres de lui.

« Tout ce qui se passe entre Pearl et moi, ne regarde personne, pas même vous qui êtes notre cousin. Cette histoire ne concerne ni même mon père. Alors, veuillez vous occuper de vos histoires, à moins que vous ne vouliez faire face à moi. Pour un peu, j’aurais pu vous apprécier, mais vous venez à l’instant même de me démontrer le contraire. Quelle tristesse ! »

Un sourire qui en disait long se dessina sur le visage d’Elizabeth, une idée lui trottait en tête.