Remember Austen, RPG du XIXe
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Où es-tu Mary ? (pv Mary Springbry)

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Mary Wyatt
Mary WyattPeasant
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© : Hime
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Où es-tu Mary ?   (pv Mary Springbry) Empty
MessageSujet: Où es-tu Mary ? (pv Mary Springbry) Où es-tu Mary ?   (pv Mary Springbry) EmptyLun 26 Déc - 0:42

Cela se passait en Angleterre en 1815, dans la grande ville bruyante de Bath, qui connaissait à l'époque de nombreux troubles. Rien n'allait plus entre les différentes classes de la société de cette ville. Pour être plus précis encore, cela se passait par une matinée d'hiver. Dans une maison des docks, le quartier pauvre de la ville, se trouvait une petite fille endormie. Sa couverture était si mince et courte qu'on pouvait deviner la corpulence de la fillette. Elle était de petite taille et très mince. Son visage enfantin ne lui donnait guère plus de dix ou onze ans. Elle possédait des cheveux bruns et soyeux qui tombaient en cascades sur ses épaules et le long de son dos. C'était une mignone petite fille qui donnait une impression de douceur et de gentillesse. Quelqu'un de très observateur aurait sans doute fait remarquer que sa minceur et la pâleur de ces traits fins étaient dû à un manque de nourriture et il aurait raison. La petite, qui répondait au nom de Mary Wyatt, ne mangeait pas à sa faim. Elle qui dormait si paisiblement fut soudainement réveillée par un bruit de dispute dans une ruelle proche. Surprise et inquiète par les bruits qui provenaient toujours de dehors, Mary regarda autour d'elle. Elle était toute seule dans la pièce. Ses soeurs n'étaient pas là. Sans doute étaient-elles une fois de plus parties à la recherche d'un travail ou de quoi manger. Prise d'un frisson à cause de la température assez fraiche qui rêgnait dans la pièce, elle se dépécha de s'habiller et de s'enrouler dans son précieux châle, dernier cadeau de sa défunte mère. Quelques minutes plus tard, elle quitta sa chambre et se dirigea vers la pièce commune pour chercher dans les placards de quoi calmer ne serait-ce qu'un peu la faim qui commençait à l'habiter. Hélas, elle n'y trouva même pas un quignon de pain. Tout d'un coup la porte d'entrée s'ouvrit dans un grand fracas et la petite fille sursauta. C'est avec une certaine inquiètude et frayeur qu'elle tourna la tête. Elle éprouvait une certaine crainte à l'idée de la personne qui pouvait être la cause de ce bruit. Et cette crainte ne fit que s'accentuer en voyant la personne en question: son père. Il avait le visage tout rouge, une bouteille à la main et il ne semblait pas très stable sur ses jambes. Il avait sans doute passé une partie de la nuit et même de la matinée à boire. De là où elle était, elle pouvait sentir qu'il empestait l'alcool. L'homme, complétement saoul et à moitié fou, ne reconnut pas celle qui se tenait non loin de lui. Emplie de rage à l'idée qu'une étrangère ait pénétrée chez lui, il déposa sa bouteille sur la table et s'approcha de la petite fille avant de l'empoigner par le col et de la soulever du sol.
"Comment oses-tu entrer chez moi? Espèce de petite voleuse!", lui aboya-t-il à la figure, de son haleine fétide, croyant qu'elle était une inconnue venue lui voler ce qu'il possédait. Mary, tremblante et envahie par la peur, s'apprétait à répliquer mais au dernier moment elle n'osa pas. Elle avait beaucoup trop peur.
"Sors d'ici et que je ne te revoie plus roder près de chez moi!"lui cria-t-il avant de la jeter au sol. Dans sa chute, sa tête heurta violemment la table. C'est à moitié sonnée, ayant mal à la tête, des larmes lui venant aux yeux et totalement épouvantée, que Mary se sauva de chez elle par la porte laissée grande ouverte. Dès qu'elle fut dehors, elle se mit à courir la tête baissée sans regarder où elle allait. Ce fut un miracle qu'elle ne rentre dans personne. Ce qui arrêta sa course effrénée ce fut une pierre. Une simple pierre. Elle se prit le pierre dans l'une des pierres d'un des petits ponts de la ville et s'étala de tout son long. Décidément ce n'était pas son jour. Quand elle se releva un peu, ses genoux étaient tout écorchés et ses mains et sa robe étaient sales. Elle avait mal. Vraiment très mal. Dans son corps et dans son coeur. Dans son corps à cause de ses deux chutes et des douleurs physiques que cela avait engendré. Dans son coeur, car son père avait irrémédiablement changé. Il avait tellement sombré dans l'alcool qu'il ne reconnaissait même plus sa propre fille. Elle avait été chassée de chez elle par son propre père. Elle avait peur de lui depuis longtemps c'est vrai, mais jamais elle ne l'aurait cru capable d'une telle chose: de ne pas être capable de savoir qui elle était pour lui. L'épidémie de petite vérole n'avait pas pris son père mais le deuil, la tristesse et la boisson oui. En perdant sa mère, elle avait en quelque sorte perdu son père. Les larmes commencèrent à couler le long de ses jours et à venir s'écraser au sol. Mary était si malheureuse que ses larmes semblaient couler à n'en plus finir. Elle regrettait le bon vieux temps. Les moments heureux de son enfance, quand sa mère était encore en vie et que son père était un homme bon et travailleur. Alors qu'elle pleurait, assise par terre, des pleurs d'enfant lui firent lever la tête. Elle vit un petit garçon qui devait avoir trois ou quatre ans tout au plus, étendu face contre terre sur le sol et en train de pleurer. Il semblait qu'il était tombé tout comme elle. Une dame, qui s'avéra être sa mère, s'approcha de lui et le souleva doucement avant de le prendre dans ses bras pour le consoler. En les voyant tous les deux s'éloigner, les larmes de Mary se firent plus abondantes. Un seul mot emplissait tout son coeur: Maman... Elle voulait sa maman. Elle voulait pouvoir se blottir dans ses bras et la sentir la serrer contre elle. L'entendre la réconforter et lui chantait des chansons. Sentir qu'il y avait quelqu'un qui l'aimait, qui tenait à elle. Elle avait vécu tellement de chose depuis la mort de sa mère et surtout depuis le début de l'épidémie de vérole et l'arrivée à Bath que la fillette était à bout de nerfs. Elle ne demandait pas grand chose pourtant. Juste de la chaleur, de la tendresse et de l'amour. Ca lui était encore plus vital que la nourriture. On ne peut vivre sans amour. Quand les cloches de l'église se firent entendre dans le lointain, Mary eut comme un flash. Elle se rappela ce qu'il s'était passé lors de son dernier hiver à Meryton. Un jour, alors qu'elle était allée à l'église pour prier pour sa mère, elle avait été prise dans une tempête de neige et s'était réfugiée dans l'église. Elle y avait fait la connaissance de la douce et gentille Mary Springbury qui l'avait consolé et aidé quand elle n'allait pas bien. Mary... Cela faisait près d'un an qu'elle ne l'avait pas vu. Elle ignorait même si elle était à Bath. Mais peut importe. Elle devait y être. Elle le devait forcément. Car la petite Mary avait besoin d'elle. Besoin de cette femme si gentille qui lui rappelait tant sa chère maman. Il fallait qu'elle la retrouve. Ayant trouvé un but, elle cessa de pleurer et se releva péniblement. Elle nettoya ses mains et ses plaies avec l'eau de la rivière et empunta le pont pour rejoindre le monde des bourgeois et des aristocrates. Elle parcourut plusieurs grandes rues, passa devant de nombreux magasins ainsi que des maisons. A chaque fois qu'elle voyait une jeune femme blonde au loin, elle priait pour que ce soit Mary. Les heures passèrent et ses recherches étaient toujours vaines. Ses pas finirent par la mener dans les environs du Royal Park. En voyant les arbres, les buissons et les allées, elle ne put s'empêcher d'y entrer. Cela lui rappelait un peu Meryton. Cependant, même si elle trouva le parc très agréable et à son goût, elle le quitta au bout d'environ une demi-heure après avoir découvert un endroit qui lui rappelait encore plus sa campagne natale. En effet, à côté du parc, se trouvait des champs, composés d'arbres fruitiers et d'un potager. Comme on était en hiver, le spectacle n'était pas aussi beau et verdoyant qu'en été ou au printemps, mais malgré cela il plaisait quand même à la petite fille. Toute cette nature lui faisait du bien après tout le temps qu'elle avait passé en ville dans ces ruelles qui se ressemblaient toutes

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