Remember Austen, RPG du XIXe
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A la guerre comme à la guerre ~ Pandore

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Eaden R. Chambers
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MessageSujet: A la guerre comme à la guerre ~ Pandore A la guerre comme à la guerre ~ Pandore EmptyVen 21 Oct - 4:53

Eaden n'avait jamais été du genre à se plaindre sans arrêt. Depuis toujours, elle se contentait de s'acquitter de la tâche qu'on lui confiait, avec le sourire même la majorité du temps ! Elle se disait qu'ainsi, ce serait plus rapidement derrière elle sans qu'elle n'ait encore à s'en soucier. Et puis, il était toujours plus agréable de s'occuper d'une chose qu'on ne veut pas faire dans la bonne humeur ! Si la tâche était ingrate, devait-on en plus se mettre tout le monde à dos et passer son temps à pester ? Cela n'avançait personne et n'en était que plus agaçant. Enfin, c'est ce qu'elle vous aurait dit il y a encore quelque mois de cela... Mais cette guerre civile... Elle avait beau être celle possédant le coeur le plus aimant parmi tous ces rebelles, toute cette histoire finirait par avoir raison d'elle !

Pour commencer, cette fichue histoire lui avait coûter la chose qu'elle aimait le plus, son travail. Ses collègues ne s'en étaient pas plaintes quand, petit à petit, le bordel avait viré les filles une à une, faute de moyen, mais dans son cas, c'était une tout autre histoire. Elle n'avait jamais vu la prostitution comme une contrainte ! Elle ne se contentait pas d'ouvrir les cuisses, elle écoutait, consoler, conseiller, et redonner un peu d'amour à toutes ces pauvres âmes abandonnées. Ce n'était pas compliqué ! Pour en arriver dans sa chambre, c'était forcément que quelque chose clochait chez eux. Son boulot, ce n'était pas de leur faire oublier leurs problèmes, c'était de les aider à passer outre. Oui elle ouvrait les cuisses comme toutes les autres, mais pas que, et ça lui manquait... Du coup, quand du jour au lendemain, vedette du bordel ou pas, elle s'était retrouvée à la rue, le froid et la faim comme seuls amis, ça lui avait fait tout drôle. Un sacré coup au moral cette affaire... On a beau vous apprécier et vous respecter dans le quartier, quand tout le monde est dans la même situation, il n'y en a pas un qui vous tendra la main ! Et les riches... Ce n'était pas la peine d'y penser ! Elle était là pour eux, oui, mais comment pourraient-ils expliquer à la société qu'ils héberge une prostituée ? "Oui mais celle-là est différente" n'était pas vraiment une bonne excuse... Sans compte qu'elle, comme tous les autres, était recherchée pour le seul crime de ne pas avoir d'argent !

Alors elle avait dû faire un choix... Se rebeller contre les riches avec les autres ou s'exiler, survivre comme elle le pouvait, et la solitude comme nouveau compagnon. Le plus dur dans tout cela, et c'était bien malheureux de le reconnaître, c'est que jusque là, elle n'avait presque jamais eu à faire de choix. On l'avait toujours contrainte à tout, elle avait subi sa vie sans jamais pouvoir décider d'en faire autre chose. Par chance, celle-là lui avait assez plu pour que jamais elle ne s'en plaigne. Mais à présent ! Comment pouvait-elle se rebeller contre ces hommes qui lui avait ouvert leur coeur ! Elle connaissait tout d'eux, leurs plus noirs secrets y compris ! Ils lui avaient fait confiance et elle devrait... C'était contre sa propre nature ! Et il y avait les femmes aussi ! Ces femmes qui, en dépit du regard de la société sur ce genre d'actes, en dépit de leur religion, étaient venues rejoindre sa couche ! Ce serait aussi contre ces femmes qu'elle avait autant aimé que les hommes qu'elle devrait se battre ?

Ce fut le choix le plus dur qu'elle eut à faire de sa vie... Était-elle réellement capable d'offrir sa vie par simple soucis de conscience ? Les nuits étaient longues et froides et la nourriture difficile à trouver... Serait-elle capable de supporter la vision de tous ces visages qu'elle trahissait dans ses cauchemars, chaque nuit, pour un simple bout de pain ? Ce fut le choix le plus dur qu'elle eut à faire de sa vie... Mais un jour, alors que la faim lui tirailler l'estomac comme jamais encore, elle vint rejoindre le rang des rebelles. Par chance, elle tomba sur une personne qui comprit ce qu'elle pouvait ressentir. Il connaissait "Ruby" et lui expliqua même qu'il n'en attendait pas moins d'elle. Comment pourrait-on croire une personne qui prétend vous aimer si à la moindre occasion elle se retourne contre vous, et ce sans aucun remord ? Il lui dit aussi qu'ils avaient des missions toutes particulières à lui confier, qui ne devraient pas la déranger, et qui lui conviendraient de plus parfaitement ! Elle s'en ravie et ne regretta pas de les avoir rejoints... Au début.

En effet, son boulot était parfait pour elle: redonner de l'espoir aux gens. Elle s'en ravie au début, et petit à petit, réalisa que l'influence était réciproque. C'était comme si à chaque fois qu'elle venait en aide à une personne, dix autres se présentaient pour en demander aussi, et même bien plus encore. Elle aimait ça, mais elle sentait qu'elle le faisait plus par automatisme que par volonté. Avant, elle avait ses habitués ! Elle apprenait à connaître les gens... Maintenant, on attendait d'elle qu'elle remonte le moral d'une personne en quelques minutes à peine sans même savoir son nom ! C'était épuisant, alors depuis peu, elle aussi s'était mise à râler. Elle s'acquittait du mieux qu'elle pouvait de la "remise en forme des troupes", mais ne ratait plus une occasion d'exposer sa mauvaise humeur au reste du monde. Finalement, ce n'était pas si inutile... Comme le vent ou la nourriture qu'elle allait voler puis servir étaient les deux seules choses qu'elle pouvait insulter, elle s'en donnait à coeur joie. Un bon déstressant qui ne causait de tort à personne.

Ce midi-là, alors qu'elle était toute occupée à râler contre l'énorme marmite de soupe qu'elle remuait tant bien que mal, l'ancien cuisinier venant d'être arrêté par la milice, un homme la héla. Agacée et bien décidée à ne pas le cacher (si maintenant elle devait même s'occuper du travail des autres !), elle se retourna pour voir un des hommes qui se chargeait d'assener une tâche à chacun avec une petite brune à ses côtés.

" C'est une des nouvelles. Elle t'aidera pour la cantine en attendant qu'on lui trouve quelque chose d'autre."
Il partit aussitôt, laissant "la nouvelle" en plan. Eaden la dévisagea quelques secondes avant de revenir à sa soupe.

- Bien ! Il était temps qu'on m'envoie de l'aide. Il va falloir porter la marmite au centre de la cour. C'est là-bas qu'on sert les repas. Elle laissa tomber sa louche et saisit une des deux poignées. Allez dépêche toi ! Ils ne sont pas de bonne humeur quand ils mangent en retard et c'est sur moi que ça retombe après !

Spoiler:
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Pandore Maxwell
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MessageSujet: Re: A la guerre comme à la guerre ~ Pandore A la guerre comme à la guerre ~ Pandore EmptyMer 26 Oct - 23:54




    Plus le temps s’écoulait, plus elle se lassait. Qu’avait-elle fait pour mériter que le sort s’abatte sur elle de la sorte? N’avait-elle pourtant pas bien servit tout au long de ses années, n’avait-elle pas été une bonne domestique, serviable et attentionnée? Non. Elle devait se faire une raison, dans la maisonnée où elle avait été accueillit tout le monde la détestait, à part Mlle Windbury, sa sauveuse. C’était évident, ils la détestaient tous, en commençant par ses maîtres, ou plutôt ses anciens maîtres. Les domestiques étaient contre elle depuis le début, aussi loin que remontaient ses souvenirs, elle avait été victime des moqueries et des injustices des autres domestiques. Alors pourquoi était-elle si inquiète par rapport à son avenir ? Pourquoi regrettait-elle son ancienne condition ? La réponse était très simple, avec son ancienne condition, elle était sur d’avoir un toit au dessus de sa tête et le minimum correct de nourriture. Maintenant qu’avait-elle à part son courage, sa volonté d’y arriver et la peur au ventre ? Plus rien. Rien.

    Que c’était-il passé depuis qu’on l’avait mise à la porte comme une voleuse qu’elle n’était pas ? Combien de temps s’était écoulé depuis qu’elle avait été jeté dehors par la famille qui l’avait accueillit alors qu’elle n’était qu’une enfant ? Si cela ne tenait qu’à la perception que Pandore avait du temps, il se serait coulé une éternité. Pourtant cela ne faisait que quelques jours, quelques semaines tout au plus. Pourtant, ces longues journées à chercher un abris, la peur au ventre malgré toute l’amertume qu’elle gardait en bouche, avait décupler sa fougue. Elle n’était plus un enfant, c’était de sa vie qu’il était question maintenant, pas d’un quelconque sujet sans grand intérêt. Durant ses derniers jours, le nombres de ses ennemis avaient doublé. Multipliant ses sottes d’humeur, la jeune femme ne donnait pas une image très positive d’elle-même alors qu’hélas, elle pouvait être très douce et attentionné en temps normal. Cette situation l’agaçait prodigieusement et mettait ses nerfs à lourde épreuve. Aurait-elle réussi à s’en sortir si les Rebelles n’avaient pas été là pour elle ? Certes non.

    Elle avait beau être indépendante et têtue, il fallait bien admettre que jamais au grand jamais elle n’aurait tenue longtemps dans la rue sans l’aide des rebelles. Mais ce n’était pas pour cela qu’elle s’était décidé de les rejoindre, loin d’elle cette idée de dépendance. Non, c’était surtout l’idée de nourrir la même vision des choses qu’eux, elle voulait une révolution, la rancœur la rendait capable de soulever des montagnes, et faire bouger les choses était ce pourquoi elle avait rejoins les rangs des rebelles. Voir qu’elle pouvait servir à quelque chose la rassurait un minimum. La seule chose qui risquait d’être compliqué, c’était de dompter son sale caractère et ses sautes d’humeur pour obéir docilement.

    Voilà comment elle était arriver ici, aux cotés d’un homme qu’elle n’avait jamais vu, obliger de se taire et de rester docile à la tache qu’il lui assènerait. Décidément, elle n’aurait jamais imaginer son avenir comme cela. Petite elle rêver chaque jour que son père vienne la chercher se rendant compte qu’il avait une fille. Mais c’était comme attendre la pluie pendant une sècheresse, désappointant et inutile. Il n’était jamais venue, n’avait jamais eut vent de son existence et Pandore s’était fait une raison, oubliant ses chimères et se noyant dans son présent.

    « C'est une des nouvelles. Elle t'aidera pour la cantine en attendant qu'on lui trouve quelque chose d'autre. »

    Cette bribe de phrase la fit réalisé qu’ils étaient arrivés à destination. Depuis qu’elle était entré dans le repère des rebelles elle, s’était tu et avait écouté, consciente du réel esprit de groupe de ceux que l’on appelait les rebuts de la société. Elle avait été touché par cette même voix, ce même appel à la liberté. L’homme qui l’avait escorté jusqu’ici ne prit même pas le temps de lui présenter la jeune femme qu’elle devait aider et partit en un rien de temps. Pandore se retrouva face à une jeune femme brune qui avait l’air passablement énervée.

    « Bien ! Il était temps qu'on m'envoie de l'aide. Il va falloir porter la marmite au centre de la cour. C'est là-bas qu'on sert les repas. Allez dépêche toi ! Ils ne sont pas de bonne humeur quand ils mangent en retard et c'est sur moi que ça retombe après ! »

    Fixant son interlocutrice pendant une seconde, elle se décida enfin à s’approcher et à attraper l’autre poignée. Ses doigts parcoururent la poignée avec hésitation avant de se resserrer dessus. Jetant un coup d’œil à sa partenaire, elles retirèrent la marmite du feu non sans peine et commencèrent à se diriger vers la cours. Elles ployaient légèrement sous l’effort, mais aucune des deux jeunes personnes ne se plaignit. Jetant un coup d’œil discret à la jeune femme qui se tenait à coté d’elle Pandore se demanda comment tous les gens qu’elle avait croisé en était arrivé là. Qu’avaient été leurs histoires, leurs envies et leurs faiblesses? Chacun d’eux avaient un passé, aussi lourd soit-il, comme elle. Elle n’était qu’une « nouvelle » parmi tant d’autre comme l’avait fait remarqué l’homme qui l’avait lâché ici.

    « Tu es toute seule pour t’occuper de la cantine ? » demanda Pandore tout en faisant attention à ne pas faire pencher la marmite.



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