Crédit avatar : Hysteriatic

Wanna Know More ? Unique héritière d'un marquis espagnol, la jeune Lady Camelia De Los Rios, tout juste âgée de dix-huit ans est contrainte de suivre son tuteur Alejandro Perez, un commerçant, à Bath. Contrainte ? Pas tellement. Cette jeune lady au tempérament de feu ne rêve que d'une chose : sortir de sa bulle dorée pour découvrir le monde, le vrai ! Quoi de mieux que de voyager et se rendre dans cette fameuse ville ? Elle profite d'ailleurs de la traversée de la manche pour s’adonner à un jeu de séduction avec un mystérieux individu. Mais Camelia devra compter avec son tuteur qui tient à respecter sa promesse de la préserver du monde jusqu'à son mariage avec un homme de son rang. Titre et fortune leur ayant permis de louer un appartement dans le Royal Crescent, tuteur et pupille tentent de s'acclimater. Mais faire partie des New Comers à Bath ne promet pas une vie facile, et la jeune espagnole, arrivée depuis quelques jours à peine, s'en est vite rendue compte.L'attrait de la nouveauté apporte aussi bien son lot de splendeur que son lot de malheur.

Effrontée - Inconsciente - Impulsive - Caractérielle - Cultivée - Avec de la répartie - Séduisante - Passionnée

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Réputation

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Le soleil, dont la force des rayons était affaiblie par les rideaux blanc, traversait les immenses fenêtres de la salle d’étude. L’horloge sonna 16h et une petite fille, assise droite comme un i face à une table, leva ses grands yeux noirs vers son professeur particulier de latin dans l’attente d’une phrase, une seule phrase qui mettrait fin à son après-midi d’étude : «La Señorita puede guardar sus cosas ». (NdlA : La jeune Lady peut ranger ses affaires). Aussitôt cette phrase prononcée, la petite Lady commença à ramasser livres, papiers et plumes en réfléchissant à ce qu’elle ferait par la suite : retrouverait-elle Conception, sa poupée de porcelaine, pour prendre le thé ? Ou bien sortirait-elle son ombrelle blanche pour parcourir le grand parc en compagnie de Maria sa gouvernante ? Galoper sur le domaine sur le dos de Principe lui plaisait bien plus, mais elle savait qu’on ne l’y autoriserait pas… L’enfant commença alors à échafauder un plan. Mais soudain, la porte de la salle s’ouvrit, laissant entrer un homme essoufflé, les yeux écarquillés et humides. Le professeur s’inclina profondément devant le Marquis De Los Rios tandis que celui-ci, ignorant sa présence, se mit à genoux devant sa fille. Voilà bien la première fois que son père agissait de la sorte, et la jeune enfant en fut abasourdie. Il était par ailleurs bien trop tôt pour une telle rencontre. Ses parents en général passaient l’après-midi à la cour du roi, à Madrid, qui était à quelques lieues du domaine De Los Rios. Les yeux plantés dans ceux de son père, elle attendait interdite de comprendre ce qu’il se passait.

« Mon enfant, votre mère est morte… ! Assassinée… Par ces moins que rien, ces guerilleros ! Ces… Ah ! Il y a eu un soulèvement du peuple contre le nouveau monarque français…Ils réclament un souverain espagnol. »

La petite Lady pencha la tête sur le côté et observa l’homme agenouillé de ses grands yeux ouverts. Face à l’air terrorisé et choqué de son père, la seule pensée qui lui traversa alors l’esprit fut que ce n’était pas le moment de faire une bêtise et qu’il valait mieux qu’elle n’aille pas faire de cheval.

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Le bruit sourd d’un objet tombant à terre réveilla Camelia en sursaut. Une vague plus forte que les autres avait fini par faire tomber le livre qu’elle avait posé à ses côtés avant d’entamer une petite sieste bien méritée. Se redressant sur le lit de la cabine réservée aux personnalités de marque, la jeune Lady se pencha pour ramasser une splendide édition du Othello de Shakespeare qu’elle relisait pour la troisième fois. Un changement radical de pays et de société se devait d’être préparé, et la Señorita avait passé son mois de voyage entre l’Espagne et l’Angleterre à lire ouvrages géographiques, historiques et littéraires provenant de l’île britannique.

Elle laissa s’échapper un soupir en passant son doigt sur la reliure et repensa au rêve qu’elle venait de faire. Rêve ? Cauchemar plutôt… Le décès de sa mère ne lui avait rien fait à l’époque, et ceci restait une chose effrayante pour elle. Il s’agissait de sa propre mère tout de même… Cela dit, les années passant, elle avait fini par ressentir un véritable manque dans sa vie, manque que lui avait fait comprendre son pauvre père, qui avait été profondément affecté par la disparition de sa femme dans de telles circonstances. Une armée de gouvernantes, aussi compétentes soient-elle, ne pouvait pallier à cette absence de modèle maternel. Et son décès signifiait aussi qu’elle resterait fille unique et seule héritière. Certes elle ne l’avait pas beaucoup connue. Morte en 1808 dans un attentat au début de la guerre d’indépendance, Camelia, alors âgée de dix ans, ne pouvait regretter cette mère qu’elle ne voyait qu’à l’heure du dîner.

En tant que membre de la haute aristocratie espagnole, c’est dans les mains des gouvernantes et professeurs particuliers qu’elle passa sa jeune vie. Jamais elle ne s’était plainte à son père qui lui témoignait toujours de l’affection, mais elle aurait parfois préféré être à la place de la fille de son maître d’équitation. Un sourire tendre mêlé de tristesse apparut sur son visage au souvenir des nombreuses scènes d’étreintes entre ce père et sa fille.
Comme pour balayer toutes ces pensées propices à la mélancolie, Lady Camelia se leva et se dirigea vers la coiffeuse. Se regardant dans le miroir, elle fit la moue avant d’apercevoir dans le reflet une jeune femme de chambre, fondant en une révérence servile et demandant humblement si la Señorita avait besoin de quelque chose.

- Ah, Carmen ! Puisque vous êtes là, recoiffez-moi, cette petite sieste a coûté la vie à ce chignon.

Camelia avait parlé non sans mauvaise humeur. S’asseyant, elle regarda Carmen s’approcher, les yeux baissés. Tandis que la servante se mettait à l’œuvre, l’aristocrate poussa un soupir en fermant les yeux. Elle n’y est pour rien… Après tout, c’était son tuteur qui lui avait demandé de ne plus quitter une seconde sa maîtresse, et de la garder à l’abri dans sa cabine jusqu’à ce qu’il vienne la chercher, sous peine de renvoi immédiat. Croisant son regard dans le miroir, elle lui sourit comme pour lui signifier une excuse. Sourire auquel s’empressa de répondre Carmen avant de continuer sa tâche.

Alejandro Perez… ! Rien que de penser à lui créait en elle une boule de colère et si Carmen n’avait pas été en train de la coiffer, elle aurait attrapé le premier objet qui lui tombait sous la main et l’aurait jeter à travers la pièce dans un accès de rage. Il l’empêchait sans cesse de vivre sa vie ! C’était simple, elle n’avait le droit de rien faire, à part s’adonner aux « occupations normales et saines d’une jeune personne de sa qualité ». Il répétait cette phrase sans arrêt, tel un perroquet ! Elle voulait danser pendant les bals. Elle pouvait, évidemment, comment faire pour trouver un mari de son rang autrement ? Mais il ne fallait pas trop danser, car cette activité finissait par faire tourner la tête et il était primordial que Camelia fasse preuve de correction. Aucun excès n’était permis. Une jeune Lady espagnole se doit de se montrer raisonnable et discrète. Danser comme une folle toute une soirée n’était pas convenable. Elle voulait aller en ville. Bien sûr, l’on peut y faire des rencontres profitables. Mais attention, pas plus de deux heures, sinon, elle pourrait faire croire qu’elle est frivole et ne pense qu’à s’amuser. De plus, elle ne pouvait aller qu’à certains endroits, et si par malheur l’idée de transgresser la règle lui venait à l’esprit, elle ne serait plus autorisée à quitter le domaine. Elle voulait recevoir chez elle. Autorisation accordée. Mais dès qu’elle se lançait dans des débats politiques ou philosophiques, un raclement de gorge de son tuteur l’invitait à se taire. Une jeune fille ne doit pas donner d’opinions. Elle ne doit pas en avoir et devra attendre d’être marier pour en avoir… Et bien sûr, les opinions de son mari seront les siennes, et non l’inverse. Elle voulait monter à cheval. L’équitation est une activité saine et digne, mais les courses de galop étaient totalement prohibées. Une jeune Lady ne peut se présenter toute défaite après une partie de cheval. « Une jeune Lady espagnole doit surtout faire preuve de retenue, de raison et d’humilité ». Ces mots typiques d’Alejandro résonnaient dans sa tête et elle secoua sa tête comme pour les chasser de son esprit, provoquant un petit cri de la servante qui avait bien failli arracher une mèche de cheveux à sa jeune maîtresse.

Ce qu’aimait Camelia était justement ce qu’elle n’avait pas le droit d’avoir : la liberté. Pendant 15 ans elle n’avait connu que les murs de son manoir. Et même si elle arrivait à échapper à la vigilance de ses gouvernantes et de son père pour faire plus de cheval qu’autorisé, ou pour courir dans le parc –ce qui était naturellement interdit - cette vie recluse lui avait pesé. Elle s’était nourri des livres d’Histoire et de géographie, évadée en lisant des romans et s’en était bien portée pendant un temps. Mais elle avait fini par se rendre compte que le monde ne se résumait pas à ça. Puis elle avait fait son entrée dans le monde. Elle découvrit alors un monde fait de bals majestueux, de luxe, de danse et de volupté. Cela lui avait plu, mais avec son devoir de réserve, elle se sentait comme prisonnière. Elle voulait toujours faire plus et savoir plus mais était toujours coupée dans son élan, sous prétexte que ce n’était pas convenable.

A la mort de son père, un tuteur avait pris sa place et s’acquittait décidément trop bien de cette tâche. Alejandro était aussi sévère que son père et la multitude de gouvernantes qu’elle avait eu réunis! Et c’est sûrement la raison pour laquelle son père avait choisi le jeune commerçant pour prendre soin de sa fille. « C’est un homme loyal, intelligent et sûr. Il a toute ma confiance et je te demande de lui donner la tienne ». Elle se souvenait comme si c’était hier de la réaction de rejet qu’elle avait eu, mais encore une fois, un mot de son père l’avait faite taire et contrainte à accepter cette situation. Ce n’était pas tant le fait d’avoir un tuteur qui l’avait alors gênée, mais plutôt le fait que son père lui assure que sa fin était proche et qu’il ne pouvait la laisser seule au monde sans protection, à 15 ans. Depuis qu’elle avait grandi, il passait plus de temps avec elle et Camelia se réjouissait de cette nouvelle proximité. L’idée de se la voir retirée si vite lui était insupportable. Mais il lui avait fallu l’accepter et bien que les premiers contacts aient été difficiles, il était vrai que ce nouveau gardien faisait preuve de droiture et de force, et elle avait fini par le respecter. Il lui avait été d’un grand secours lors du décès de son père à peine quelques semaines après leur première rencontre. Malade depuis des mois, il avait fini par succomber, laissant une fille dévastée par le chagrin. Elle devait admettre que son père avait certainement fait le bon choix.

Mais… Le souvenir de cet après-midi revint à sa mémoire et effaça d’un coup tous les bons côtés de son mentor. La boule de colère se reforma et sa main se referma en un poing serré. Un peu plus tôt cet après-midi, alors qu’elle s’ennuyait à errer en compagnie de son tuteur sur le bateau qui les emmenait à Bristol, elle avait croisé le regard d’un séduisant jeune homme. Il l’avait suivi des yeux alors qu’elle continuait son chemin. Quelques moments plus tard, elle avait réussi à échapper à l’attention de Alejandro et elle était allée s’accouder à la balustrade, plongeant son regard dans l’eau bleue. C’est alors que le même jeune homme était venu la rejoindre. Légèrement intimidée au premier abord, elle avait vite pris plaisir à se laisser séduire et à attiser son intérêt pour elle. Cet homme mystérieux n’appartenait certes pas à sa classe, mais ses paroles étaient terriblement agréables à entendre. Un jeu de séduction s’était mis en place, et bien qu’inexpérimentée, Camelia s’était laissée guider par son instinct qui, il faut bien l’avouer, ne lui avait pas fait défaut. Jamais on avait osé lui parler de cette manière. Mais ce moment de plaisir fut bref. Alejandro était arrivé, l’air hautain et empreint d’une colère froide. L’attrapant respectueusement mais fermement par le bras, il lui avait ordonné de retourner dans sa cabine et de ne plus jamais adresser la parole à cet homme. Il valait même mieux qu’elle ne parle plus avec personne, avait-il lâché. « Un tel comportement n’est pas digne d’une Lady », « N’avez-vous pas honte ? », « il vous faisait ouvertement des avances et vous le laissiez faire ! ». Ces différentes phrases les avaient accompagnés jusqu’à la cabine, dans laquelle il lui avait demandé de rester et ordonner à Carmen de la surveiller si elle tenait à son emploi.

Comme une enfant. Il l’avait traitée comme une enfant ! Et encore une fois il était venu lui gâcher son plaisir ! A ce moment, on frappa à la porte. La jeune domestique alla ouvrir et laissa pénétrer dans la cabine le tuteur de sa maîtresse. Camelia ne bougea pas d’un poil et continua de fixer son image pendant que Carmen mettait la touche finale à sa coiffure. S’inclinant, Alejandro Perez entama la conversation sur un ton respectueux mais plutôt dur.

- Señorita, nous arriverons d'ici quelques heures à Bristol, souhaitez-vous dîner dans votre cabine ou avec les autres passagers ?

Ne le regardant toujours pas, Camelia fit mine de ne rien entendre et se mit à essayer plusieurs bijoux pour savoir lequel irait le mieux avec sa robe. D’un caractère impatient, Alejandro la pressa :

- Eh bien, my Lady, répondez !
- N’avez-vous pas dit que je ne devais parler avec personne ? Lâcha t-elle sur un ton désinvolte, en continuant d’essayer des bijoux.
- Ne faites pas l’enfant Camelia, vous avez fort bien compris ce que j’ai voulu dire !
- Vous me traitez comme une enfant, j’ai donc décidé que je me comporterais comme tel, dit-elle sur un ton passionné en se retournant vers son interlocuteur.
- Si vous vous comportiez plus comme une Lady, il ne me viendrait pas à l’esprit de vous traiter en petite fille. Vous avez eu une attitude tout à fait déplacée et inconsidérée cet après-midi, ne pouvez-vous pas penser aux conséquences ?
- Mais quelles conséquences ? Il ne s’est rien passé ! Et il est évident qu’il ne m’arrivera jamais rien tant que je vous aurai collé à moi en permanence !
- Mais j’y compte bien ! J’ai promis de prendre soin de vous jusqu’à votre mariage, et croyez-moi, je tiendrai cette promesse !
- Commencez par tenir votre langue, rétorqua Camelia.
- Ne soyez pas insolente je vous prie, et vous devriez apprendre à vous maîtriser. Se laisser emporter par sa colère n’est pas digne d’une Lady !
- Une telle chose n’est pas plus digne d’un gentleman !

Coupé net, Alejandro ferma un instant les yeux et sembla reprendre contenance. Camelia savoura cette petite victoire mais se garda bien de laisser son visage le dévoiler. Les joutes verbales entre ces deux personnes étaient fréquentes et Camelia s’amusait parfois à compter les points intérieurement. Après quelques instants, et comme si rien ne s’était passé, son tuteur réitéra sa question concernant le dîner.

- Je le prendrai dans ma cabine, merci.

Après un bref salut, son mentor quitta la pièce. En Espagne, la jeune Lady n’avait pas pu se débarrasser de la vigilance constante de Alejandro. Les troubles politiques étaient par ailleurs trop nombreux et instables pour tenter le diable. Mais une fois à Bath, ce serait une autre histoire. Occupé à faire affaire, il ne pourrait pas contrôler les faits et gestes de Camelia, et elle avait bien l’intention d’en profiter…

Émotions

- My Lady, Mr Perez vous attend pour partir.
- Très bien Sarah, dites-lui que j’arrive.

Tandis que la domestique refermait la porte de la chambre de Camelia, celle-ci soupira et demanda à Carmen, sa femme de chambre, de lui mettre son chapeau. Voilà une semaine que son tuteur et elle étaient installés dans un somptueux appartement du Royal Crescent. Grâce à son titre de noblesse et à sa fortune, ils n’eurent aucune difficulté à louer un tel appartement dans le quartier aristocratique de Bath. Tout dans cette demeure était parfait, de la décoration faite avec goût au confort des lits, en passant par la magnificence des lustres. Cependant, Camelia n’était pas satisfaite. Pour elle qui souhaitait laisser derrière elle les mauvais souvenirs, Bath n’avait pas encore répondu à ses attentes. Son tuteur, soucieux de bien l’installer était resté près d’elle toute la semaine, engageant des domestiques pour son confort et pour maintenir le train de vie propre aux aristocrates. La jeune Lady n’attendait que le moment où Alejandro serait trop occupé à ses affaires de commerce pour la surveiller. Ensemble ils avaient un peu visité Bath, et le tourbillonnement de vie qu’elle avait pu y voir ne faisait qu’accroître son impatience. De ses fenêtres, elle pouvait voir les multiples calèches des gens bien nés vivant au Royal Crescent et elle observait avec délectation les merveilleuses toilettes des Ladies qui en descendaient. Sa semaine d’installation ne lui avait pas encore permis d’être introduite dans cette société britannique, et Camelia commençait à appréhender cet événement.
Et pour cause ! Au cours de ses sorties en ville avec son tuteur, Camelia avait pu remarquer que les étrangers n’étaient pas forcément appréciés par tout le monde. Trop souvent elle avait surpris des regards en coin suivis de messes basses avec les voisins. Une fois, elle avait tenté un hochement de tête et un air dédaigneux lui avait servi de réponse. D’autres au contraire semblaient intrigués par elle et l’observaient avec une insistance frôlant l’inconvenance. Elle se sentait parfois admirée, parfois méprisée, et parfois même elle avait l’impression d’être une curiosité exotique. Puis réfléchissant, la Lady espagnole dut bien admettre qu’elle partait avec un handicap : l’Espagne et l’Angleterre avaient été de grandes rivales par le passé, et les souvenirs historiques semblaient rester vivant dans la mémoire collective. Elle comprit mieux les regards de méfiance, mais souhaita plus fort que tout de connaître ne serait-ce qu’une personne dans cette ville pour l’aider.
Aujourd’hui, Alejandro comptait l’emmener en voiture à l’extérieur de la ville, pour prendre un peu l’air de la campagne. Son gardien l’avait trouvée un peu pale et pensait que cette promenade lui ferait du bien. Camelia avait en effet eu du mal à s’habituer au climat humide de Bath, elle qui avait l’habitude du climat chaud et sec de Madrid. Mais la pâleur de Camelia était plutôt due à son ennuie. Elle avait envie de mener une vie plus trépidante. Elle voulait rencontrer des gens, elle voulait retrouver le faste de sa vie madrilène et enchaîner les bals, elle voulait découvrir de nouvelles choses. Elle n’avait vu que quelques parties de Bath, mais elle avait aperçu des gens au loin, semblant mener une toute autre vie. Elle voulait savoir ce qu’il se cachait dans les endroits que son tuteur avait omis de lui montrer. Elle repensa au jeune homme du bateau et se demanda si elle le reverrait un jour.

Carmen ramena sa maîtresse à la réalité en lui rappelant que Monsieur l’attendait. Soupirant une nouvelle fois, Camelia descendit rejoindre Alejandro. Elle se prit à rêver d’évasion de cette cage dorée. Abandonnant son tuteur au milieu de la forêt, elle détacherait un cheval attelé et partirait au grand galop… Elle laissa s’échapper un petit rire face à ce rêve stupide. Jamais elle ne ferait ça, elle tenait trop à son rythme de vie. Elle ne souhaitait pas apporter le déshonneur sur sa famille et gâcher ses chances d’un beau mariage avec un homme de sa distinction. Elle avait beau vouloir découvrir le monde, elle était une Lady et comptait bien le rester.

Who Are You ?

Prénom /Pseudo/Âge ? Stéphanie, bah Steph, 24 ans (encore pour quelques semaines et je m'y accroche !)
Code règlement : OK AUDREY
Célébrité choisie : Monica Cruz
Multinicks ? Non
Où as-tu connu le forum ? The Inn at Lambton, forum que j'ai découvert récemment et qui fait mon bonheur chaque jour un peu plus !
Tu te connecterais sur le forum combien de fois par semaine ? Pendant les vacances, tous les jours sauf exceptions (genre quand je serai une semaine dans le sud), et à la rentrée... Bah ça dépendra un peu d'où je serai (je passe des concours en septembre) mais forcément le week end et si j'ai une connexion, tous les jours aussi.
A combien de sujets RP réponds-tu par jour ? Ca dépendra de mon humeur et de mon inspiration je suppose. Mais j'aime écrire.
Un commentaire ? Ca fait longtemps que j'ai envie de faire un RPG du temps de Jane Austen, alors je suis ravie de vous avoir trouvé !

PS : je fais la fiche demain, là le devoir m'appelle, j'ai trop traîné sur le forum avant de poster XD

Bienvenue Stéph
Je te réserve Monica Cruz pour 2 semaines, le temps de faire ta fiche

Néanmoins si tu as des questions, n'hésite pas à les poser via le Cahier de Doléances ou tu peux encore envoyer un MP aux admins: Marjo (Alice Lefroy/Liam O'Loughlin/Timothy Dennaker/Candice Walker), Morgane (absente pour tout l'été), Alyssa (Cael Vaughn/Talia Grace/Asling Sheldon/Lola Graham/Ulric O'Connor) et Caro (Emily Donovan/Curtis Duke) ou bien aux modos: , Ju (Ambre Turner/William Lefroy/Clayton Darnell/Gabriel Haynes), Estelle (Georgiana Cleverley/Caiterina Ferrars) et moi-même Audrey (Elinor Leycester/Erin Franteck/Winston Ferrars) !dance:

N'hésite pas à venir flooder avec nous ici

Par contre, pour l'avatar, je crois que tu as du te tromper de case en mettant le lien ^^ il apparait en tout petit ^^ Il faut le mettre dans la dernière (il y a un tuto quelque part dans les aides je crois ^^')

• Camelia est aristocrate mais elle arrive avec son tuteur qui est commerçant. Elle vit tout de même dans le royal crescent ? Après tout, elle doit vivre parmi les gens de son rang et avoir le même train de vie, mais je me suis posée la question et je préfère avoir vos avis ^^
  
• Question comme ça : elle a des domestiques même si ceux-ci ne sont pas incarnés par quelqu'un ? Ou comment ça se passe ? (oui, ça c'est pas vraiment pour maintenant mais pareil, je me suis posée la question et j'aime avoir réponse à mes multiples interrogations XD)
  
• Dans la reputation à écrire, je peux écrire plusieurs événements et flash backs où il faut que ce soit une histoire qui se suit du début à la fin ? Je ne sais pas encore comment je vais agencer tout ça mais... Maintenant vous connaissez THE phrase : Je me suis posée la question

Camelia De Los Rios a écrit:

Après tout, elle doit vivre parmi les gens de son rang et avoir le même train de vie

Tetelle a très bien répondu à l'ensemble de tes questions !

Pour son lieu d'habitation, c'est effectivement le Royal Crescent (une fois ta fiche validée, tu pourras aller faire une demande de logement dans le sujet adéquat ) ! Camelia vivra bien sûr avec son tuteur, même s'il n'est pas encore joué pour le moment (à toi de faire "comme si"... En espérant que tu n'aies pas à attendre trop longtemps avant qu'un joueur arrive pour ce PV )

Pour les domestiques, la meilleure solution reste celle des PNJ : avec les intrigues du moment (que je te conseille de lire si ce n'est pas déjà fait, histoire de mieux cerner l'ambiance actuelle du forum ), les tensions entre Aristocracy-Gentry et Lower Class restent prédominantes. La plupart des Lower Class ont été renvoyés, puis enfermés par la Milice, même si personne n'en parle... Si tu as des questions à ce sujet, n'hésite pas (je sais que ce n'est pas toujours évident de débarquer quand quelque chose est déjà en cours, alors je serai ravie de t'aider ! ) Ça peut d'autant plus t'intéresser au vu des relations entre Camelia et Ezio, un Lower Class et fugitif de surcroit

On a fait exactement les mêmes recherches et tiré les mêmes conclusions xDxDxD (oui là c'est un mini-miracle pour moi MDRRRRR xDxDxD) En fait je m'étais effectivement dit, au moment de construire le PV, que cela serait mieux d'intégrer l'attentat à la guerre naissante en Espagne. C'est seulement après réflexion que je me suis dit qu'il valait mieux parler d'un simple attentat "pauvre contre riche" sans chercher plus loin, histoire de ne pas compliquer le PV et d'éventuellement rebuter les quelques joueurs qu'un peu de recherche historique terrifie xDxD Mais puisque tu les as faites par toi-même et qu'on est même tombées d'accord... Evidemment, ce n'est pas un problème que tu modifies les dates ! Tu as ma bénédiction xDxD (je ne cache pas ma joie hein, pour une fois que quelqu'un va chercher aussi loin que moi pour un détail xDxD)