| | You missed me... ~ Edward C. Klein | |
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Crystal RadcliffeMiss.Ton prénom : Morgy Célébrité : Anne Marie Van Dijk © : Cristalline & Moi Messages : 4166 Date d'inscription : 01/06/2010 ReputationFamille: Brighton RegimentAge du personnage: 25 ansRelations : | Sujet: You missed me... ~ Edward C. Klein Jeu 1 Juil - 2:13 | |
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La pluie. C'est ce que Crystal semblait condamner à subir pour le restant de ses jours. Bien sûr, vivant depuis toujours en Angleterre, elle en avait l'habitude, mais celle-ci n'était pas qu'une simple bruine ou une averse banale. C'était un véritable déluge ! Une pluie torrentielle ! Des trombes d'eau comme elle n'en avait jamais vu ! Elle ruminait ses pensées en imaginant dans combien de temps le soleil apparaitrait de nouveau. Peut-être avait-il disparu à jamais ? Cela encore ne la dérangeait pas, les rayons vicieux étaient une véritable menace à son teint de porcelaine si parfait ! Le problème venait surtout du fait qu'elle ait quitté Londres sur un coup de tête, certes, mais surtout pour échapper au sentiment d'oppression qui ne la quittait plus. Celui-ci renforcé par cette dernière soirée lorsque... Elle refusa d'y penser. Son nom avait été banni de son esprit, c'était sans doute plus facile à supporter ainsi... Ou peut-être pas.
Elle soupira. La pluie empêchait toute sortie, et elle découvrait à ses dépends que le confinement physique était aussi pénible que cette espèce de séquestration mentale. Ainsi, comme elle le faisait depuis beaucoup trop longtemps à son goût, elle passait une soirée de plus à fixer la fenêtre d'un regard vague. Clive, le militaire qui l'hébergeait depuis sa fuite, était une fois de plus sorti avec quelques autres soldats voir s'il pouvait aider telle ou telle famille à se protéger de la tempête. Du coup elle se morfondait dans sa solitude en attendant son retour. Si le temps le lui permettait...
Il lui arrivait tout de même de trouver quelques distractions dans cette éternelle contemplation. Lorsqu'une silhouette passait elle y prêtait plus attention, tentant de décrypter ses traits, d'imaginer quel sombre idiot avait pu sortir par un temps pareil ! Elle s'abstint de repenser à sa propre stupidité lorsqu'elle s'était retrouvée bloqué dans cet infernal piège incendiaire avec le Lord plus tôt car elle n'avait cru à cette tempête... De temps à autre, un sourire fendait son visage, alors qu'une femme se faisait emporter par le vent, avant d'être rattrapé de justesse par son tuteur. Se serait-elle envolée s'il n'avait été là ? Il y avait aussi ces domestiques qui osaient bravaient la pluie pour aller chercher quelques ravitaillements. Le plus amusant était alors de voir tous les efforts qui étaient fournis pour ne pas laisser les vivres s'envoler.
Pourtant en cet instant elle n'eut pas du tout envie de rire. Elle savait qu'il était là depuis maintenant un mois, mais la tempête lui avait ôté tout espoir de le croiser, puisqu'elle était condamnée à rester enfermer dans ces fichus barracks ! Elle en était d'ailleurs tellement énervée, peinée même, qu'elle se fichait qu'on la vit un peu trop souvent à la fenêtre. De toute façon la pluie tambourinait tellement contre qu'il aurait fallu y prêter une réelle attention pour la voir. Ou peut-être n'était-ce pas là une forme de rébellion. Peut-être qu'au fond, elle aurait voulue être vue, mais pour qu'il le sache, qu'il sache qu'elle était là ! Après tout il ne pouvait être au courant de sa présence à Meryton, car auquel cas il serait déjà venu à sa rencontre. N'est-ce pas ?
Et s'il le savait ? S'il l'avait vu ? Car en cet instant, il se dirigeait droit vers la fenêtre ! Vers elle ! Mais son visage n'exprimait rien... Même avec le vent qui fouettait ainsi son visage il gardait tant de classe ! Tout à coup son ami lui manqua comme jamais. Londres, les bals, son rire communicatif, sa main dans la sienne... Edward. Mais que faisait-il ? Il passait, ne s'arrêtait pourtant pas. Elle en resta figeait, une bien trop longue minute...
Sa chaise s'écrasa contre le mur derrière elle, ou par terre peut-être. Elle s'était levée si précipitamment, ne songeant alors, qu'à lui, que le reste lui semblait bien futile. Sans même s'arrêtait devant le porte manteau, où était encore accroché son manteau, elle ouvrit la porte d'entrée à la volée et courut dehors. Elle ne l'entendit même pas claquer derrière elle. Mais cette fois ce fut à cause du vent. Il paraissait bien moins drôle, de ce côté-ci de la fenêtre. Ses pas ralentirent considérablement, tant elle luttait contre. Edward s'éloignait, rapidement. Bien sûr il était plus fort qu'elle ! La tempête était pour lui un bien moindre obstacle, donc la résistance qu'elle lui opposait était minime.
Alors elle se mit à hurler son nom. Le vent balayait ses cris comme si elle avait chuchoté. Tout espoir était perdu. Quand reverrait-elle seulement son visage ? Et s'il quittait le village avant la fin de la tempête ? Et si elle ne le revoyait jamais ? Elle perdit espoir, et entama un demi-tour, lorsqu'un miracle se produisit. Dans ses mains penaudes, se retrouva soudain un chapeau, surement emporté là par le vent. Elle releva la tête, surprise, et ne tarda pas à faire le lien. Était-ce là un signe du destin ?
La faible résistance qu'elle opposait au vent se fit soudain plus rude, alors qu'il l'approchait enfin.
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| | | | Sujet: Re: You missed me... ~ Edward C. Klein Ven 2 Juil - 1:37 | |
| Le temps n'était pas une chose qui semblait m'empêchait d'avancer, c'est vrai, avec la carrure imposante que j'avais, je n'avais pas besoin de faire de véritables efforts pour braver la pluie battante qui en faisait que ruisseler sur nous. Le temps d'ailleurs n'était pas pire qu'a Londres, du moins, aujourd'hui, la pluie tombait à la renverse, mais à Londres c'était presque continuellement ainsi. Pourquoi se plaindre alors que les habitants de ce lieu n'avait point l'habitude de ce genre de choses, mais en tant qu'Homme je me devais d'aider les soldats d'ici, ils faisaient partis du régiment de l'Angleterre et je me devais de les aider. Bien sûr, je cherchais une personne qui gérait les tenues des soldats, car oui, je pouvais en faire des mieux ou les aider a les renforcer contre ces intempéries dévastatrices en ces lieux malsains. Je cherchais inconsciemment ce que je ne pouvais trouver et dont j'ignorais totalement la personne. Pourquoi je ne me rappelais pas ? Pourquoi ça ? De toute façon, cette personne que l'on m'avait décrite avait tout aussi bien disparu de ma tête que de ma vie, et comment, ça je ne le savais pas, ça n'était pas mon sujet d'inquiétude premier mais il en faisait partie, et c'était déjà trop. Je ne voulais pas me fier sur cela, je savais que des gens avait tué mes parents étant jeune et depuis, je voulais que l'industrie Klein soit connus de toute l'Angleterre avant de passer a autre chose, je voulais tout, je voulais repeindre le blason familial et ainsi redorer ma famille mais on ne faisait pas tout avec une telle facilité, il y avait tout a faire, surtout que je ne voyageais pas sans raison. J'avais perdu la mémoire, on me l'avait dit, et je ne savais pas pourquoi, a cause d'une fille qui semblait-il que j'aimais beaucoup, mais a quel point et encore avais-je fait quelque chose pour qu'elle parte si loin de moi si nous étions inséparables comme l'on m'avait dit ? Non, j'avais surement du faire quelque chose, et je ne me languissais qu'une chose, que ma mémoire me revienne, mais comment la magie ne se fait-elle pas ? Je ne savais pas comment faire et les médecins non plus, le temps était le seul moyen. Et puis, je m'en fichais au fond, la vie était tel que je la prenais comme tel, faisant ce que je voulais faire. Je ne faisais rien de mal et justement, c'était ça le pire, des choses malheureuses m'arrivait, on m'abandonnait. Je l'avais remarqué, mes parents, contre leur gré, et cette mystérieuse fille qui avait même pris ma mémoire pour débarrasser toute trace de sa personne e moi. Je n'en pouvais plus, j'étais frustré, te je ne voulais pas, je ne voulais pas perdre le sourire que j'avais sur le visage car il faisait ma joie, il devait y rester coûte que coûte. Je ne voyais que cela, tristesse sur tout les visages, ce temps ne faisait pas le bonheur de tous et c'était cela qui était tragique, je voulais du bonheur, de la chaleur mais rien de tel n'existait à Meryton, je détestais cette ville.
Le vent ne m'opposait donc aucune résistance, et je cherchais inlassablement mais avec une certaine impatience ce lieu, cet maison ou reposais celui dont j'étais venu voir, celui que je pourrais aider, mais je ne me retrouvais pas en cet endroit, il ne m'étais pas si familier, comme cette ville que j'avais rendu de ma présence un sourire quand je les croisais mais ce sourire n'était que mirage en faite, je ne savais que faire de cette ville qui semblait désespéré ou attendre qu'un miracle se produise mais le miracle, peut-être l'attendais-je aussi ? Je ne le savais pas et je ne voulais pas le savoir, la seule chose que je voulais savoir, c'était l'endroit ou se trouvait les tailleurs de ces foutus soldats et sincèrement cela me mettait hors de moi, mais au moment ou je pensais avoir trouvé l'endroit que je recherchais tant avec tant de hargne mon chapeau s'envolait, non pas ce chapeau ! Ce chapeau était le premier de ma propre conception, celui dont j'avais fait l'esquisse après que l'on l'ait crée véritablement, et j'en étais fier, et maintenant il était emporté par le vent. Je n'eus pas le temps de me retourner qu'on me rentrait dedans, le tailleur que je cherchais était là et sortait du bâtiment ou j'avais voulu rentrer et m'informait que c'était fermé ! Je rageais et lui sorti quelques insultes mais il n'avait surement rien entendu vu que le vent soufflait fort et je parti a la poursuite de mon chapeau qui vole ! J'espérais qu'il ne s'était pas envolé trop loin alors que je redescendais la pente que j'avais arpentais plus tôt pour revenir sur une terre plutôt raide. Mon chapeau ne se trouvait pas sur le sol, j'aperçus de dos une jeune fille, blonde, toute mouillée, j'enlevais mon manteau bien bordé pour ne pas acquérir de la pluie et lui posait sur les épaules, chaud, réconfortant, et dit d'une voix assuré tout en osant tourner la jeune fille vers lui.
" Vous ne devriez pas sortir ainsi par ce temps .. Demoiselle, mais merci d'avoir rattraper mon chapeau. " Je la regardais dans les yeux, son regard l'était magnifique, bien que triste, elle semblait apeurée et je la lâchais doucement, ne réclamant pas tout de suite mon chapeau, j'étais figé devant sa beauté, et sans le voir j'allais presque posais ma main sur sa joue mais je me rétractais doucement, attendant une réaction de sa part. Elle ne me rappelait rien, je ne la connaissais pas, mais qui était-elle et que faisait-elle ici ? Je ne savais, cela semblait bel & bien étrange. Sa beauté me touchait, mais ce n'était pas grand chose, rien qu'une douce femme qui allait me rendre mon chapeau, j'arborais donc un sourire franc & aimable alors que mon regard ne faisait que de la regarder tendrement avec des allures de leur passé qui n'existait plus que dans une seul tête, la mémoire perdu, je ne savais même pas qui elle était, toute jeune fille pouvait être la fille que j'avais oublié, mais elle viendrait à moi, ou me fuyais, dans l'Angleterre entière, pourquoi Meryton ? Je ne croyais pas au destin, je contrôlais ma seul destinée, et m'impatientait après avoir perdu du temps a chercher en vain le tailleur de l'armée. Je voulais mon chapeau, et de suite.
" Excusez moi mais je suis pressé, pouvez-vous me rendre mon chapeau demoiselle .. ? " D'habitude étant plus calme, enclin à la conversation, et j'y avais déjà laisser ma veste qui ne contenait rien du tout a part un pendentif que Crystal m'avait offert et dont j'ignorais l'appartenance mais je l'avais gardé. Attendant impatiemment a présent. |
| | | Crystal RadcliffeMiss.Ton prénom : Morgy Célébrité : Anne Marie Van Dijk © : Cristalline & Moi Messages : 4166 Date d'inscription : 01/06/2010 ReputationFamille: Brighton RegimentAge du personnage: 25 ansRelations : | Sujet: Re: You missed me... ~ Edward C. Klein Ven 2 Juil - 2:57 | |
| Elle était toujours tourné de trois quart, comme si elle avait voulu prendre ses jambes à son cou. C'est que sa résolution à le poursuivre flanchait sérieusement à mesure qu'ils s'approchait d'elle. Après tout que lui dirait-elle ? Elle avait lâchement fuit après qu'il lui eut avouer qu'il l'aimait ! Mais pas seulement fui face à lui, elle avait été jusqu'à quitter la ville, tout ! Elle avait redémarré une nouvelle vie ailleurs, comme si cela suffirait à effacer le reste. Évidemment pas puisqu'il était là, bien présent, et qu'il marchait droit vers elle. Crystal n'osait le regarder venir. A vrai dire, elle avait surtout peur de l'expression de son visage. Il l'avait surement identifié à présent. Son regard était rivé au sol, si bien qu'elle fut surprise de sentir soudain sa présence à ses côtés. Crierait-il ? La rejetterait-il ? Elle ne releva pas la tête. Ses yeux exprimeraient certainement à eux seuls le fond de sa pensée.
Sa surprise fut totale lorsque ce ne fut pas le poids de la déception qui s'abattit sur ses épaules, mais celui de son manteau. Elle réalisa à peine qu'en effet, elle était glacée. La pluie l'avait trempé jusqu'aux os et dans sa précipitation, elle n'avait rien pris pour se couvrir. Un "oh" s'échappa de ses lèvres, alors qu'il la tournait lentement dans sa direction. Bien que ses mains ne touchèrent pas directement sa peau, elle se sentit brûler à leur contact. Il ne lui en voulait pas ! Oui ! Elle avait été sotte de penser le contraire ! Il la connaissait si bien ! Son tempérament si versatile, ses sautes d'humeur inexplicables ! Il avait l'habitude de tout cela ! Il était venu la retrouver à Meryton pour lui dire cela ! Que rien n'avait changé ! Oui !
Non... Demoiselle ? Pourquoi ne l'appelait-il pas Crystal, comme toujours ? Demoiselle ? Mais que lui arrivait-il ! Il était à quelques centimètres d'elle, il ne pouvait l'avoir reconnu ! Et puis ce contact avec elle... Il n'aurait pas offert son manteau à une inconnue, ni ne l'aurait tourné face à lui ainsi s'il ne l'avait pas connu ! Avant de réellement s'énerver contre lui pour exiger une explication, elle releva enfin son visage vers lui. Elle s'y serait perdue. C'était comme retomber en enfance. Sa fuite lui paru bien bête tout à coup ! Comment avait-elle pu tourner le dos à son plus cher et tendre ami ? Le seul peut-être... Leurs sentiments divergeaient, certes... Et alors ! Elle était égoïste avec tout le monde ! Pourquoi pas avec lui ? Pourquoi fuir alors qu'elle avait besoin de sa présence. Peut-être parce que lui, elle ne voulait le faire souffrir...
Ses iris noisettes la fixait avec cette tendresse qu'elle aimait tant, si bien qu'elle en oublia un instant la tempête, sa fuite, son chapeau ! Ce même chapeau qu'il exigea de nouveau, plus impatiemment cette fois, et avec ce même terme. Demoiselle. Pardon ? Mais non ! La première fois, c'était pour exprimer son mécontentement, la seconde, pourquoi ? Et puis il s'était montré avec elle tout à coup comme... Comme un inconnu. Elle remonta en arrière, son manteau, ses mains sur ses épaules, son regard tendre, aimable, et puis petit à petit, l'impatience, l'incompréhension, l'inconnu... C'était toujours Edward, et pourtant, quelque chose manquait.. Mécaniquement, elle lui tendit son chapeau, la bouche entrouverte de stupeur...
Crystal : Edward... Que t'arrives-t-il...
Instinctivement, ses doigts se resserrèrent sur le chapeau. S'il le prenait, il partirait, elle le présentait, donc elle ne devait le lui laisser si facilement, sans explications. Elle ne pouvait s'y résoudre ! Alors même que sa main vint se loger dans son dos, afin d'éloigner sa coiffe de sa vue, elle s'approcha. Le pas qu'elle aurait voulu ferme et résolu fut si bien contrer par le vent qu'il n'apparut que timide et infime; assez prononcé pour être remarqué cependant. Sa main libre vint alors se poser sur l'une de ses joues, que la pluie avait trempé. Du pouce, elle le caressa doucement, espérant qu'il ne la rejette pas.
Crystal : Parle-moi Edward je t'en prie ! Pourquoi m'appelles-tu demoiselle c'est ridicule !
A cet instant elle remarqua autre chose. En plus de l'appeler "demoiselle", il l'avait vouvoyée... Voilà bien longtemps qu'ils avaient dépassé ce genre de règles stupides ! Ils étaient si proches ! Elle se rendit tout juste compte à quel point cela pouvait alors la blesser. Par cela, il posait une nouvelle barrière, il l'éloignait encore de lui... Sa main quitta sa joue, pour retomber lourdement contre son flanc.
Edward, où es-tu... |
| | | | Sujet: Re: You missed me... ~ Edward C. Klein Ven 2 Juil - 21:59 | |
| Tout était incompréhension et fiction, je ne comprenais plus rien, tout semblait invraisemblable et plus le temps passait, plus je sentais cette scène prendre des allures de déjà vu sans l'être en même temps, c'était compliqué mais c'était ainsi. Je ne comprenais pas ce qui se passait, tout cela ne devait pas se passer ainsi, dans les règles de la courtoisie entre Hommes & Femmes tout n'était pas ainsi, mais elle ne pouvait comprendre, elle n'était qu'une simple femme au service de ces soldats surement. Peut-être n'avait-elle pas d'importance ? Mais pourquoi avais-je tendu la main vers elle ? Pourquoi avais-je ce mécanisme soudain alors qu'a présent je me donnais les arguments pour prendre ma coiffe et mon manteau et la laissait ainsi devait tant d'insolence. Je ne comprenais plus rien, mon regard ne disait rien, restant froid et en pleine réflexion, je ne pouvais bouger, je ne me comprenais plus, mon cœur et mon corps ne répondait plus a mes pensées alors que mon cerveau n'était pas de cette nature, j'étais toujours tendre avec les gens, patient et très courtois surtout avec les femmes, n'hésitant pas a balancer quelques phrases pour les courtiser, baisser leur garde et m'emparer de ce sourire qu'elles avaient lorsque je les complimentais tandis qu'elles, volaient le mien. Mais bien sûr, je m'amusais a les pousser dans leur retranchement de sorte qu'elle me désire après s'être défendu ardemment de ce que l'on appelle l'appel de la chair et après y avoir cédé, déguerpir avant que je ne cèdes à mon tour, c'était amusant, divertissant, car la proie n'était jamais la même, mais je savais qu'un jour je me brûlerais les doigts, mais je ne voulais pas y céder, c'était trop facile, je voulais le faire dans une union parfaite, une union qui lierait a jamais les deux jeunes gens, mais par malchance je n'avais pas trouver celle qui garderait mon cœur. J'avais peut-être était amoureux qui sait, je ne le savais pas, j'avais perdu al mémoire et ceux que j'avais perdu et bien, je ne pouvais le retrouver comme je le voulais, et je devais faire ainsi. Peut-être étais-je tombé amoureux d'une personne et cette personne serait morte de mes mains sans que je ne le sache ? Je n'en savais rien et les scénarios étaient multiples, en tout cas, pour l'instant. Je ne me fiais qu'a mon jugement, et a mon instinct, aussi fut-il surpris lorsque j'entendis mon prénom sortir de la bouche de cette Demoiselle. Cette demoiselle qui ne semblait pas vraiment vouloir me rendre mon chapeau, c'était énervant, mais la surprise essayait de me sortir de cet état de colère mal dirigé. La curiosité apportait son aide a ma surprise, voulant me rendre quelque peu moins arrogant, moins énervé, plus calme et enclin à la discussion mais cela ne semblait pas arriver. Pourquoi encore ? Elle avait tendu le chapeau et l'avait cacher derrière son dos par la suite, mon geste se fit dans le vent alors qu'elle se rapprochait de moi, j'eus un rire moqueur lorsque je vis sa taille et la mienne, ce n'était pas vraiment comparable puisqu'elle était démuni des choses que j'avais moi, et moi de ce qu'elle avait Elle. Mais elle n'était pas si mal, au contraire, mais mes yeux n'étaient pas les miennes, il semblait rancunier, noir, empli d'une haine qui n'avait lieu d'être, tout était incompréhensible entre mes sentiments et ce que ma tête ordonnait a mon cœur et mon corps. Elle connaissait mon prénom, comment cela se pouvait-il ? Je m'en fichais, en même temps, tout le monde pouvait le connaître, j'étais connu depuis que j'étais ici même si cela ne faisait qu'un bons mois. Elle m'avait demandé ce qui m'arrivait, mais je pouvais bien lui reposer la question, que lui arrivait-il à elle ? Le geste suivant qu'elle me fit me pétrifia sur place. Je sentais ses doigts sur ma joue, son pouce l'y caressait et l'étrange chose se fit, mon corps se calma sous cette caresse, mais mon cœur lui ne semblait pas pouvoir s'y faire et je ressentis comme si l'on m'insultait, comme salissait mon honneur, ma fierté, mon regard se fit plus féroce et j'attrapais sa main que je levais en l'air, rapprochant son corps du mien, son visage du mien.
" N'ayez plus l'impudence de m'appelez par mon prénom sotte. N'avez vous donc jamais appris les bonnes manières ? Rendez-moi ma coiffe a présent sinon je devrais sévir. "
Dis-je en montrant d'un regard sa main, je ne me sentais pas capable de faire ça, mais je 'lavais dit, mon corps & cœur réagissait bizarrement et je ne pouvais comprendre cette situation tellement celle-ci relevait de la complexité la plus inhabituel dont j'avais pu voir, et cela me faisait peur, j'étais plus critique, lorsque mon corps & mon cœur agissait pour moi, contradictoirement a mes idéaux et mes principes c'était que quelque chose allait mal, mais quoi donc ? Je ne savais pas, et c'était cela qui m'intriguait le plus, je ne pouvais rien dire, je devais juste me contenter d'une réponse, et de récupérer ma coiffe. Son regard me désarçonnait, il semblait pure sans l'être au fond, mais une femme, je ne pouvais me résoudre à lever la main sur elles, ni a leur faire peur, et c'était pourtant ce que je venais de faire, du moins, si elle était effrayé par ce que j'étais pour elle, car pour moi, je ne la connaissais pas et je ne pensais pas vouloir la connaître, pour le moment .. .
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| | | Crystal RadcliffeMiss.Ton prénom : Morgy Célébrité : Anne Marie Van Dijk © : Cristalline & Moi Messages : 4166 Date d'inscription : 01/06/2010 ReputationFamille: Brighton RegimentAge du personnage: 25 ansRelations : | Sujet: Re: You missed me... ~ Edward C. Klein Dim 4 Juil - 6:46 | |
| Tout était flou, comme dans un rêve. Non ce ne pouvait être un rêve, tout cela était si incompréhensible, si... Affreux. C'était un cauchemar. Tout paraissait si irréel en cet instant. Cette tempête d'une rare violence, qui semblait prête à l'emporter à tout instant. La pluie, qui frappait son visage par sa puissance et sa fraîcheur -loin d'être agréable, malgré le manteau, elle restait tétanisée par le froid. Et Edward. Edward, son plus vieil ami, et plus fidèle d'ailleurs, qui ne la reconnaissait même pas...
Ses yeux la brulèrent, elle se sentit défaillir. Elle se rappela soudain qu'il lui fallait respirer. Elle était paralysée, peut-être n'était-ce pas le froid finalement, mais le choc. Ce même choc qui firent soudain pétiller ses yeux. Elle cligna les paupières, à plusieurs reprises. Était-ce des larmes ? Ou la pluie peut-être ? Un peu des deux, elle en était certaine. Elle était ébahie qu'il est attrapé sa main avec tant de hargne, ahurie qu'il l'insulte comme une étrangère. Il lui avait offert son manteau, l'avait tourné dans sa direction... Puis il la traitait comme une étrangère ! Il s'énervait, l'appelait demoiselle à répétition ! Lui attrapait -un peu trop fermement- le poignet comme s'il voulait la frapper ! Mais d'un même geste il la rapprochait de lui ! Que voulait dire ce cirque à la fin ! C'était bien cela, un cauchemar. Elle avait du s'endormir devant la fenêtre... Non, le froid était bien trop mordant pour un mauvais rêve.
Crystal : Edward je t'en prie cette plaisanterie ne me fait plus rire... Que diable cela ne fait que quelques mois, je n'ai pas changé à ce point !
Ne voyant que son regard s'assombrir encore et sa prise autour du poignet se resserrer, elle ajouta aussitôt.
Crystal : C'est moi Crystal ! Edward tu me fais mal lâche moi...
Sa voix était piteuse... Elle pria intérieurement. Non pas qu'elle soit une grande religieuse, mais cela semblait être la seule chose encore capable de ramener son ami à la raison. Elle ne le reconnaissait plus, à présent c'était lui l'étranger. Elle s'était certes attendue à une réaction vive... Mais vive pas violente ! Bon et puis cette fois ça suffisait ! Zut à la fin ! Elle allait lui faire comprendre les choses à sa façon, un point c'est tout ! Elle n'avait jamais été du genre malheureuse à pleurer sur son sort, à s'étonner et attendre que tout lui tombe dessus. Hors c'est ce qu'elle était en cet instant ! Pas étonnant qu'il ne la reconnaisse pas ! Déjà que la pluie lui brouillait les yeux -oui ce ne pouvait être que cela après tout-, si en plus même son caractère différait... Tentant d'arracher son poignet à sa prise de fer et elle mit tout simplement à... L'engueuler. Elle avait évidemment décidé cela en une seconde, lui coupant toute chance de répondre à l'éventuel souvenir de sa petite personne ! Imbécile d'Edward ! Elle allait lui montrer un peu !
Crystal : Bon maintenant arrête ton cinéma j'en ai plus qu'assez !
De sa main -plus ou moins- libre -car prise par le chapeau- elle tenta de le secouer par l'épaule. Évidemment, n'ayant que son petit doit de libre, il ne bougea pas d'un pouce, mais il aura compris le geste.
Crystal : Si je ne vois pas un grand sourire sur ton visage dans la seconde, ou si tu ne me serres pas dans tes bras, je pique une crise !!! Bien pire que toutes celles que tu m'auras vu piquer de toute ma vie !!
Bien sûr il ne savait pas à quoi s'attendre... En fait même en la connaissant, il était toujours impossible de savoir à quoi s'attendre avec elle ! Ce serait donc à ses risques et périls... |
| | | | Sujet: Re: You missed me... ~ Edward C. Klein Lun 5 Juil - 15:03 | |
| Comment une tel personne pouvait se montrer sans cœur alors que sa tête lui disait de faire le contraire ? Comment ce cœur pouvait-il avoir ses raisons que moi j'ignorais, des raisons dont je ne me rappelais surement plus, mais cette fille me connaissait, je ne savais pas d'où, je ne savais pas de quand, mais elle me connaissait. C'était une bien jolie fille aux yeux verts, dont les reflets me rendaient doucement tendres mais dont mon cœur voulait de la haine, je ne pouvais contester les sentiments que mon corps me lançaient, je devais les faire agir avant qu'il ne me ressorte malgré moi avec plus de violence, je me devais de ne pas être tendre avec cette demoiselle si ravissante, elle me plaisait, mais si mon cœur n'avait pas confiance, c'était d'ailleurs la première fois qu'il me faisait un coup telle que celui-ci, c'est qu'il devait avoir de bonnes raisons. Mais ma raison, la mienne, celle que ma tête avait, ne pouvait comprendre cela, et je ne pouvais m'empêcher de me poser des questions, je faisais les bons ou les mauvais choix ? Devais-je écourter mon cœur et non ma tête, une telle folie était-elle permise dans ces cas là ? J'avais décidément perdu la mémoire, et était-ce elle cette inconnue ? Celle dont l'on m'avait parlé lorsque j'étais rentré ? Je ne savais pas, je ne connaissais pas son prénom, l'o m'avait rien dit, sans doute que c'était une mauvaise compagnie et que ça les tentait de se débarrasser de cette personne, si c'était bon pour eux, était-ce bon pour moi ? Je n'en savais rien, et c'était sans doute ça le pire, je devais faire face à l'inconnue, je ne connaissais pas grand monde ici, mais tous me connaissait mais elle me faisait de la peine, tandis que mon cœur semblait la haïr, était-ce elle ? Je ne pouvais le savoir sans lui demander. Mais oserais-je lui demander ? Je ne le savais pas, je ne penses pas, mais qui sait. Pour l'instant je ne voulais pas lui accorder la gentillesse de lui parler, je voulais ma coiffe et m'en allait comme me l'ordonnait mon cœur, mais ma tête elle voulait savoir les raisons, la vérité, mais devrais-je m'en préserver ? Alors que je tenais toujours sa main dans la mienne, avec une poigne que je ne pensais pas si forte mais qui l'étais au fond, je la rapprochais encore plus de moi après qu'elle est tenté de me frapper, nous étions presque collés l'un à l'autre mais je ne tentais rien même si ma propre personnalité était d'embrasser ces si jolies lèvres, mais je n'en fis rien, je passais mon autre main sur sa taille doucement, mon regard dans le sien, et attrapa mon chapeau. Je le pris et je lâchais sa main en même temps, autant éviter qu'elle ne fasse quelque chose qui attirerait l'attention, si c'était ce qu'elle voulait dire. Je le mis sur ma tête et la regardais.
" Je ne connais aucune Crystal, et pourquoi devrais-je vous faire un sourire ou vous prendre dans mes bras ? Nous ne connaissons pas, et je pense qu'après cela, nous ne nous connaitrons jamais, vous n'avez pas la classe pour. Habituellement je ne suis pas ainsi avec les femmes, mais vous ne semblez pas avoir la grâce pour en être une convenable de nos jours. "
Alors que j'étais contre tout cela, moi je disais ça ? Il y avait vraiment un problème et je ne m'en rendais même pas compte, j'étais horrible, tellement horrible que je n'en avais même pas conscience, je n'étais ni aimable, ni gentil, ni tendre, ni mignon, j'étais tout simplement froid, distant avec celle dont je ne connaissais pas l'identité a présent même si je connaissais son prénom que j'aimais bien mais qui ne m'inspirais rien. Que devais-je faire ? Fuir ? Je ne savais pas, je ne voulais pas, mes jambes obéissaient a ma raison mentale, ils ne bougeraient pas, je devais faire des excuses, tandis que mon cœur m'ordonnait de partir de ce lieu infâme, qui écoutait ? Pourquoi ce cœur ne me donnait-il pas les raisons de cette haine dont j'ignorais la totale existence ? Je regardais Crystal et je remarquais que je n'étais qu'a un pas d'elle, je n'avais finalement pas bouger, étais-je apprivoiser enfin par mes propres envies et non les envies propres de mon cœur ?
" Je ne sais pas qui vous êtes écoutez.. la vie est ainsi,, vous m'avez peut-être confondu avec un autre tout simplement, il arrive des erreurs ainsi, mais je suis bien Edward, le seul de ce compté a croire.. "
Je ne disais mot, mon cœur ne voulut plus parler, il semblait absent de mon corps, je respirais lentement, alors que l'orage grondait et que moi, sous cette pluie, j'étais mouillé de plus en plus. |
| | | Crystal RadcliffeMiss.Ton prénom : Morgy Célébrité : Anne Marie Van Dijk © : Cristalline & Moi Messages : 4166 Date d'inscription : 01/06/2010 ReputationFamille: Brighton RegimentAge du personnage: 25 ansRelations : | Sujet: Re: You missed me... ~ Edward C. Klein Mar 6 Juil - 4:23 | |
| Elle était prête à crier, d'ailleurs elle avait commencé, bien que le vent étouffe ses plaintes. Mais son regard ne changea pas. Au contraire il se durcit ! S'il était si énervé contre elle, pourquoi d'un même geste, il la rapprochait encore ? Pourquoi, s'il ne la reconnaissait pas, passait-il si délicatement son bras autour de sa taille ? Pourquoi se montrait-il si dur, et pourtant si doux à la fois ? Elle n'imaginait pas le combat intérieur qu'il menait. Quand bien même le devinerait-elle qu'elle n'en comprendrait l'origine ! Après tout quel esprit tordu pouvait bien effacer de sa vie le souvenir de sa meilleure amie ?! Quel esprit plus tordu encore pourrait le soupçonner ?
Alors sa résolution flancha. D'abord elle comprit que ce bras qu'il passait autour de sa taille n'avait que pour but de reprendre son chapeau, qu'il lui arracha sans mal tant elle s'y était peu attendu. Puis sa réplique fut comme un coup de poignard en plein cœur. Il ne connaissait pas de Crystal ? Il ne la trouvait pas assez convenable à son goût ? En temps normal, elle aurait aussitôt repris contenance. Elle se serait moqué de lui, de sa bêtise ! On ne confondait pas une personne, qui était seule à porter ce nom, surtout sans la moindre erreur sur celui-ci ! Et puis il aurait fallu être bête pour interpellé un homme par son prénom, le tutoyer, et s'énerver contre lui, surtout si l'on n'était pas certaine de son identité à 400 pour cent.
Elle le fixa, longtemps lui sembla-t-il. Il soutint son regard. Elle attendait qu'il parte pourtant, qu'il retire la lame de son cœur et laisse le sang s'écouler. Elle commençait même à le désirer car rester avec lui devenait un supplice ! C'est son passé qui s'envolait. Elle savait que sa fuite aurait des répercutions, que peut-être alors elle ne le reverrait jamais. Sottement surement elle avait songé à reprendre un contact par courrier quand les choses iraient mieux... Mais il était là, face à elle. Qu'aurait-elle du faire ? Crystal faisait assez parler d'elle à Meryton pour qu'il découvre qu'il vivait dans le même village qu'elle. Peut-être aurait-elle dû partir elle alors, mais les forces lui manquaient. Ou non. Disons plutôt qu'elle non plus n'avait plus aucun contrôle sur son corps. Sauf qu'elle en connaissait la cause au moins...
Une grande bourrasque de vent la ramena au présent. Depuis combien de temps se fixaient-ils ainsi ? Un violent frisson parcourut son corps. Elle ne sut dire si elle devait accuser le froid ou le flot de sentiments qui l'envahit, qui lui rendit petit à petit le contrôle. Elle voulut lever le bras vers lui de nouveau. Il pesait une tonne... De toute façon cela n'en valait pas la peine, sans doute l'aurait-il giflée pour de bon cette fois. Elle se contenta donc de remuer les doigts, histoire de vérifier qu'aucun n'était tombé ! Ils étaient engourdis, glacés, mais tous là. Elle noua ses mains l'une à l'autre et baissa le visage, les fixant vaguement. Arracher son regard au sien fut moins dur qu'elle l'eut cru... Après tout ce n'était plus son ami qui se tenait face à elle. Elle sentit de nouveau le vent fouetter son visage, à plusieurs reprises. Ne sachant s'il était enfin parti, elle murmura tout de même, au cas où il ne l'aurait pas fait.
Crystal : D'accord... Va-t'en...
Sa voix n'avait été qu'un chuchotis, le vacarme de la tempête l'étouffant peut-être même totalement. C'était surement mieux ainsi. L'aurait-il entendu qu'il en aurait rajouté de nouveau. De nouveau ses yeux la brulèrent. Elle remarqua tout juste la boule qui s'était formée dans sa gorge. Elle avait pris l'eau ruisselant sur son visage pour de la pluie rien de plus. Encore une erreur à n'en pas douter...
Alors elle tenta un regard. Celui-ci était timide, craintif cette fois. Il était toujours là, face à elle. Indéchiffrable. Qu'attendait-il ? Elle se jeta sur lui, parcourant le dernier pas qui le séparant lui en un bond. Elle se mit à tambouriner son torse de toutes ses forces, surement insignifiantes contre son buste puissant. Elle ne s'arrêta pas pourtant. Ses sanglots plus fort à mesure qu'elle continuait. Elle lui hurlait de partir ! Qu'elle le détestait ! Qu'il était affreux qu'il se venge de cette manière pour sa fuite ! Il ne réagit pas, lui sembla-t-il.
L'aurait-il fait qu'elle ne s'en rendit pas compte. Cette fois ce ne fut pas sa résolution qui flancha, ce furent ses jambes. Elle les sentit se dérober sous elle, et son esprit s'embruma, alors qu'elle glissait lentement au sol... |
| | | | Sujet: Re: You missed me... ~ Edward C. Klein Mar 6 Juil - 18:29 | |
| Jamais, non, plus jamais plus jamais ! Je n'étais pas fait pour ça, je n'étais pas prêt pour ça, je ne pouvais contrôler mes sentiments, je ne pouvais contrôler mon corps, j'étais perdu, confus entre raison et sentiments, je ne savais lequel écouter, j'étais piéger dans mon propre monde qui doucement se filtrait par d'autres informations plus ou moins claires dans mon cerveau, je ne pouvais comprendre ce qu'était cette magie, cette fille si belle que j'essayais de faire du mal, je ne voulais pas, je n'étais pas comme ça, mais il y avait une raison, c'était obligé ! Mais elle était là la raison, j'avais perdu la mémoire mais j'étais aveuglé par tout ça, apeuré par cette magie qui s'opérait en moi, pour m'en rendre compte, je ne pouvais pas y faire autrement que resté stoïque face à tout ça, a tout ce que mon cœur me faisait dire, ce que mon corps me faisait faire. Ce n'était pas moi et j'en étais totalement conscient, je me devais de me réveiller de cet état mais tout semblait statufié, mes muscles ne voulaient bouger a son secours, a ce qu'elle implorait que je fasse, je n'avais pas pu partir mais tout le reste c'était bloquer depuis que j'avais pris cette décision, je souffrais. J'étais déchiré entre deux décisions, celle d'aller la prendre dans mes bras, et l'autre de partir au loin, ne jamais revenir et ne plus jamais al revoir, une haine que je ne comprenais pas mais qui était bien présente, une haine bien vivace, elle semblait récente et c'était bien cela qui me faisait peur, je me devais de réfléchir, pourquoi ? Pourquoi tout ça ?N Que m'avait-elle fait pour que mon cœur & mon corps ne se souviennent d'elle que comme d'un être abject alors que aussi saint que je le suis la voyait comme une sainte. Pourquoi ? Pourquoi ?! Explique moi ça Ô cœur implacable de tout sentiment, dis moi pourquoi je ne peux l'aimer ? Pourquoi je ne peux lui tendre la main et la secourir, être d'une âme charitable avec elle ? Réponds moi Ô cœur diabolique. Je ne faisais pas dans le mélodrame mais je me parlais a moins même pour me donner un peu plus de contenance, il fallait que je réagisse, sans que mon cœur se mêle de tout ça, je voulais la prendre dans mes bras et me faire pardonner de ce qu'elle avait, les tourments qu'elle avait était comme des lames dans mon corps qui s'enfonçait un peu a chaque supplice qu'elle lançait, je ne pouvais continuer à souffrir ainsi, il fallait que j'y mettes un terme, mais comment lorsque votre corps ne vous réponds plus ? ô corps, réponds-moi et laisse moi dont faire ce dont l'envie me porte ! Laisse moi protéger cette jeune femme des tourments qui la ronge, laisse moi guérir son chagrin ! Laisse moi dont ! Mais il ne voulait pas me répondre lui aussi, quel était cet malédiction dont j'avais le courroux ? Qu'avais-je fait pour être si diabolique avec une si jolie demoiselle qui semblait désespérée a cause de ma personne ? Que devais-je faire pour arrêter ces supplices ? Je n'y pouvais rien. Absolument rien. Elle, si. Je n'avais même pas vu qu'elle s'était approché de moi, martelant de coup mon torse bombant de muscles qui faisait ma fierté d'homme viril, mais je ne ressentais rien face a ces coups, mais ces larmes semblaient encore plus me faire de mal, elle me faisait mal sans qu'elle ne puisse le comprendre, les larmes atteignaient mon cœur, qui enfin ressentais quelque chose, de l'allégresse. Il était content ? CONTENT ?! Je n'y croyais pas, mais un sourire s'étala sur mon visage, je n'y comprenais plus rien, j'avais envie de me frapper tandis qu'un rire rauque s'enfuit de ma gorge mais je m'y opposais, mes lèvres se fermant pour ne pas sortir cet mélodie diabolique de ma gorge, je ne voulais pas, je ne la comprenais pas, mais je n'y pouvais rien, cette allégresse, cette euphorie que je ressentais voulant crier un bonheur qui n'en étais pas un, une vengeance a croire, mais laquelle ? Je n'étais pas rancunier, et je ressentais l'allégresse comme si j'avais enfin eu une vengeance, mais laquelle ? Je n'y comprenais plus rien tandis que le rire diabolique profitait de mes pensées pour s'échapper de mon attention et se faire entendre par tous tandis qu'elle commençait a s'arrêter de me donner des coups & a glisser sur mon corps, le désespoir la submergeait et mon rire s'agrandit, mais diminua lorsque je compris que ce n'était pas le désespoir qui la faisait tomber, mais la fatigue, le choc, je lui avais tant fait mal ? L'état dans lequel j'étais s'effaça, je ressentais de nouveau le froid mordant sur moi, l'eau glacé qui me fouettait le visage et le vent qui n'arrangeait pas le tout, je me réveillais enfin de ce cauchemar ? Elle était sur le sol, mon manteau sur le dos, mais pas dans un bon état, elle s'était évanouie. Les remords me tombèrent sur le coin de la tête avec une force dévastatrice mais ce n'était point ma faute propre. Je ne savais pas quoi faire, je ne voulais rien faire m'ordonnait mon cœur, mais je ne l'écoutais plus, mon corps répondit a un geste que je fis, je repris le manteau et la laissa la, la regardant lorsque je l'eus remis sur mes épaules. Il sentait déjà son odeur et me réconforta, je ne pouvais plus rien faire de tout bonnement normal et dicté par mes propres envies maintenant. Je la regardais, j'avais de la peine, de la peine pour moi, qu'avais-je fait de si mal ? J'avais été horrible et doucement je me baissais vers elle, mes mains caressais son visage pour lui écarter les mèches qui les jonchait et je posais ma main sur sa joue, elle était glacée. Sans attendre mon corps réagit a mon envie et doucement je la pris contre moi, la portant du mieux que je pouvais et cherchant un lieu ou la réchauffer, mais je ne trouvais pas d'où elle pouvait bien sortir. Je sifflais alors, appelant ma calèche, d'où je l'y entreposais quand elle fut a ma portée. Je l'y posas soigneusement, et l'amenant a la demeure des Leycesters, je ne pouvais rien faire pour elle ici, mais là-bas, on pourrait s'occuper d'elle, car seul, je n'y pourrais pas. FIN
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