Remember Austen, RPG du XIXe
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Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter]

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Bethany Shaw
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MessageSujet: Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] EmptyVen 11 Juin - 21:36

Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] 212v3gk Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] Scfl0n Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] 2d9wzd1
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La tempête venait d'être annoncé. Quand bien même cela n'aurait été fait qu'elle aurait été prévisible. L'air été lourd, l'ambiance électrique. C'est d'ailleurs ce qui l'avait poussé à sortir, une dernière fois. Elle savait que bientôt le pensionnat serait condamné, une tornade terrible avait été prévu et il serait hors de question de sortir pendant un moment. Un sentiment d'oppression avait submergée la demoiselle, alors qu'elle regardait par la fenêtre de son dortoir. Était-elle réellement en train de passer sa dernière après-midi de liberté avant longtemps enfermée dans cette pièce si froide, lugubre, désertée de vie ?

La liberté, c'était le mot. C'était le sentiment. C'était la pensée qui l'avait poussée à se faufiler jusqu'aux escaliers de services puis fuir cet endroit si hostile. Au diable ses devoirs, elle dirait n'avoir pas compris ! Ce ne serait pas la première fois... Un dernier regard derrière elle, pour vérifier que personne ne l'avait vu, puis elle s'enfuit ! Pas définitivement, attention ! Mais faire quelque chose qu'on lui avait pourtant interdit était nouveau pour elle et elle sentait l'adrénaline affoler son cœur. Ou peut-être était-ce sa course ? Elle avait relevé sa robe, et s'était pressé plus loin qu'il n'aurait été nécessaire de le faire.

Enfin elle put ralentir. Elle était étonné de voir que les maisons avaient déjà fait place aux vastes étendues vertes. Elle avait laissé ses pas se guider par eux-mêmes et son esprit se réveillait tout juste. Un rapide tour sur elle-même lui apprit qu'elle ne s'était pas trop éloigné non plus et qu'il lui serait aisé de rentrer rapidement si nécessaire -quoi que. Elle se trouvait actuellement sur une grande colline - la plus haute même ! Son cœur s'emballa de nouveau. Écartant les bras et fermant les yeux, elle se mit à tourner, et tourner et tourner encore sur elle-même ! Elle criait, hurlait, chantait ! Elle était heureuse. La solitude avait ses inconvénients, mais aussi beaucoup d'avantages à certains moments - à cet instant elle le ressentit plus que jamais.

La tête lui tournait, sa robe virevoltait, son chignon n'était plus qu'un vague tourbillon de mèches brunes, ses yeux brillaient, elle croyait voler ! C'était ça la liberté, ce ne pouvait être autre chose ! Aucun faux-semblant, seulement le plaisir, le bonheur, la joie d'être là en cet instant ! Elle n'aurait voulu être nul part ailleurs d'ailleurs. A trop se mouvoir ainsi, elle finit par perdre l'équilibre. Pourtant elle rit encore ! L'herbe chatouilla ses joues rosies par l'effort, elle rit de nouveau. Tout était parfait. Que lui importait que ses cheveux ne soient plus serrer en un chignon stricte qui ne plaisait qu'aux mégères trop accrochées aux conventions ? Pour qui cela pouvait-il bien compter que sa robe lui soit monter jusqu'aux genoux dans sa chute ? Quelle importance que ses manches aient glissées sur ses épaules ! Personne ne pouvait la juger ici, au milieu de rien, au milieu de tout !

Son regard se perdit dans les nuages. Tout tournoyait encore autour d'elle. Elle était comme sur un nuage, sur cette terre un peu humide. Les nuages d'ailleurs, courraient bien vite dans le ciel. Ou peut-être était-ce encore une impression ? Elle s'en fichait. Elle ferma de nouveau les yeux. Une mèche folle lui caressait les paupières. Pourtant nul brise ne se faisait sentir, c'était étrange, mais agréable. Peut-être était-ce un rêve ? Oui certainement car à présent elle entendait la mer au loin. Elle rouvrit les yeux. Les vagues enragées venaient se briser contre les falaises, qui fendaient le ciel, menaçantes. Elle était assise au milieu d'une plage que cernées les hauteurs intimidantes. Soudain elle se sentit mal à l'aise. Ici aussi, l'air était électrique. Les nuages volaient bas, trop bas. La tempête était là ! La tornade s'approchait ! Mais telle la belle au bois dormant, elle restait figée dans un sommeil sans fin...

Ses yeux s'ouvrirent de nouveau. Les collines étaient revenues, les nuages étaient remontés plus haut dans le ciel. La tempête ne serait pas là avant la nuit ou le lendemain, nulle inquiétude à avoir. Pourtant une chose la gênait. Quelqu'un l'observait, elle le sentait. Combien de temps s'était-elle assoupie ? Quelques minutes ? Plusieurs heures ? Le soleil n'avait pas beaucoup bougé... Se redressant sur ses coudes, Bethany entreprit de chercher du regard l'intrus...
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MessageSujet: Re: Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] EmptySam 12 Juin - 14:45

∂ Assez, je n’en pouvais plus. Il arrivait toujours un moment où les faux semblants prenaient le pas sur la réalité. Et je finissais immanquablement par étouffer sous toute cette couche de sourires simulés, d’amitiés non-fondées, de gentillesse abondante. Je n’étais PAS gentille, je n’étais PAS heureuse, je n’étais PAS amicale. Et pourtant, c’était ce que toutes mes camarades pensaient, ainsi que tous mes professeurs. C’était cette facette de ma personnalité, aussi inventée soit-elle que je leur montrais à tous. Mais parfois, j’avais juste besoin d’être seule et de me retrouver face à moi-même. Il était juste impensable que quiconque me trouve dans cet instant de solitude, où apparaissait alors ma vrai personnalité. J’avais mis si longtemps à me bâtir cette image de marque, qui serait réduite à néant si l’on venait à s’apercevoir de la vérité. Les rumeurs au sein de l’école se propagent plus vite qu’une trainée de poudre… Et je sais ce que je dis, soyez en sûr.

Nous étions au salon, moi et mes « amies », discutant de façon animée du dernier bal ayant eut lieu pour April fools’ day. Ce raffinement, cette élégance, toutes ces jeunes filles en émoi. C’est sûr, cela changeait radicalement du quotidien monotone de Kingsley. Mais cette discussion frôlait l’ennui, et pourtant j’y prenais part activement, sans ciller et avec un enthousiasme apparent. Mais bientôt je me levais, feignant un malaise et prétextant avoir besoin de repos. Trois paires d’yeux me fixèrent avec inquiétude, et les trois jeunes filles se levèrent pour me proposer de m’escorter jusqu’à ma chambre et de me veiller. Leur pitié était trop aimable, mais je n’en avais nul besoin >.<. Je voulais juste être seule, et c’était le seul prétexte plausible que j’avais réussi à trouver pour m’échapper de l’école sans être vue. ∂

Brittany : Je vous remercie, vraiment, mais je ne voudrais pas vous interrompre dans votre discussion. Continuez donc sans moi, c’est juste un peu de fatigue. Une fois reposée je reviendrais me divertir avec vous.

∂ Pourtant elles insistèrent encore deux bonnes minutes avant que je réussisse enfin à les convaincre de rester ici sans moi. Epuisée avant l’heure uU. Je repartie alors dans ma chambre pour enfiler ma cape, au vue du changement de temps qui se préparait, avant de m’échapper par les cuisines, comme à mon habitude. L’air frais, la nature sauvage, les senteurs de l’été approchant. Rien de tel que tout cela. Bien sûr, l’arrivée de la tempête atténuait tout ceci, mais le principal était là, sous mes yeux, prêt à être apprécié à sa juste valeur. D’un pas rapide j’arpentais les plaines, pour atteindre le sommet de la colline et admirer la vue de Meryton. Je me hâtais, voulant rentrer avant que la tempête ne pointe le bout de son nez, ou que l’on ne remarque mon absence.

Mais que ne fut pas ma surprise de découvrir que je n’étais pas seule… Qui était donc cette jeune fille tourbillonnant ainsi ? Elle semblait si… libre, si tranquille. Je l’enviais un moment, n’osant m’approcher davantage. Mais quand elle finit par tourner sa tête vers moi, je la reconnue alors. Bethany. Comment avais-je pu avoir envie d’être à sa place ne fut-ce qu’un seul moment ? Elle était bien trop naïve, bien trop gentille… Elle se faisait manger toute crue par les plus forts. Je détestais la faiblesse, je détestais Bethany. Je ne savais trop que faire. Rebrousser chemin pour éviter de me faire voir ? En même temps, je doutais que Bethany ait le cran de me dénoncer, l’inverse semblant plus réaliste. Peut être me fallait-il profiter de ce moment pour l’embêter un peu… Elle était allongée dans l’herbe, très propre… Au moins je la dominais de toute ma hauteur, mon ombre recouvrant son visage aux traits si fins. Tout semblait tellement fragile dans cette petite poupée, on ne pouvait faire autrement que de la malmener un peu. ∂

Brittany : Miss Shaw, je suis bien surprise de vous trouver ici. Que faites vous donc si loin de Kingsley’s school ? Le professeur Rochester est-il au courant ?

∂ J’en doutais fort, et cela n’étais pas tant une question qu’une affirmation masquée, pour mettre Bethany mal à l’aise. Si le professeur l’apprenait, il était certain qu’elle passerait un mauvais quart d’heure. Ceci dit, s’il le savait pour moi aussi, je subirais la même punition. Mais je pouvais très bien faire croire que je l’avais seulement vu partir de l’école sans pour autant avouer que je ne l’avais rencontrée qu’une fois sur les collines…∂
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MessageSujet: Re: Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] EmptyLun 14 Juin - 0:33

Peut-être n'était-elle pas totalement réveillée ? Elle avait beau chercher une silhouette des yeux, personne n'apparut. Du haut de cette colline, s'il y avait eu quelqu'un, voilà longtemps qu'elle l'aurait vu ! Elle se recoucha donc et se replongea dans son attentive observation des nuages. Évidemment il ne lui était pas venu à l'esprit que l'indiscret pouvait venir de derrière...

Tendant le doigt vers le ciel pour mieux suivre ces nuages qui courraient si vite, elle se mit à en dessiner les contours, y imaginer une forme. Là, c'était un lapin ! Et là-bas, un cheval ! Oh non ! Une licorne plutôt maintenant ! Elle l'avait lu, un jour, dans un de ces romans interdits par l'école. Il y était décrit toutes sortes d'animaux merveilleux ! Un cheval blanc avec une longue longue corne par exemple ! Pourtant, le dragon qu'elle venait de trouver disparut soudain ! Son bras retomba près d'elle lorsqu'une ombre vint lui cacher la vue. La personne à qui elle appartenait ne se fit pas prier, et c'est horrifiée que Bethany découvrit au-dessus d'elle la dernière personne qu'elle s'attendait à trouver ici, maintenant.
Britanny.

Sa réaction fut prompte. Elle bondit sur ses pieds plus vite qu'il ne fallait de temps pour le dire. Sa robe retomba sur ses pieds alors qu'elle remontait déjà ses manches. Elle voulut aussi refaire son chignon, qui à présent n'était plus. Ses cheveux s'ondulaient légèrement là où il fut autrefois, puis retombait sur ses épaules. Elle vit tout de même un brin d'herbe du coin de son œil, qu'elle retira aussitôt. Tout cela avait été fait en quelques secondes à peine, mais elle ne savait depuis combien de temps la demoiselle l'épiait. Elle sentit le malaise l'envahir, maintenant qu'elle ne s'agitait plus. Tel l'adrénaline un peu plus tôt, elle parcourait rapidement ses veines. A la différence, ce déploiement n'était plus plaisir ou liberté, elle ressentait la peur, elle savait la sournoiserie dont sa camarade était capable. Elle la craignait.

Britanny : Miss Shaw, je suis bien surprise de vous trouver ici. Que faites vous donc si loin de Kingsley’s school ? Le professeur Rochester est-il au courant ?

Sa voix lui fit l'effet d'une claque. Elle ne put retenir un frisson. Erreur. Elle était certaine qu'elle l'avait remarqué, or, s'il y avait bien une chose qu'elle avait appris depuis l'arrivée de la peste au pensionnat, c'était bien de ne pas lui montrer ses faiblesses. Pourtant comment faire autrement lorsque la situation est telle, qu'on en vient à craindre pour sa personne ? Elle savait de quoi elle était capable, du pire. De plus, l'arrivée de la tempête renforçait son sentiment d'insécurité. Et si elle décidait de la perdre dans ses plaines alors que l'orage approchait ? Nouveau frisson.

Bethany : Je... Je suis bien étonnée de vous trouver ici aussi. Mais je pourrais vous retourner vos interrogations. La sortie principale était condamnée pour la journée je crois.

Son débit était rapide. Plus rapide que ses pensées même. Trop rapide. Ses yeux s'écarquillèrent et ses lèvres laissèrent échapper un "Oh !" alors qu'elle réalisait ses dernières paroles. Venait-elle réellement d'avouer être sortie sans autorisation sans être vue, par une sortie de service ? Elle le craint.. Il était certain que la demoiselle qui lui faisait face ne manquerait pas de le remarquer. Elle venait de signer sa perte. Si elle ne pouvait la dénoncer, incertaine qu'elle soit sortie en douce, son ennemie avait à présent la certitude que c'était le cas pour elle. D'ailleurs, elle ne pouvait être venue incognito, elle n'aurait sinon eu le courage de l'aborder ! Elle aurait su pouvoir être dénoncée à son tour ! Pourtant... Elle ne savait plus rien, autrement qu'elle était fichue.
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MessageSujet: Re: Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] EmptyLun 14 Juin - 14:04

∂ J’étais absolument ravie de voir que ma personne infligeait une si grande peine à Bethany. La façon dont elle se releva était si peu élégante, si peu attrayante… Cette jeune personne manquait de charme et d’assurance, choses que j’aurais pu lui inculquer si elle n’était pas si étourdie. Certains lui trouvaient là un charme assuré, mais pour ma part cela n’accentuait que davantage sa bêtise. Si quelqu’un la voyait en ce moment, elle serait probablement la risée de tous pour quelques temps encore. Mais elle faisait maintenant ma bonne fortune personnelle, ma distraction intérieure dont je pourrais rire pendant encore longtemps, au souvenir de ces cheveux en bataille, cette robe froissée et ainsi tachée. Je m’approchais d’elle, dans l’espoir de l’arranger du mieux possible. Un acte de bienveillance de ma part ? Probablement pas. Juste un coup de pouce, mes yeux ne supportant plus cette négligence. ∂

Bethany : Je... Je suis bien étonnée de vous trouver ici aussi. Mais je pourrais vous retourner vos interrogations. La sortie principale était condamnée pour la journée je crois.


∂ Je la regardais, le sourire aux lèvres, d’un air mystérieux, avant de prendre la parole. Ainsi elle était en fuite, intéressant. ∂

Brittany : Tournez vous, que je vous aide à refaire votre chignon. Et cessez de trembler, il ne fait donc pas si froid.

∂ Un moyen de détourner la conversation ? Pas vraiment, juste de couper court aux interrogations impertinentes de ma camarade. Cette dernière frissonnait, de peur ou de froid ? Comment le savoir ? Je commençais par retirer les brins d’herbes ayant élu domicile dans sa belle chevelure brune, le vert contrastant parfaitement dans ses boucles. Aussi brune que j’étais blonde, aussi gentille que j’étais hypocrite. Ouuups x___X, deux trois cheveux furent arrachés par mégarde, alors que j’attrapais une feuille. Je m’excusais platement, sans qu’elle puisse voir le fin sourire se dessinant sur mes lèvres, étant de dos. Je finis par décrocher les barrettes retenant ses dernières mèches de cheveux avant de réunir ses boucles pour les tortiller en un chignon parfait, presque mieux que le mien. Il ne suffisait plus qu’à remettre les barrettes en place pour que le tout tienne sans mon aide. Sans la piquer évidemment. Ah zut, je ne devais vraiment pas être très douée, puisque deux ou trois d’entre elles se fixèrent un peu trop près des racines… Quelle maladroite… Du plat de la main je passais un dernier coup sur sa robe froissée avant de la tourner vers moi, la fixant dans les yeux. ∂

Brittany : Et voilà, vous êtes rayonnante à présent. Et pour votre information, petite curieuse, j’ai proposé mon aide aux cuisinières pour aller faire une course en ville. J’en ai simplement profité pour faire un détour ici. Je ne suis pas sûre que vous ayez une aussi bonne excuse que moi pour vous trouver en ces lieux. Aller, venez, retournons à l’école avant qu’on ne remarque votre absence.

∂ Je pris sa main pour la poser sur mon bras. On aurait presque dit deux meilleures amies se promenant gaiement dans la campagne environnante. Il ne servait à rien que je lui fasse la morale. Mais j’aimais penser qu’elle pouvait croire que je la dénoncerais au directeur en arrivant à l’école. Oh oui, petite Bethany, tremble, tu as le droit d’avoir peur de moi. Seulement, il est juste improbable que te dénonce sans en prendre pour mon grade, ce qui est impensable. Mais ça, tu ne le sais pas, fort heureusement pour moi.

La colline était abrupte, il était dur de la descendre d’un pas lent, sans se laisser emporter par son élan. Je m’agrippais fermement à Bethany qui semblait avoir autant de mal, sinon plus, à se tenir droite sans dégringoler la pente sur les fesses. Je préférais lâcher là ma compagne. Il était assez difficile de tenir sur ses pieds sans devoir de plus supporter un boulet. Malheureusement pour elle, je n’avais vraisemblablement pas fini de la tourmenter un peu. Je m’arrêtais un moment, prétextant refaire mon lacet et quand je me redressais pour la rejoindre, mon pied trébucha – Oh si malencontreusement – sur une pierre, et je réussis à me rattraper en poussant Bethany… Ah mince vraiment pas de chance Twisted Evil
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Le sourire qu'elle afficha ne vint en rien la rassurer. Elle affichait cet air, éternellement satisfait. Était-il possible d'être à ce point cruel que le seul fait d'avoir un nouveau sujet de chantage pouvait illuminer à ce point son visage ? Bethany tenta d'inverser les rôles, mentalement, de ce voir dans la peau de la blonde lui faisant face... Non, faire à ce point tort à autrui était si peu dans sa nature qu'elle ne parvenait tout bonnement pas à y songer.

Britanny : Tournez vous, que je vous aide à refaire votre chignon. Et cessez de trembler, il ne fait donc pas si froid.

Sans un mot, la demoiselle s'exécuta. Elle tenta aussi de maîtriser ses frissons, pensa y parvenir. Pour le coup, elle se concentra tellement sur cette tâche qu'elle en oublia ses questions, et en vint même à se sentir coupable. Pour que Britanny en vienne à l'aider à récupérer un aspect convenable, c'est qu'elle devait avoir bien piètre allure. Cette fois, c'est un soupir silencieux qui lui échappa, mais qu'elle eut tôt fait de remplacer par un cri strident lorsqu'elle sentit sa tête brusquement tirée en arrière. Sa camarade s'en excusa aussitôt, sans avoir l'air de le penser le moins du monde. Lui faisait-elle à ce point tort qu'elle voulait à présent la rendre chauve ? La dénonciation qu'elle pourrait provoqué ne lui suffisait-il donc pas ? Elle lui arracha quelques mèches de plus alors qu'elle lui enlevait les barrettes, semblait-il, puis serra un peu plus fort que nécessaire son chignon. Le professeur Pratt aurait désiré le lui refaire aussi qu'elle n'aurait pu lui faire plus mal. Son calvaire ne touchait pourtant pas à sa fin, car il fallait maintenant retenir correctement le tout. Elle sentit plusieurs pics s'enfoncer un peu trop fort dans son crâne pour que cela fut involontaire, et laissa de nouveau échapper quelques piaillements. Lorsqu'enfin elle crut qu'elle avait fini, celle-ci lui assena quelques claques dans le dos, prétendant alors nettoyer sa robe.

Enfin elle put se retourner et l'observait. Intérieurement, elle bouillonnait, rêvait de lui hurler dessus qu'elle était folle et qu'il n'était pas étonnant qu'aucun internat n'est désiré la garder bien longtemps. Extérieurement, elle afficha un sourire minable derrière lequel restait figée une grimace de douleur.

Britanny : Et voilà, vous êtes rayonnante à présent. Et pour votre information, petite curieuse, j’ai proposé mon aide aux cuisinières pour aller faire une course en ville. J’en ai simplement profité pour faire un détour ici. Je ne suis pas sûre que vous ayez une aussi bonne excuse que moi pour vous trouver en ces lieux. Aller, venez, retournons à l’école avant qu’on ne remarque votre absence.

Bethany : En effet, le temps se prête aux détours...

Un sacré détour même ! Elle était sortie de la ville et avait marché jusqu'à ce que les fermes elles-mêmes laissent place aux vastes étendues vertes. Elle en tira là une certaine satisfaction. Ainsi, bien qu'elle soit dehors avec une autorisation, elle n'avait tout de même pas plus qu'elle le droit de venir jusqu'ici. Elle rit intérieurement, mais ne remarqua même pas qu'elle n'avait nul course avec elle. C'est bien dommage, elle n'en aurait été que plus ravie. Elle fit tout de même abstraction de sa dernière remarque, et se contenta de prendre le bras qu'elle lui offrait.

Si seulement elle s'était douté que ses tourments n'en finiraient jamais ! Sa camarade affichait à présent un air si amical qu'elle la pensait assez comblée pour la journée pour lui laisser la paix, au moins jusqu'à l'aube du lendemain. Elle se permit même un petit rire lorsqu'à plusieurs reprises elle faillit glisser sur les fesses alors que son pied dérapait sur l'herbe humide. La montée ne lui avait pas parue si dure. Peut-être était-ce dû au fait qu'elle avait été emporté par l'élan dans sa course, ou peut-être aussi avait-elle simplement emprunté un pan moins abrupte. En tout cas, elle ne se douta nullement qu'elle agaçait simplement sa camarade, et ne vit donc pas que son lacet n'était qu'un prétexte pour la lâcher. Elle continua donc seule la dure descente, écartant à présent les bras pour se donner un certain équilibre.

Alors elle ne comprit plus rien. Il lui sembla sentir deux mains la pousser violemment dans le dos, puis tout fut flou. Propulsée la tête la première, elle n'eut même pas le temps de crier, la voix étouffée par la stupeur dont elle fut saisie. Elle s'écrasa violemment dans l'herbe après un bond d'une certaine hauteur, et alors qu'elle crut ne pouvoir subir plus vive humiliation, douleur aussi, même si celle-ci ne fut pas physique, elle se sentit emportée par l'élan et rouler jusqu'au bas de la colline. Alors elle cria. Non, elle hurla. Mais plus de joie, comme cela avait été le cas plus tôt. Elle ressentit un vif élancement dans la cheville. Elle avait mal, très mal. Rapidement, son hurlement fut étouffée par les sanglots dont elle fut secouée. Ses yeux déversaient un flot de larmes qu'elle ne pouvait contrôler. Elle en oublia les collines, Britanny, le pensionnat, tout. Elle ne revoyait dans son esprit que le tourbillon vert de sa dégringolade et la douleur, de plus en plus présente.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] EmptyLun 14 Juin - 23:18

    Galopant le cheval, galopant le cavalier. Je courais derrière ce stupide cheval qui avait oublié que j'étais son maître, il avait oublier qui j'étais et quel sexe j'avais, j'étais un homme nom d'une pipe et cela ce stupide cheval l'avait oublié ! Je le rattrapais une nouvelle fois et me mit en face de lui, son regard dans le mien, j'attendais qu'il se calme alors qu'il amorçait de me charger je passais près de lui et m'agrippait à la salle et y sauta dessus, essayant de calmer la bête en rage. C'était dur, je ne faisais que rester en place alors que la bête essayait de me faire tomber, j'avais le sourire, je riais même, de pleine voix et je ne faisais que m'agripper à elle avec Force sans qu'elle ne puisse me faire tomber. Je cherchais les lanières qui me permettrait de la diriger, lui montrant ainsi qui j'étais et qu'elle n'était pas sauvage mais dressé, vilaine bête ! Je la calmais alors, arrêtant de me faire bouger de tous les côtés et lui parlant à l'oreille, attendant quelle se calme alors que ma main se balançait dans sa crinière de quoi calmer ce foutu cheval que j'adorais et que je ne pouvais voir que trop peu souvent en raison de ma double personne, non, je n'étais pas schizophrène mais j'étais deux personnes, deux personnes complétement différentes mais si proches. J'étais Peter Rochester, ou Patricia Rochester, tout dépendait ou je me situais. A chaque fois que je me trouvais en dehors de ce lieux que je détestais tant mais dont j'étais obligé de loger j'étais Patricia, mais quand je n'y étais pas, j'étais Peter, un vrai homme et pouvait courir libre comme l'air de toute tension et de stress, je cachais mon secret et je m'amusais a mentir aux demoiselles de ce village avant de disparaître sous les traits de ma féminité que je n'avais pas sans mon costume. J'avais enfin l'air libre et j'en profitais, j'avais averti mon père que je ne serais pas là et servirait les excuses qu'il donnait toujours lorsque l'on ne me voyait pas souvent. Je regardais le cheval, il ne rechignais plus à ma présence et je pus enfin le magner comme je le voulais. Doucement j'imposais un trot hors de la ville. Oui, j'étais assez fou pour avoir calmer un cheval en plein public après avoir bu un léger verre chez une paysanne du coin que je n'avais pu me mettre sous la main, foutu père paysan il ne voulait rien si ce n'était pas officiel, c'était petit, on ne pouvait s'amuser au gré de tous, et je ne pouvais aller au quartier malfamé du coin, je ne devais pas me faire retenir là-bas, et puis, j'avais peur.

    Habillé d'un haut blanc avec une légère veste en cuir marron suivi d'un même pantalon marron et des bottes qui suivait la couleur. J'étais enfin sorti de cette ville au trot comme dit précédemment, et sitôt sorti, j'accélérais le pas, je voulais aller dans les plaines, foncer, sentir le vent me fouettait le visage tellement mon allure était rapide, ce cheval, je l'adorais et il semblait doucement ce souvenir de qui j'étais et de quel fougue j'étais habité. J'entendais enfin le bruit caractéristique du cheval lorsque ces pas tapaient sur le sol, tellement une musique qui m'ensorcelait et me poussait a me coucher un peu plus sur le cheval de sorte d'être plus rapide et ainsi ne pas être bloquer par le vent qui ralentissait notre allure. Les plaines arrivèrent donc, je ralentissais le pas, profitant du paysage, il ne faisait pas certes beau, les nuages gris menaçaient ainsi que les éclairs qui ne tarderait pas a montrer le bout de leur nez. Je galopais sur le dos de mon cheval a perte de vue, je ne savais pas ou j'allais mais j'y allais, j'étais libre et j'aimais cette sensation, quand un cri strident ce fit, je pensais d'abord à un éclair mais il était plutôt aigu et j'en entendis un autre. J'accourais avec mon cheval vers cette position d'où semblait venir ce cri. Mo cheval blanc galopait, montant la colline puis la redescendre. Je vis deux choses qui me surpris, une chevelure blonde que je connaissais par cœur et que je détestais et je me doutais que le cri de Bethany était le sien ! Je ne la voyais pas mais j'entendais des sanglots, je passais donc en trombe devant Brittany et je sautais du haut ou était tombé Bethany, ne m'étant même pas posé la question, ayant zappé que Brittany savait ma véritable identité & que Bethany pas, j'étais piégé sans même m'en rendre compte, pour l'instant. Je sautais au pied de la blessé et la regardait, mon regard aussi affolé et disait dans un murmure masculin qui se voulait tendre et réconfortant tout en essayant de cacher mon ton, je ne devais pas la connaître et donc jouer ce rôle dont je n'avais plus l'habitude.

    " Mademoiselle, allez-vous bien ? Qu'avez-vous ? Ou avez-vous mal ? Dîtes moi tout, je suis là pour vous aider, accrochez-vous à moi .. "

    Une fois sa main a mon cou, je la hissais a moi, la ramenant plus haut, loin du danger et de cette glissade, sur un terrain plus plat, je l'y posais doucement, non loin d'un rocher sur lequel elle pouvait avoir appui, j'attendais toujours ma réponse alors que je ne quittais pas le regard de Brittany qui nous avais bien évidemment suivi.
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MessageSujet: Re: Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] EmptyMar 15 Juin - 21:26

∂ Bethany devenait bien trop curieuse à mon goût et certainement beaucoup trop perspicace. Elle n’était pas censée réfléchir et par-dessus le marché trouver des failles dans mes projets. Alors sa remarque à propos de mon détour semblait bien déplacée. Ne pensait-elle tout de même pas avoir une quelconque influence sur mes faits ou un infime pouvoir de supériorité ? J’étais celle qui tenait la barre, l’inverse était impensable. De même que la fermière trait la vache et non l’inverse. Ou l’homme fait la cour à la femme, jamais le contraire. C’était l’ordre des choses, comme inscrit dans la constitution. J’étais la fille populaire, sympathique et exemplaire à l’inverse de Bethany, la petite poupée naïve… Il était peu probable qu’elle arrive à découvrir toute la vérité, aussi je n’avais pas à m’en faire. Et auquel cas, les cuisiniers pourraient me couvrir, ils m’aimaient assez, je crois… Enfin il n’y avait pas de raisons de tergiverser.

Il fallait déjà que Bethany réussisse à rentrer à l’école en un seul morceau, et cela semblait assez compliqué en fait… Je ne pensais pas qu’une toute petite bousculade (même pas fait exprès en plus =O) puisse provoquer une si grande chute. Je savais ma camarade gauche, mais ce n’était plus une once de maladresse à présent mais bien une incapable. C’est un spectacle qu’elle m’offrit. Un vol plané, un cri et une pente plus tard, elle se retrouvait sur les fesses aussi démunie et mal en point qu’un petit oisillon perdu en pleine nature. Et les larmes arrivèrent. Ah non pas ça T____T. Je ne savais jamais comment réagir face à des larmes, que ce soit de joie, de douleur ou de tristesse. Je n’avais plus pleuré depuis tellement longtemps, je m’en étais fait la promesse solennelle. Mais la voir ainsi déverser des torrents, si naturellement, si purs, si… libres. Je voulais presque pleurer avec elle et la réconforter. Finalement était-ce cela que l’on aimait chez Bethany ? Son naturel, sa douceur et sa candeur ? Impossible. Elle n’était rien de plus qu’une chochotte incapable de retenir ses larmes en public et pleurant à la première petite épine.

Je relevais légèrement ma robe entre mes mains, de façon à voir mes pieds et l’endroit où je les posais. J’entrepris de descendre consciencieusement la colline pour rejoindre Bethany, pas à pas, les yeux rivés sur mes souliers. Lorsque j’entendis venir au galop un possible chevalier pour la petite Bethany, je relevais la tête. Et mes yeux ne purent afficher une plus grande surprise quand je reconnus, perché(e) sur ce cheval blanc Patricia. Ou quel que soit son nom à cet imposteur sans vergogne. Si je ne l’avais jamais vu dans les couloirs de notre école, il m’aurait été difficile de le reconnaître maintenant, habillé en… homme. Il ne daigna même pas m’adresser un seul regard, se précipitant vers son amie. La belle affaire. Je doutais fort que Bethany soit au courant de la véritable identité de « Patricia », car sinon comment une fraiche et jolie jeune fille comme elle pourrait rester amie avec lui ? Je me demandais seulement comment le professeur Rochester pouvait permettre une telle chose de la part de son propre fils au sein de son école.

Je les suivais des yeux. Lui comme un prince charmant venue de nulle part secourant la magnifique jeune fille pauvre en détresse. Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… Pathétique. Malheureusement pour Bethany, ce n’était pas du tout le cas. D’un pas rapide, sans plus me préoccuper de glisser ou de tomber, je finis par les rejoindre. Je m’accroupis aux côtés de Bethany et pris un air affolé et paniqué. Cela me sied si bien de jouer les amies attristées. Après tout, « Patricia » ne savait point que je connaissais son secret, il pouvait donc être amusant de jouer un peu avec lui. Enfin je ne lui prêtais pas la moindre attention, préférant m’adoucir aux côtés de mon « amie ». ∂

Brittany : Bethany, tout va bien ? Oh mon Dieu je suis terriblement navrée. Mon pied buttant contre un cailloux, emportée par mon élan, puis votre dégringolade. J’espère que ce n’est rien de grave. Pouvez-vous vous lever ?

∂ Je me redressais alors et me tournais vers cet homme valeureux, lui tendant la main. ∂

Brittany : Je vous suis infiniment reconnaissante de nous être venus en aide. Puis-je connaître le nom de notre bienfaiteur ?

∂ Il ne pouvait se dérober et serait bien obligé de me l’avouer. Ah moins qu’il ne triche encore, comme à son habitude. Patricia n’étant qu’un horrible mensonge. N’a-t-on pas idée de se travestir… Pour moi, il n’était finalement ni plus ni moins qu’un pervers qui aimait vivre entouré de jolies filles. Et comme son côté masculin était loin d’être attrayant, frustré il se changea en fille et fut de bonne compagnie pour cette jolie Bethany en mal d’amis. Finalement, ils étaient plutôt bien assortis. Chacun dans un genre différent, mais bon, il faut de tout pour faire un monde. ∂
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MessageSujet: Re: Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] EmptyMer 16 Juin - 2:30

Peu à peu, elle revenait à la raison. La douleur avait été vive sur l'instant, mais petit à petit, elle la sentait supportable. Du moins, tant qu'elle ne bougeait pas. Ses larmes se tarirent petit à petit pour n'être plus qu'un sanglot étouffé, un léger hoquet qui remuait ses épaules et saccadait sa respiration. Elle ne comprit d'abord pas d'où était venu ce réconfort, trop bouleversée par ce qui venait d'arriver. Alors elle réalisa.

A son côté un homme se hâtait, le regard quelque peu alarmé, et pourtant si doux. Elle ne le vit pourtant pas clairement derrière le voile de larmes qui recouvrait ses yeux, tout semblait un peu flou en réalité, tout tournait encore, surtout. Sa roulade avait eu un tout autre effet sur elle que ses tournoiements plus tôt. Là où elle s'était avant sentie libre, heureuse, elle n'avait plus tard que put subir, impuissante, le triste sort qui l'amènerait inéluctablement aux larmes qu'elle avait alors déversées. Ainsi elle ne parvenait à se remettre de tous les tours qu'elle avait fait sur elle-même, et à sa cheville douloureuse s'ajouta donc ce malaise.

Inconnu : Mademoiselle, allez-vous bien ? Qu'avez-vous ? Ou avez-vous mal ? Dîtes moi tout, je suis là pour vous aider, accrochez-vous à moi...

Elle comprit tout juste ce qu'il lui dit, si ce n'est pas du tout. Pourtant elle crut distinguer ses bras se tendre vers elle, et releva donc le sien, le nouant à son cou. Cela sembla bien inutile, tant ses forces l'avait quitté, mais elle tenta tout de même de s'agripper un peu. Elle se sentit tout à coup quitter le sol. Délicatement, si bien qu'elle ne sentit pas son étreinte étroite autour d'elle lorsqu'il l'emmena au loin, mais rapidement, comme si elle n'avait pesé guère plus lourd qu'une plume. C'est l'impression qu'elle eut un instant. Elle se sentait mieux, contre cet homme qui venait la secourir, elle n'éprouva pas non plus le besoin de s'accrocher plus fermement à lui, de se hisser quelque peu pour le soulager de son poids, tant mieux.

Elle reprenait ses esprits, le choc commençait à lui passer. Ainsi quand il la reposa plus loin, sur un terrain plat, elle remarqua aussitôt Britanny qui vint se poster près d'elle. Elle s'enquit de son état, évoqua un trébuchement... Elle avait trébucher ? Alors ce choc dans son dos... Se pouvait-il que ce soit ? Elle ne l'aurait tout de même pas bousculé volontairement ? Se retenir à elle était une chose, la pousser pour éviter sa propre chute en était une autre ! Non elle devait se tromper. La tête lui tournait encore, elle aurait mal compris certainement.

Elle n'avait encore osé ouvrir la bouche, de peur de laisser s'échapper un autre cri de douleur, pourtant il lui sembla que petit à petit elle allait mieux, que la douleur devenait supportable du moins. Alors elle tenta quelques mots, envers son sauveur inconnu.

Bethany : Ma cheville... J'ai mal...

Elle préféra ne pas aller plus loin, ses mots n'avaient été guère plus qu'un pauvre gémissement plaintif, qui à lui seul suffisait bien à faire comprendre l'état dans lequel elle pouvait se trouver. Son corps pourtant commençait à réagir de nouveau aux ordres qu'elle lui donnait. C'est alors que dans un ultime effort, elle tenta de se lever. Après tout elle ne saurait dire si elle en était capable sans même avoir vérifié ! S'appuyant sur le rocher, elle tenta de se hisser. Au même moment, Britanny demandait des présentations...
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MessageSujet: Re: Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] Un deux trois, pourquoi j'te plais pas ? Quatre cinq six, j'aime pas qu'tu persifles... [Bethany ~ Britanny ~ Peter] EmptyDim 20 Juin - 19:27

    Jouer un rôle n'était pas aussi facile que l'on pouvait le croire, moi qui croyais qu'une situation comme celle-ci n'apparaîtrait jamais en face de moi, je me trompais largement. Je me devais a présent de répondre a mes agissements, m'inventer une nouvelle image sans attirer les soupçons de mes camarades de classe qui ne se doutaient pas de mon identité, mais qui sait, peut-être étaient-elles plus malignes que ça et me reconnaîtrait et me trouverait une ressemblance avec ma jumelle Patricia. Je ne pouvais faire de faux pas et me débrouillerais comme il me semblait faire à chaque fois que je me promenais en Patricia autre part, il m'était bien plus facile, devant elle, d'être une fille que d'être un garçon, car pour cette fois, s'en était la première. Je ne stressais pas, je n'avais pas peur, du moins pour moi, mais j'avais peur pour Bethany, et lorsque Britanny nous rejoins, mon regard se fit plus froid, sa comédie ne m'atteignait pas, je la haïssais, du moins, quand j'étais Patricia je savais qu'elle était une véritable peste, et lorsque j'entendis son récit si bien préparé à l'instant, je me doutais fortement sur l'exactitude de ces dires, je la voyais toujours en tant qu'accusé, alors qu'au yeux des autres elle paraissait telle une sainte. Alors qu'elle s'était maigrement attachée à moi, je l'avais serrer un peu plus fort, la regardant alors, regardant son état, elle avait bien dégringolée et heureusement que j'étais arriver à temps, qui sait ce que Britanny aurait pu faire, je ne lui faisais pas confiance, et si j'aurais un autre visage, qui sait ce que je lui aurais fait. Mais je n'avais point cet autre visage et devait faire avec, je ne pouvais venger ma chère camarade et je ne pouvais qu'agir en tant que garçon poli que j'étais. Je m'amusais de la liberté que je pouvais avoir de n'avoir qu'une ombre quand j'étais sous cet apparence de mâle aux yeux océan qui en charmaient plus d'une mais dont aucune ne l'intéressait, pour le moment je ne cherchais pas l'amour, mais une chose qui m'était cher et dont j'étais purement désintéresse si on me le demandait, une chose que vous devriez découvrir par vous-me^me et qui doucement, a de l'importance à mes yeux. Alors que j'amenais Bethany dans vers ce rocher, Brittany commencer dès présentation, je la regardais dans les yeux, elle me tendait une main amicale, et le sourire qui régnait sur son visage me paraissait faux, elle paraissait si .. je ne trouvais pas les mots, mais une voix dans ma tête me disait que je ne devais pas accepter cette invitation, tout me venant d'elle était poison, elle était une peste, pire, une vipère, je le savais. Je ne la voyais comme telle et jamais elle ne changerait à mes yeux, mais à l'instant, ma préoccupation n'était plus cette jolie blonde, car oui, même si elle était cruelle elle était jolie, mais ça ne faisait pas tout. Ma préoccupation la plus importante était Bethany, et j'eus le temps de réfléchir a la réponse que je devais donner à la demoiselle, elle semblait me regardait d'un œil différent, mais je ne pouvais comprendre, je ne pouvais pas savoir que elle me connaissait véritablement des deux côtés. La cheville de Bethany semblait lui faire mal, du moins c'est ce qu'elle dit, entre quelques pleurs qui se finissaient, j'avais envie de la serrer contre moi, oui, j'étais sensible à ça et même quand j'étais sous Patricia, elle était comme une petite sœur, et je ne voulais qu'on lui fasse du mal, jamais. Doucement elle se hissait sur le rocher, hors de moi, je la laissais faire, la regardant, attendant qu'elle ouvre les yeux, me regarde et que mon regard ne trahisse pas mon identité. Je me devais de répondre, car je savais qu'elle n'oublierait pas sa question.

    " Êtes-vous sûre ? Respirez, reprenez vos esprits , et ne bougez que lorsque votre corps y répondra bien .. je pense que votre cheville s'est cassé .. évitez de trop bouger .. - Je reportais mon regard sur la demoiselle blonde - Mon identité.. ? Pe..Peter Rockins .. Peter Rockins, pour vous servir. Mais le temps n'est pas de bonne augure pour entamer une discussion sur ma personne, nous ne devrions pas rester ici .. ou habitez-vous ? "

    Je ne me fichais pas de leur identité, mais je ne voulais pas la savoir, je la connaissais déjà, du moins, je gardais le mystère et jouait ce rôle qui me saillait doucement, tel un habit auquel il faut faire et refaire les mesures pour qu'il saille a merveille sur la personne et qu'il vous rende unique aux yeux de tous. Alors que je prenais doucement Bethany par la taille, l'aidant a marcher, la dirigeant vers mon cheval, je me devais de la hisser dessus, et je le fis doucement, avec précaution et lenteur, mes muscles travaillaient, et je les cachais bien. Il fallait me rendre moins charmant aux yeux de tous pour ne pas faire de similitude avec Patricia, je ne savais pas, je n'avais jamais eu besoin de le faire vraiment, mais là, ça marchait, du moins, c'est ce que je pensais. Pour l'instant je ne devais qu'attendre, alors que je la positionnais deux jambes d'un côté du cheval, et la laissant a moitié allongée dessus de sorte qu'elle ne bouge pas, ma main vint se poser sur la crinière du cheval et il amorça un doux trot.

    " Vous n'avez pas mal ? Sinon je vous porterais si l'allure du cheval vous fait souffrir .. les sensations doivent être terribles pour une aussi jolie enfant que vous. N'ayez crainte je vous ramènerez chez vous et l'on vous soignera .. d'ailleurs, que faisiez-vous ici par ce temps grincheux ? "
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Elle put rapidement se mettre debout, grâce à son pieds encore valide. Malgré tout l'autre continuait de la lancer et elle ne se serait risquer à le poser au sol. Le jeune homme sembla le comprendre car il passa son bras autour de sa taille et la soutint fermement, comme si elle risquait à tout moment de retomber. Elle laissa son regard se balader sur le visage de cet homme, Peter Rockins d'après ce qu'il venait d'annoncer. Elle suivit ses conseils et prit une grande respiration, qui lui fit du bien.

Reprendre ses esprits serait autre chose. Elle lisait quelque chose sur ce visage, il ne lui était pas inconnu. Pourtant elle avait beau chercher, elle ne s'en souvenait pas. Et puis elle n'aurait jamais pu oublier le nom d'un si joli garçon. Elle l'aura surement croiser au village ou aperçu lors d'une balade alors qu'il serait passé à cheval. Oui c'était sans doute cela... Pourtant elle sentait qu'elle passait à côté d'un élément important. Le regard qu'il lui lança la fit rougir et elle détourna rapidement le sien. Elle en profita pour ajouter dans un murmure que les conduire au pensionnat serait aimable... Tant qu'à rougir de son regard, autant profiter que ses couleurs soient déjà là pour poursuivre en lui précisant où elle vivait... C'est à dire pas vraiment dans un beau manoir, voir pas même un joli petit cottage.

Il la conduisit à son cheval, la soulevant légèrement à chaque pas pour qu'elle n'ait pas à toucher le sol de son pieds blessé. Elle apprécia le geste, et le gratifia d'un pauvre sourire. Il n'était pas bien radieux, mais elle souffrait toujours après tout. Arrivés près de sa monture, il la souleva délicatement et la posa sur l'animal. Il avait été si doux qu'elle se serait cru une pauvre chose fragile, et pourtant si sûr dans ses mouvements qu'elle n'avait cru peser plus lourd qu'une plume. Il prit soin de l'installer tout à son aise, et repositionna même ses jambes.

Tant d'attention qui lui firent soudain rappeler à l'essentiel. C'était la première fois qu'elle montait à cheval ! Le Pr Pratt s'était toujours arrangé pour la punir lors des cours d'équitation ! Son regard s'affola alors qu'il tapotait la nuque du cheval pour lui intimer d'avancer. Elle s'agrippa à sa crinière, craignant une nouvelle chute. Le monde aurait pu lui paraître magnifique de si haut, mais chaque mouvement risquant de provoquer sa chute, elle ne ressentait que le vertige.

Peter : Vous n'avez pas mal ? Sinon je vous porterais si l'allure du cheval vous fait souffrir .. les sensations doivent être terribles pour une aussi jolie enfant que vous. N'ayez crainte je vous ramènerez chez vous et l'on vous soignera .. d'ailleurs, que faisiez-vous ici par ce temps grincheux ?

Bethany : Ce n'est pas tant l'allure du cheval qui me fait souffrir, que le fait que j'en monte un pour la première fois. Je suis navrée, vous devez me trouver bien sotte... A cela, ajouter que si je me trouvais ici par ce temps si maussade n'était qu'un pur besoin d'air frais... Oh je parle trop...

Oui c'était sans doute vrai, une demoiselle convenable n'aurait dû révéler qu'elle montait pour la première fois. Mais une demoiselle convenable ne vit pas dans un internat, et à fortiori, ne s'en échappe pas pour courir dans les vastes collines. Elle ne hurle pas non plus des suites d'une blessure, et pleure moins encore dans les bras d'un inconnu. Pourtant elle lisait dans ses yeux qu'elle pouvait bien tout lui dire, il ne la jugerait pas, alors elle parlait sans même s'en rendre compte et se laissait envoûter par ce regard azur...
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    Je ne jouais pas les princes avec le cheval blanc, mais il y avait de quoi porter à confusion, pour certains, je n’étais qu’un garçon qui gambadait au dos de son cheval, orphelin ne cherchant qu’a dévergonder quelques pucelles, mais en faite je ne cherchais qu’a éprouver de l’amour, du moins, je le croyais, je ne voulais qu’avoir les plaisirs que tous nous défendait et nous préservait pour le mariage, mais ce n’était pas juste de nous préserver si jeune d’un tel délice. Mais chez les hommes tout cela était moins interdits, oui, la manière dont les hommes semblaient vénérer sur cette Terre était bien différente, et je pouvais jouir de savoir ce que c’était d’être une femme, enfin, en jouir ne serait pas bon pour ma fierté de mâle et pour mon égo mais c’était la vérité, être une femme dans ces temps n’était pas facile, pas facile du tout. La soumission aux hommes et à leurs obéissances était cruciale pour bien être vu dans la société qui nous érigeait aujourd’hui. Je n’étais pas un révolutionnaire, je n’étais pas un anarchiste, mais j’essayais de mieux comprendre moi-même pourquoi il y avait des différences entre le genre masculin et féminin. Je comprenais par moment le comportement de notre professeur Pratt. Si dur, si froid, paraissant sans cœur, mais elle profitait du pouvoir qu’elle avait comme tout les hommes sur cette Terre. Moi je n’en usais pas spécialement, il fallait avoir de la renommée et ne pas se faire avoir, quand je sortais en tant que Peter j’étais un totale inconnue aux yeux de tous et je le resterais, même si je retrouvais mes amies ici, je ne pouvais leur dévoiler ma véritable identité, tout était bien trop compromettant. Pour l’instant j’étais bien. Une nouvelle identité s’offrait à moi, Peter Rockins, ne changeant pas trop de sorte que je ne puisse pas m’embrouiller, car cette identité, je me devais de la garder pour faire le moins d’erreur possible en tant que mec en-dehors de la Kingsley’s Schools. J’aidais donc Bethany à marcher, et je l’amenais vers mon cheval de sorte qu’elle est le moins de mouvement à faire, et lorsque nous entamions la douce marche, je vis Brittany nous passait devant, nous dire qu’elle partait prévenir l’école de notre arrivée prochaine. Je la regardais partir, mais quelle peste. Mais bon, de toute façon elles seraient obliger d’être punis a cause de ça, et je ne pouvais rien n’y faire, rien du tout. Je n’étais pas sous Patricia et tout paraîtrait trop louche si je me m’étais à défendre des filles que je ne connaissais pas. A moins que ce ne soit mon père qui nous reçoit et qui me punisse comme il se doit, j’en étais sûr, il en était capable. Je reposais mon regard sur Bethany, elle était fragile, et je ne pouvais que l’adorer cette petite enfin, nous avions le même âge, mais elle ne pouvait se douter de qui j’étais. J’essayais d’éviter son regard, mais je ne pouvais nier qu’elle était tellement mignonne et que son innocence me faisait craquer, mais j’étais son meilleur ami, du moins de l’autre côté de mon déguisement, j’étais sa meilleure amie. A présent, j’étais son sauveur, et doucement je ralentis dans cette fin de descente l’allure du cheval de sorte qu’il lui fasse le moins mal possible. Je souriais a ce qu’elle me dit, je le savais déjà bien sûr, je la connaissais presque par cœur. Mais je n’allais pas m’en vanter. Je me devais de faire preuve de prudence envers elle car elle était mal en point et que je devais garder mon secret. C’était un éternel combat d’être moi, la peur d’être surpris, d’être découvert était présente à un tel point que ça en devenait inadmissible. Mais je n’avais pas le choix est je devais faire avec, je devais faire avec cela. Mon regard était donc sur Bethany et je continuais à marcher a ces côtés, la regardant, surveillant si elle avait besoin d’un appui ou pas, elle était tellement fragile, je ne pouvais la laisser ainsi, mon côté protecteur était quand même trop présent.

    « N’ayez crainte, à présent je suis là et je vous aiderais, je ne vous abandonnerais pas, et je ne vous lâcherais pas tant que vous n’êtes pas sauve de tout danger. – Je lui souris, et je compris qu’elle était là par envie d’évasion – Ce n’est pas très prudent par les bruits qui court, une tempête se prépare, regarde vous-même. Il vaut mieux rentrer au plus vite. Votre amie pense avoir compris la situation.. enfin je pense qu’elle ne vous porte pas en son cœur, me trompes-je ? »

    Je pouvais faire semblant de tout deviner alors que je savais tout, ça avait du bon de tout savoir, mais je ne pouvais prévoir ces réactions. Et elle pouvait paraître timide et quelque peu trop innocente, son intelligence était toujours là et elle faisait des merveilles avec, ne vous détrompez pas. Je ne change pas le rythme du cheval alors que le terrain était totalement droit, sans montée, ni descente, et j’accélérais légèrement le rythme, elle ne le remarquerait même pas. Au loin je pouvais apercevoir les nuages gris qui se faisaient de plus en plus gros, une véritable tempête se préparait, et il fallait que nous rentrions tous deux très vite, que je fasse rendre ce cheval a son propriétaire et que j’enfile mon déguisement.

    « Nous devrions nous dépêcher.. . »

    Je regardais le ciel en disant cela, méditant, tout en attendant la réponse a ma question.
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∂ Je devais bien reconnaître une chose à Bethany : son sens poussé du détail. Autant je ventais mes talents de comédienne, autant j’étais fort surprise d’apercevoir ces mêmes traits de caractère chez ma camarade. Que ne ferait-on pas pour attirer l’attention d’un prince charmant de nos jours ? Je voulais bien croire que sa cheville soit un peu – pour ne pas dire très superficiellement – foulée. De là à pousser de si grandes plainte quant à son extrême douleur, permettez moi d’en douter fortement. Si ce n’était pas calculé pour s’attirer les bonnes grâces et les délicates attentions de son sauveur, en tout cas, ça y ressemblait fortement.

Jalouse moi ? Mais de quoi sincèrement ? Remettons les choses dans leur contexte. Elle s’est fait sauver par une femme… Qui serait jalouse de ça ? Ou du moins un homme se faisant passer pour une femme, ce qui est fort loin d’être mieux. Et j’attends sérieusement de voir sa tête le jour où elle découvrira de pot aux roses. Pourquoi pas aujourd’hui, tiens ? Oh sa chère et tendre amie Patricia se trouve être… Le galant homme au cheval blanc ? Les petites étoiles dans ses yeux qui minaudent à tout va disparaîtrons bien vite… Et envolée aussi la couverture de ce Peter, aussi mignon soit-il. Il faisait le fier et semblait si sûr de lui à ce moment précis. Il est dommage pour eux d’oublier qui fait les règles, ici.

Je les laissais prendre de la distance, contemplant d’un œil narquois la scène devant moi. Je songeais qu’il ne suffisait pas d’aller bien loin pour se distraire, quand un théâtre de comédiens – aussi mauvais soit-ils – jouaient devant vous la dernière scène de rencontre à la mode. Rencontre… A tout le moins pour miss Shaw, beaucoup moins pour miss Rochester. Ou monsieur Rockins, comme il le semblait être pour le moment. Rien de plus divertissant en effet. Le cheval blanc complétait à merveille ce tableau pittoresque, transportant la jeune Bethany sur son dos. Bon je n’étais pas cruelle au point de faire s’effondrer tout de suite leur petit paradis. J’allais les laisser un peu seuls, profiter de leurs derniers instants de liberté, le temps d’aller prévenir Patricia de la faiblesse de son amie. Rien de grave, je préciserais, elle est entre de bonnes mains. Je m’avançais à côté des tourtereaux, pour leur signifier mon départ imminent. ∂

Brittany : Est-ce que ça va ? Je suppose qu’on ne peut aller plus vite, sinon miss Shaw souffrira davantage. Je pars donc au devant prévenir nos professeurs et vos amies qui doivent s’inquiéter de ne pas vous voir revenir, Bethany. En particulier miss Cole et miss Rochester, je vais de ce pas les informer de notre infortune.

∂ Je ne perdis pas une seule seconde. Je ne pris même pas le temps de contempler le visage du jeune garçon. Etait-il surpris ? Agacé ? Avait-il peur que son secret soit révélé ? A dire vrai, je ne savais pas moi-même que faire de ma découverte. Devais-je tout dévoiler ou au contraire le faire chanter ? La deuxième proposition me tentais drôlement, seulement, je ne voyais pas encore quoi lui demander en retour. Arf, j’avais bien le temps d’y penser, et l’idée du siècle viendrais à moi sans que j’en ais conscience, comme d’habitude quoi. Et mes chevilles ? Aussi fines et souples qu’à la normale. Je maintenais mon jupon à deux mains de telle sorte à ce que le bas ne traîne point par terre et dévalais le reste de la colline en direction de Kingsley’s school. ∂


Spoiler:

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Britanny, qui lui était d'ailleurs totalement sortie de l'esprit, les dépassa soudain en prétextant préparer le terrain pour leur arrivée. Elle y aurait presque cru si elle n'était pas encore à moitié sure que c'était par sa faute qu'elle avait fait cette chute. Ainsi elle esquissa un vague sourire et l'observa s'éloigner rapidement, sans regrets. Il était rare qu'elle déteste quelqu'un, mais elle ne pouvait imaginer ressentir autre chose face à cette... garce ! Le plus rageant étant que c'était elle la petite fille modèle, d'après tous...

Une grimace déforma son visage. Elle n'aurait su dire si c'était sa rancune et sa haine envers sa camarade, ou le léger trot qu'entama le cheval qui, la faisant sautiller plus régulièrement (xD), relança la douleur à sa cheville. Elle s'efforça tout de même de l'effacer bien vite car, croisant le regard du jeune homme et lisant de l'inquiétude dans celui-ci, elle s'en voulut. Elle n'avait pas pour habitude d'être ainsi au centre de l'attention et de sentir son regard se posait constamment sur elle lui fit regretter de s'être tant laisser aller à sa douleur. Il fallait dire que sur le coup, elle n'avait imaginé être rejointe par une tierce personne, et un peu plus ou un peu moins avec Britanny...

La sollicitude, plus pressante encore, dont fit par la suite preuve Peter, la toucha d'abord, puis la surprise. Elle ne pouvait se montrer indifférente face à un homme, charmant qui plus est, qui s'inquiétait tant de son sort, mais le fait qu'il soit si prévenant malgré qu'ils se connaissent si peu... Était-ce ainsi que se comportaient les jeunes gens en société ? Les cours de Mrs Pratt lui avait appris, au contraire, à témoigner de plus de réserve. Ne sachant trop quoi en penser, elle lui offrit un simple sourire réservé, et préféra répondre à ce qu'il dit par la suite.

Bethany : Et bien je dois bien reconnaître que c'est précisément la raison de ma présence ici. Je crains de ne devoir rester enfermée dans les jours à venir, et j'ai voulu profiter des derniers instants de liberté qui m'étaient accordés. Mais je suis navrée, le vent se lève déjà et par ma faute, vous en subissez la fraîcheur et la violence dont il fait déjà preuve.

En effet, à peine eut-elle finit sa phrase qu'une grande bourrasque manqua de peu de la désarçonner. Elle s'agrippa de nouveau à la crinière du cheval, mais ne sachant trop s'il en souffrait, elle le relâcha sitôt qu'elle eut repris son équilibre. Après tout, comment aurait-elle pu savoir qu'il ne ressentait rien à ce niveau là, alors que jusqu'à il y a tout juste quelques minutes, elle n'en avait pas même approché un de si près. Elle éluda tout de même la question sur Britanny, ne souhaitant s'étaler autant sur ses relations. Après tout, peut-être ferait-il bientôt parti de ces gens qui l'adulaient tant...
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